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 Tuez-les !

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Røgette
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Røgette


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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 12 Juin - 22:51

Nyx
L'enveloppe charnelle devant les yeux de son binôme se décomposait à l'instant où sa main calleuse bordée de coupures profondes, allait attraper le médaillon convoité sur la poitrine du macchabée.
Le paternel de la famille s'était volatilisée dans une fumée ocre et d'argent, utilisant une énième technique de métamorphose pour réchapper à ses ennemis.
C'était la troisième fois depuis ce matin que kisame Hoshigaki échouait à son devoir du jour, creusant un peu plus la dualité d'une chasse excitante mais ô combien importante.
Si ce dernier était pourtant reconnu comme l'un des ninjas les plus puissants et dangereux de Konoha, il n'en était pas moins qu'il venait de se faire berner une énième fois par un simple Ronîn.
Cet échec allait lui coûter cher, de ce fait, il poussait un grognement de frustration dans cette forêt dense et luxurieuse, puis silencieusement, bondissait sur une banche d’arbre
proche de sa cime pour s'élancer au plus loin, rejoindre son confrère de chasse.

Les arbres défilaient sous ses pieds et sa longue toge noire aux décors pourpres, typique des membres de l'akatsuki.
Ce matin, il avait été envoyé assassiner un clan unique, perfide et fourbe avec son confrère afin d'étouffer certaines rumeurs et bien sur, rechercher ce maudit collier.
Ca c'était, son job: tuer, décimer et tirer des informations de la plus belle des manières. Son confrère lui, ne faisait que regarder, juger et lui assurer les arrières.
Il appréciait Itachi, bien qu'il le trouvait trop muet, chiant, solitaire et terriblement ennuyeux à ces heures, cependant en cette journée automnale bercée par une matinée de brume et de froid, il devait bien reconnaître que son ami de lames l'avait bien aidé à déterrer LA taupe du village.

-_-_-_-_-_-_-_-

De son coté, le talon de ses pieds relevés et tendus, ses doigts bien encrées sur un tronc d'arbre à plusieurs mètres de hauteurs du sol, muré dans un silence religieux, interdit, le dit Binome camouflait son chakra à l'ombre d'un énorme pin, en observant, visiblement amusé, les jeunes ninjas qui se mouvaient sous ses yeux d'un noir aussi éclatant que l'obsidienne.
Amusé à n'en point démontrer de sourire ni de mimique sur son faciès d'une neutralité et d'une dureté à tous les instants.
Véritable statut vivante dans sa sobriété et sa contemplation, ses iris transperçaient le son et les murmures de ces enfants mal informés et sans aucun doute, mal intentionnés.

Il portait également ce surplis noir aux nuages pourpres qui sied tant aux membres de l'Akatsuki en voilant ses formes graciles et sa silhouette masculine, le faisant passer pour une ombre parmi les ombres. Le menton planté dans l'écharpe de son col, sa chevelure de jais ainsi que sa longue queue de cheval se levait tout autant que le vent qui lui caressait l'échine, dévoilant de ce fait le parfum de la faune et de la flore locale.
Et parce qu'un homme de sa trempe ne craint pas les insectes sous sa stature, et surtout parce qu'aucun n'avait réussit à deviner sa pose à plusieurs mètres au-dessus de leurs têtes, Itashi restait planté là, dans l'ombre, le silence et l'oubli, attendant la bonne opportunité pour décimer cette bande de rats qui pourraient tout autant le ralentir que l'usurper dans sa chasse à l'homme.

Assassiner ce genre de personnes, même jeunes, ne lui faisait ni froid ni chaud, à n'en point douter. De ce fait, il attendait que le soleil de la journée ne se décline pour qu'enfin sonne l’hallali.
L'air toujours détaché, il poursuivait sa lecture des sens, des chakras et des mouvements de ces inconnus de façon à apprendre d'eux et de plus rapidement en venir à bout et il devinait habilement qu'il y avait dans ce groupe, un élément fort peu désiré, un peu comme une sorte de mouton noir, un animal indocile qu'il lui fallait écarter.

NyxEt quand enfin, la chose docile eut tôt fait de s'écarter du groupe de sa seule volonté, les iris scintillant de malice d'Itachi, irradièrent d'une lueur de curiosité quant à l'identité de cette personne.
Éloignée de sa vue et de ses sens, il en profitait alors pour s'élancer rapidement, d'un saut silencieux, sournois et feutré et rapidement, trouer toutes les besaces d'eau potables de façon à créer une diversions mais aussi, un manquement naturel de ressources pour les futures gêneurs.
Coups stratégique : Sans eau, ils n'allaient pas aller bien loin et lui et son binôme pourraient allègrement les échapper sans qu'il n'y ait aucune violence de commise.
Pacifiste, rebelle mais intelligent, Itachi s'écartait du groupe une fois son action résumée pour aller récupérer le dit mouton noir et lui demander gentillement de rentrer chez lui. Enfin chez elle.

Elle n'avait rien à faire dans ce genre de groupe et, à moins que ce genre d’individus ne soit bénévole, il ne comprenait pas pourquoi cette petite chose à l'apparence fragile et délicate, ne prenne part à la chasse de membres classés « S ».
Et désireux d'en savoir un peu plus sur les motivations de la dernière, à défaut de lui planter un Kunaï entre les yeux, il pensait à la meilleure façon de connaître cette inconnue et d'en tirer partit.

Toujours se mouvant avec une extrême régularité dans le silence et l'ombre, il observait la dite personne s’abreuver au milieu des animaux de la forêt, dont le genre de cliché se rapprochait un peu d'une image d'une jeune fille épurée et d'une bête assoiffée par le sang de la justice.
Et parce qu'elle ne l'avait pas repéré, il lui fut aisé d'envoyer un premier kunaï pour tester la bête et il n'en fut que plus satisfait en voyant la jeune fille tenter de prendre sur elle en adoptant une attitude défensive, typique des ninjas en formation.
Dès lors, excité par le combat et par l'envie de tester cette personne mise de coté par le groupe sous le chêne immense, il continuait d'observer l'attitude de la demoiselle, préparant déjà quatre autres Kunai en fondant son pied sur la mousse, de façon à prendre une impulsion, décisive de son futur mouvement...

Son bras droit se levait et avec fermeté, mais non violente, (1)ni rapide, facilement esquivable, il balançait ses deux premiers Kunaï en direction des l'épaules de la jeune fille pour la clouer à l'arbre derrière.
De sa rapidité légendaire, sachant que celle-ci pouvait très rapidement s'y résoudre, il se projetait au même mouvement d'esquive de cette dernière, à ses cotés.
Ses iris noircis et agrandis par l'excitation du combat croisèrent les siens et quand il pus voir ce qui devait certainement être de l'étonnement.

(3)Il attrapa alors son bras, pour le peu qu'il réussissait à l'attraper entre ses doigts ferme pour l'immobiliser tandis que son (2)bras gauche, menaçant, faisait irradier les lames d'argent de ces deux prochain Kunaï destinés à être balancés entre ses deux yeux.

Connaissait-elle des techniques de substitution ? Avait-elle un minimum de rapidité ? N'y a-t-il pas meilleur moyen que de connaître quelqu'un de part ses aptitudes au combat ?
Son regard était d'or, une certaine lueur de tendresse s'y lisait malgré l'état de transe qu'il éprouvait à cause du combat. L'avait-elle seulement perçu ?

Il était toujours dans son saut offensif, le Kunaï levé à ce moment, la parade allait se faire rapide et brutale si la demoiselle ne voulait pas être blessée.


Jet de dés :
1- Les deux Kunaïs contre l'arbre ( Que Tu dois faire Tyu <3<3 )
Réussite / Réussite critique : La jeune fille se prend un Kunai et se retrouve à moitié ou totalemen tplantée dans l'arbre.
Echec/Echec critique : La jeune fille a totalement esquivée Les Kunais

2- Les deux autres Kunai
Echec/Echec Critique : Ils lui échappent des mains, elle peut les parer ou les esquiver : au choix de Ran.
Reussite/reussite critique : Il plante un premier Kunai dans son épaule, le second, il le projete volontairement au sol pour l'intimider et ne pas la buter dans l'immédiat : ceci n'est pas son but.

3 – Itashi Attrape Ran par le bras
Réussite/réussite critique : Il arrive à la tenir car sa poigne et l'état de surprise font qu'elle n'a pas su se retirer au dernier moment.
Echec/echec critique : Il arrive à la tenir quelques secondes, mais pas assez, elle peut aisément se défaire de sa poigne, puisqu'il est en partit distrait par l'innocente demoiselle.




Dernière édition par Røgette le Mer 12 Juin - 23:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 12 Juin - 22:51

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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyJeu 13 Juin - 15:56

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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyJeu 13 Juin - 21:45

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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyVen 14 Juin - 21:01

Sa détente spectaculaire lui avait permis de prendre la jeune fille de court, l'étonnement ainsi que incompréhension pouvait se lire sur son visage d'ange aux nuances d'une innocence docile. Malgré pourtant cet air fragile, le bon qu'elle avait exercé pour esquiver ses deux Kunaï de main gauche, fut prompt et efficace: Itashi avait eut raison de se méfier de cette fille mise à l'écart. Elle n'en aurait été que plus dangereuse au sein de ce groupe, l'isoler avait été une idée parfaite, néanmoins, il lui fallait l'immobiliser.

Et pour se faire, il allait devoir employer doigté et délicatesse pour que la jeune fille ne soit pas tentée de retourner vers le campement. Ni vers le village derrière eux, après tout, le binôme d'Itashi devait poursuivre un mécréant qui en savait un peu trop sur les prochains plans de l'Akatsuki.
Alors s'il fallait aller rechercher le rat dans son terrier, il ne fallait pas pour le moment, que la demoiselle y retourne. C'était dans les intérêts de chacun.

Le saut d'esquive accompagné, Itashi resserrait sa poigne autours du Bras de Ran, sentant le Chakra accompagner les efforts de la belle, qui plus est, ses prunelles d’obsidienne n'ayant d'attrait que pour son visage faussement angélique, il pu parfaitement y lire les traits de colère se lever sous la glace de ces expressions outrées, sauvages. Le combat allait sans doute battre son plein et Itashi voyait déjà la jeune fille lui offrir une bien piètre scène de reddition en compensation de sa pauvre vie.

Cependant, perdu dans sa contemplation et la sensation du Chakra de son ennemie, il en oubliait sa garde et ce ne fut qu'au dernier moment que ses paupières se froncèrent légèrement, offrant indubitablement une expression de rancoeur et d'un redoublement d'efforts: Il avait beau se dire qu'il avait une jeune élève ninja devant ses yeux, il n'en était pas moins qu'elle pouvait très bien percevoir avec exactitude la même puissance que son frère, si ce n'est plus
.

Lancé de Dés: Esquive du Shuriken et des fils bleutés.
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyVen 14 Juin - 21:01

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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyVen 14 Juin - 21:48

Même s'il avait perçu le Shuriken au dernier moment, le mettant dans une position nettement moins avantageux, l'Uchiha put largement tourner légèrement son visage de façon à s'orienter à quelques centimètres du lancé. Excentré de l'arme, il l'esquiva ainsi, dans la simplicité la plus totale et la plus décevante au monde, l'arme blanche fusait ainsi contre sa joue, ne laissant dans son sillage, que le bruit fin de l'air percé par la puissance du tir.

Les paupières toujours mi-close, il se renfrognait dans sa complaisance, ne trouvant finalement pas le combat si juteux et plaisant qu'il ne le souhaitait. Pire, il avait pressentit autre chose, et parce qu'il apportait une grande cohésion à la loyauté dans sa famille et qu'il se devait de combattre quelqu'un d'un niveau au moins égal au sien afin de préserver son honneur et sa fierté, il stoppa le combat.

Indubitablement, cependant, toujours dans l'esquive de l'offensive, c'est à dire, dans les airs, il resserrait l'étreinte sur le poignet fin de la demoiselle avec tant de férocité, que l'image du clone s'évaporait sous son visage détourné vers la droite; vers un tas d'arbres plongeant vers la noirceur d'une forêt dense.
Et tant bien même y eut-il d'autres clones autours de lui, qu'il n'en eut pas prêté d'attention particulière: Certes cette technique était coûteuse en énergie, rare également étaient ceux qui la maîtrisaient, mais il n'avait pas de temps à consacrer à ce phénomène: le devoir l'appelait.

NyxEfficacement, avec une lenteur contrôlée, il retournait son abdomen et ses jambes dans l'air, exerçant un salto parfait, accusant le choc de sa réception contre l'écorce d'un bois dur se trouvant derrière l'écran de fumée du clone. Puis, dans la même foulée, il se réceptionnait dans un ultime bond sur le sol, effaçant la puissance de son saut en absorbant son énergie aussi rapidement qu'il en avait eut besoin.  

Autant dire que ce petit échauffement l'avait énervé, bien que la jeune fille semblait l'avoir amusé, cependant il n'était pas ici pour tuer où combattre cette inconnue et le chakra qui venait à lui le lui rappelait aussitôt.
Droit comme un "î", Il toisa l'endroit mystérieux et sombre, d'un regard glacial avant de s'épousseter l'épaule du revers de la main: S'il avait eut plus de temps, il en aurait bien sur redemandé, mais pour le moment, cet entretient n'eut été qu'un gain de temps.
Enfin, selon les points de vues: Car Itashi pouvait déjà sentir et entendre au loin les autres gamins chercher leur brebis égarée.

Un peu confus, bien que toujours d'une neutralité extérieure à toutes épreuves, il leva le nez vers le ciel, laissant sa crinière retenue par un fin élastique, défiler sous une faible brise, Sans rien ajouter, il rengaina son dernier Kunaï avant de ramasser toutes les armes situées sous ses pieds, ceux de son adversaire également et de les y ranger dans une sacoche tandis qu'un nouveau chakra -d'une puissant élevée- se faisait de plus en plus présente.
Vérifiant par un regard inquisiteur et circulaire, de ne rien avoir laissé au hasard, il poussa un léger soupire de lassitude, avant de se mettre en marche vers le nord: le village.

Lorgnant et snobant superbement la demoiselle au passage, sans répondre à ses questions, à sa provocation ni à son chakra. L'air sentant le sang, il demeurait sans le monter, inquiet mais non distrait.
Car s'il eut été brave de poursuivre le combat, il n'aurait été que faible et déshonorable de le poursuivre contre cette jeune ninja.
Et parce qu'il savait déjà l'issu du combat, auquel s'y ajoutait son ami maintenant à quelques arbres de lui, il préférait ainsi, laisser à la jeune inconnue, sa chance une prochaine fois en lui permettant de fuir. Partir pour mieux revenir, si le destin le voulait.

Dans les trente secondes qui suivirent, longues, douloureuses et maussades, Itachi avait alors abandonné la marche pour sauter dans un arbre et y disparaître de façon à aller rapidement à la rencontre de Kisame, déçu, énervé, dans un état pire que ce à quoi l'Uchiha avait l'habitude de l'y trouver.
Bien sur, Konoha avait d'autres vestiges et signatures que le clonage où le multiclonage à offrir à ces ninjas, mais l'échappatoire de la "proie" au même tire que l'inconnue rencontrée d'Itashi, avait cette même coïncidence. Tout deux avaient fait appel au multiclonage afin de se soustraire à un sort funeste.

Et parce qu'un Shinobi ne doit jamais s'éloigner du droit chemin qu'est le devoir, les deux compagnons de l'Akatsuki se mirent d'accord pour retourner tous les deux vers le village qui les attendaient, dans le plus grand calme et la plus grande discrétion.

Au bout d'un moment, à peine quelques mètres plus tard, Itachi avait sentit de nouveau une énergie, et c'est avec un sourire fragile, à peine sincère et très faible qu'il fit tomber un Kunaï de sa sacoche, ce dernier chûtait et se plantait, raide, contre la racine d'un arbre.
Symbole d'une invitation d'une future rencontre, mais également d'un combat sanglant, terrifiant, menant sans doute à une hécatombe, vue la position du plant dans lequel se situait l'arme, dont quelques gouttes de sangs y perlaient fraîchement.
Surtout symbole de la mort, ce Kunaï pré-disposait à l'esquive et à la fuite du village vers lequel se rendait Itashi et Kisame...
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 17 Juil - 23:58

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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyDim 4 Aoû - 21:09

Tuez-les ! 63223012c97a5f06554d1d1435fc522a

Le parfum musclé, âpre et légèrement salin du sang relançait lentement les pulsions sanguines et l'excitation de Kisame. Son étrange sourire de requin aux crocs serrés mais découverts sous ces lèvres larges et reluisantes, s'étiraient à n'en plus finir, tant et si bien qu'il en posait sa main sur son énorme lame bordée d'écailles d'argent, tandis que ses iris perçantes et son visage pâlit et blême au naturel se tournait légèrement vers l'arrière.
Un silence austère et pensant s'offrit au duo improbable, sur un temps aussi court qu'il n'en déformait les prunelles reluisantes de haine et d'excitation du prédateur de Kiri.
Il n'avait pas besoin de lever son nez aux rides et cicatrices ouvertes et bien visible pour humer le sang venant vers lui à contre-courant. La détection des parfums et notamment du sang avait toujours été comme une seconde nature chez lui.
« - Tu es blessé, Itachi? »

Ce dernier restait de marbre, ses iris d'un noir parfait couvraient de son regard inquisiteur, la totalité de Kohona sous ses airs sereins.
Debout, le corps droit et la crinière légèrement flottante, Itachi ne répondait pas dans l'immédiat, observant  et défiant toutes les nuances de son et d'images couvrant ses sens.
La pluie commençait déjà à tomber, les odeurs allaient être masquées, mais également la vue par le flou que cela produisait. C'était le moment parfait pour prêcher les informations à Konoha, sur le dis bijû qui vivait en ces lieux, le tout était d'utiliser les indices et les moyens dont ils avaient pour ne pas se faire repérer.

De même parce que c'était une chose agréable de savoir que la demoiselle les ai rejoins, Puisqu'il s'était volontairement ouvert la main de façon à laisser son sang sur un kunaï, laissé adroitement sur un lieu stratégique, il pensait à deux fois qu'ainsi, il n'aurait pas à la massacrer, ainsi tout le groupe d'ado, inutilement.
De même, il réfléchissais tandis que Kisame montrait de large signes d'impatiences.
« - Ce n'est rien. Occupe toi du groupe. Je me charge de la mission. »

Une mission trop précieuse et trop délicate pour un homme tel que le requin de Kiri, de même parce que ce dernier connaissait ses points faibles et ses points forts, il laissait entonner un léger ricanement, avant d'entonner une moquerie effroyable, mais amicale envers son binôme :
« - Mouais. Le sale boulot hein ? Humm... »

Sans un regard envers son comparse, le requin pris congés et s'en allait vers les lieux-dit, à la chasse aux insectes. De son coté, l'Uchiha fit entonner un mudra de façon à créer son propre clone et d'envoyer ce dernier au village de Konoha afin de parfaire sa mission.
Dès le moment où son clone entrait en contact avec les murs de Konoha, les pupilles du véritable Itachi se fermèrent avec délicatesse, lui offrant une vision sereine, jusqu'à ce que le rideau de chair ne s'ouvre brutalement pour y faire férocement entonner son chakra.

Un chakra agressif et bordé d'une colère indicible, ses prunelles s'étaient peins de rouge et trois lames noires autours de son iris, se créèrent. Les lames tournèrent dans un premier décan, lui offrant une vue imprenable depuis son clone, créant des agissements et des meurtres dont même son ombre en était incapable. Quant enfin l'oeil entamait le second décan vers le sens opposé des aiguilles d'une montre, son clone disparut, entre les ténèbres, cherchant une réponse à sa quête. Étant depuis, invisible depuis sa propre position, l'agissement de son clone était du coups devenu, l'égide de son instinct.

Doucement, il montait son index au niveau de son front, effleurant ses lèvres closes et son nez avec la pointe de sa main, il était conscient depuis longtemps -sans doute une poignée de secondes se limitant à une minute- qu'il n'était pas seul, cependant il ne fit rien pour éloigner la demoiselle pestant le sang, ayant ramassé le Kunaï sans prendre soin de le laver de tout parfum.
Un manque de délicatesse qu'Itachi n'allait pas laisser hasarder bien longtemps. Car si elle avait eut la chance d'échapper au courroux de Kisame, c'était uniquement dû à la clairvoyance de l'Uchiha qui s'était tranché la main avec son propre Kunaï dans l'optique de confondre son binôme dans le cas où la demoiselle viendrait se représenter à lui.
Après tout, ne lui avait-il pas donné rendez-vous ? Et elle, n'en avait-elle pas accepté le lieu et l'investigation en ramassant ce dernier ?

Quasiment certain qu'elle allait arriver, à moins qu'elle n'en soit déjà cachée dans les parages, il croisait les bras en fermant ses paupières avec délectation, laissant son dos choir contre le tronc de l'arbre contre lequel il s'était perché.
Se confortant sous les ramures et les feuilles des arbres, la pluie de cette façon ne l’éteignait pas, parfois de fines gouttes coulaient malgré lui sur ses cheveux, néanmoins la densité des conifères de Konoha avait toujours eu la particularité de lui offrir refuge quand il en avait besoin.
«  - Tu aurais dû retirer mon sang sur ce Kunaï depuis le moment où tu l'as eu en main. Tu fais vraiment un bien piètre ninja. »

Ajoutait-il d'une voix assez basse pour que seule la personne autours de lui ne l'entende, tandis que la pluie entonnait déjà dans une douce mélodie, un chant aux augures célestes d'une légèreté à peine comparable.
Heureusement qu'il avait congédié Kisame, heureusement qu'il avait créer un clone et heureusement qu'il pleuvait, ainsi le requin ne pouvait plus sentir la fragrance naturellement fleurit de la jeune demoiselle.

Les bas croisés, le dos droit contre l'arbre, Itachi avait cette fierté et cette énergie qui lui était propre tandis qu'autours de lui, la pluie semblait battre son plein. Ramenant son genou en angle droit de façon à ce que son pied prenne appuis contre le tronc, il leva son front vers les ramures du conifère en ouvrant ses iris... redevenues aussi sombre qu'une nuit sans lune.
«  - J'ai prétexté une blessure lors d'un précédent combat.
Tu peux venir te reposer à mes cotés, si tu ne m'ennuies pas. »


Il marqua un temps avant de glisser son visage vers la demoiselle, en un regard bienveillant, bien que suspicieux, l'invitant par son regard à venir prêt de lui le temps que la pluie battante, ne cesse.
Lui fallait-il une seconde invitation ?
«  - Quel est ton nom ? »
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptySam 31 Aoû - 0:03

(musique d'ambiance o-bli-ga-toi-re)
Nyx
Ses prunelles d'obsidiennes roulèrent vers le sol, là où la jeune femme avait décidé de demeurer, déclinant ainsi sa proposition de venir à ses cotés pour s’abriter, favorisant un échange de discours à distance plutôt qu'à proximité. Itachi le comprenait parfaitement et n'en demeurait pas moins serein, abaissant légèrement son visage vers elle de façon à prendre cet acte pour acquis.
De ce fait, il ne s'attardait pas plus vers les iris turgescents de la jeune fille, qui le dévisageait à chaque instant, il avait pour ainsi dire l'habitude qu'on le dénude d'un regard de jalousie et d'envie, plus généralement chez les hommes, néanmoins il annotait bien que cette nouvelle perspective, cette nouvelle façon de le voir le gênait légèrement.
Non pas qu'il en rougissait, il tenait toujours parfaitement l'allure et la façade d'un homme doté d'une sérénité exemplaire, dont aucune émotion ne risquait d'entacher son visage nacré,bercé par mère-tranquillité.

Et puis, il n'avait pas l'habitude d'être convoité où vue différemment par les femmes en général, il avait toujours été humble et solitaire à cet égard, sachant à quel point, les femmes pouvaient être de véritables vipères quand elles désiraient détruire où obtenir gain de leurs causes.
Néanmoins, pour une raison qui ne lui semblait pas évidente, il se semblait quelque peu mal à l'aise par cette observation, qu'il feintait, en observant Konoha depuis son perchoir, toujours adossé contre le tronc de son arbre.
Seulement, il tiquait, son front s'abaissant et son nez se retroussant légèrement sous les nuances de pourpres et d'encre de son long manteau de l'akatsuki quand la demoiselle daignait donner son identité. Cela ne put se voir par la jeune fille, qui était toujours en bas, néanmoins, le prénom eut son effet escompté et il y réfléchissait même à deux fois avant de poursuivre la conversation.

Si Itachi était le genre de personnes réfléchis et indépendant, il n'en avait pas moins été l'un des enfants les plus affectés par la grande guerre de Konoha, il avait été là, même si enfant, quand Kyubi fut déchaîné sur Konoha par Obito et Madara, et même s'il n'en était aucunement témoin à l'époque, les Uchihas avaient étés fiers de comploter contre Konoha, le jour où l'on avait eut le plus besoin d'eux afin d'y sceller le pacte réservé entre le village caché de la feuille et leur clan.
Et cette nostalgie avait un goût d'amertume dans sa bouche et sur ses lèvres closes qu'il laissait à moitié entre-ouvert, comme s'il cherchait à palier un manquement d'air dû à un état d'angoisse, invisible pour le commun des mortels.
Il notait qu'en effet, Naruto avait eut une sœur jumelle et qu'il devait, car tel était son devoir, utiliser son Sharingan afin de débusquer quelques sources de biju à l'instar de l'être sous lequel il se tenait perché.

Ses iris nacrées de tons obscurcies par ses pensées et sa grande nostalgie, glissèrent légèrement vers la jeune fille, pour le tant soit peu qu'il eusse entendu son refrain d'agacement sur Naruto, Konoha et ce qu'il voulait. Comme si lui-même n'était pas concerné par le fait de devoir protéger le village sacré de ses ancêtres... N'avait-il pas déjà tout donné dans l'optique de sauver ceux en qui il avait foi ? Le secret étant bien gardé, il gardait les lèvres closes en sciant d'un regard devenu bienveillant, les prunelles magnifique de l'inconnue clandestine.
«  - Rien que je n'ai déjà.
Ne sois pas inquiètes, je n'ai pas l'intention de m'en prendre à ceux qui te sont chers. »


Ajoutait-il à voix basse, tandis que la pluie battait son plein, ajoutant une touche de fraîcheur dans cet étrange échange qui se voulait étrangement tiède et réconfortant.
Ses prunelles noires quittèrent Ràn quelques secondes pour vivement percer les hauteurs du conifère, fermant ses paupières, il projetait son énergie quelques infimes secondes, dans le but de retrouver son clone, qui s'était retrouvé dans le centre-ville.
Il voyait parfaitement les mouvements de ce dernier ainsi que les douces odeurs des ankos-Dangos et des ramen, cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas mis les pieds là-bas ?
Il notait que lors de ses fortes pluies, les villageois ne se risquaient pas le nez dehors, ni l'anbu, seulement... Les apprentis des chûnins qui se voulaient une réputation de Shinobi.

Quand il rouvrit les yeux, il avait rappelé son clone à lui, annihilant de nouveau son énergie incroyable pour l'en enfermer l'essence, le temps de donner cette fois, toute son attention à la demoiselle. De plus de son investigation en Konoha de manière furtive, Il avait réussit à obtenir son information, là était le principal.

D'un geste vif et presque soudain, il s'accroupissait de son perchoir pour se propulser en-dessous de sa branche pour se retrouver derrière Ràn, de façon à ce qu'elle soit acculée à l'arbre.... où à lui.
Mouvement de génie, où l'espace de quelques secondes, il s'évertuait à l'observer tendrement dans ses prunelles clairsemées par les étoiles de l’espérance.
Des espoirs et des craintes, folles, qu'il ne sut interpréter et dans sa grande noblesse et bonté d'âme,  avec autant de rapidité qu'il s'en est fallut pour soupirer d'aise, la main droite d'Itachi, blessée et légèrement ensanglantée, dégrafait son lourds manteau aux nuages empourprés, dans un froissement étouffé par les bruissements feutrés de la pluie incessante, tentant de l'y maintenir par-dessus la tête de la jeune fille.
Il avait ce léger sourire fendant, à peine perceptible, d'une rareté et d'une sincérité probable, qui faisait souvent tout son charme.
«  - Viens, je te ramène chez toi, Ràn.  »

Il lançait un regard amusé au Kunaï ensanglanté et fis un pas en avant en direction de Konoha, essayant de faire bouger la jeune fille sans qu'elle n'en soit disgraciée par les trombes d'eau que cette pluie salvatrice, refusait de retenir.
Quelque part, s'en fut une bonne chose et permettrait à Itachi de se camoufler naturellement dans Konoha sans à devoir courir pour éviter un quelconque affrontement inutile avec ses anciens confrères. Lui qui avait eut la jeunesse pour s'enraciner de leur compagnie, n'avait plus que l'éternité pour subir leur jugement.
Il s'arrêta momentanément et glissa un regard attentionné à Ràn, avant de poursuivre, avec légèreté et amusement :
«  - Je veux bien me faire pardonner pour tout à l'heure... Il me semble qu'il font toujours d'excellent Dangos chez Yoshido-Mochi... Dis-moi si je ne me trompe ? »

tenant toujours son manteau au-dessus de la tête de la demoiselle, il allait dans l'effort, s'évertuer à raccompagner la demoiselle là où elle le souhaitait, en espérant qu'elle en soit une compagne plus sincère et délicate qu'elle ne l'eut été lors de leur précédent combat.
En y repensant, il en fut amusé, mais sans penser que les choses étaient acquises, il attendait sagement la décision de la jeune fille de façon à la persuader que ses efforts n'en étaient aucunement agacés par une quelconque stratégie.
Après tout, s'il y avait une véritable stratégie, il n'irait pas se jeter dans la gueule du loup avec elle, seul, loin de son binôme, avec pour seul conviction, la pluie et ce temps pourrit pour le priver de ses sens affûtés.
Quoi que, si sa stratégie avait été de priver la belle Ràn, de nourritures et de boissons, ce qu'il avait fait pour ses compagnons en ouvrant leurs besaces avec son Kunaï, plus tôt dans la journée, il aurait certainement rit à l'heure actuel.
Néanmoins cela était indépendant de sa volonté, il n'avait fait que retarder la troupe de façon à ce que Kisame et lui, ait accès à leur quête. Rien de plus.
De ce fait, il n'ajoutait rien à par un silence simple empreinte de bonne foi, le temps que la demoiselle se décide plutôt que de réfléchir à on ne sait quoi.

Caressant les prunelles de la belle de ses iris d'onyx, il glissait vers l'horizon, un regard perplexe, ne sachant pas dans quoi il s'engouffrait, bien qu'il demeurait de marbre, sa nervosité était une chose que l'on pouvait commencer à ressentir, lui qui n'avait pas passer les portes de Konoha de cette plus simple des façons, depuis l'assassinat de son clan.
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 11 Sep - 3:14

Ses pas se faisaient délicats, félins et entonnaient une démarche leste, quand il sortait d'entre les buissons de lierres et de fougères, accompagné par cette inconnue dont il n'avait que le nom d'acquit. Légèrement amusé par la situation, les bras soulevant délicatement le voile obscure de son manteau afin d'y laisser passer Ràn derrière lui, il accompagnait quelques secondes, son regard éclatant, ne manquant pas de cueillir au creux des joues de la belle, le pourpre d'un gêne occasionné. Car, si elle tentait d'en masquer le rouge de l'inconvenance, par l'action, déblatérant toute une panoplie de mots désordonnés, Itachi ne se permit pas de perdre une miette du spectacle vivant qu'il détenait sous ses bras sensiblement levés.

Aussi, en taisait-il l'insolence des palabres, qui auraient manqués à un tel raffinement sur le visage de la demoiselle, la laissant bon grès et malgré, poursuivre ses verbes débordants d'une énergie si enflammés et vifs, qu'ils en étaient à la limite -sur le ton de l'humour- de s'en brûler lui-même les doigts.
Silencieux, il ralentissait le pas afin que la jeune femme puisse suivre sa marche avec une sérénité et une tranquillité suffisante à un rythme effréné.
Leur laissant de ce fait, le temps d'apprivoiser leurs énergies, leurs chaleurs, leurs parfums et leur proximité, car si d'un coté, il semblerait que la passion dévorait l'être de la jeune femme, il n'en demeurait qu'une transparence totalement neutre n'en ressortait du tableau d'Itachi.

Un ninja ne dois jamais extérioriser ses sentiments, tel est le premier devoir d'un Shinobi, quant au reste, l'alcool, les femmes et autres loisirs n'étaient pas dans l'intérêt du prodige des Uchihas, tant et si bien que c'était parfois à s'en demander, si l'homme en était bien un être voué d'une certains sensibilité.
Pour ceux qui pouvaient prétendre le connaître bien assez, derrière ce masque d'une neutralité sereine, le voile de l'humilité frémissaient d'une légère symphonie haute en  sons et en couleurs.
Car si la nervosité se ressentait par de légères touches le long de son échine, il n'en était pas moins qu'il en était à fleur de peau et, la tiédeur de son corps reflétait parfaitement les élans chaleureux de rêveries qu'ils s'empêchait de relier à une réalité plus brutale.

Il se refusait de songer future, ses cils finirent par balayer paresseusement ses prunelles par lassitude de ses fantasmes irréels, baignés par l'âtre de rêves inaccessibles. Ce qui l'arrangeait finalement, étant donné qu'il n'en fut que plus redescendu sur terre, dans le présent, après de la belle demoiselle qui accueillait sa douceur et sa tiédeur par un remerciement incongru.

Itachi cessait sa marche, montant son nez vers le ciel en lançant un regard perdu sur son manteau, feintant la normalité d'accompagner une demoiselle par temps de pluie, pour la soulager de l'humidité ambiante.
Puis, son tour de manège terminé, il lui tendit un regard doucereux contemplatif. La lueur de ses prunelles d'encre, s'animait d'une leur de tendresse infinie, quand il finit par acquiescer en faisant un léger mouvement, noble de sa tête, de bas vers le haut.
Un simplement mouvement bienveillant destiné à lui rendre l'appareil.
Un «  je t'en prie » où encore «  tout le plaisir est pour moi », qu'il semblait murmurer dans le silence mystérieux qui l'entourait.
Néanmoins, il était certain de son regard et sa posture en serait, facilement compris par Ràn, il n'en avait pas le moindres doute là-dessus.

Il ne la connaissait pas, mais d'instinct, il pouvait déjà mettre le nom sur certaines choses qu'elle avait l'air de saisir en lui... Lui qui avait passé toute sa vie à voiler ses sentiments et ses émotions derrière le voile parfait de la neutralité.
Il allait à se demander à ce moment exacte, où il avait cessé de marcher pour rendre son remerciement silencieux à Ràn, si elle était douée d'un talent naturel à l'empathie, où si seulement, elle arrivait à le comprendre pour ne pas avoir peur de lui et, à presque en être fasciné.
Sans cesser d’observer ces iris d'une couleur impérieuse, il repris avec la même allégresse et douceur, la marche en direction de Konoha.

Puis, Ràn le stoppait soudainement en lui annonçant qu'elle connaissait un détour afin d'éviter de se faire remarquer.
Itachi peinait à avouer à sa belle, qu'il n'y avait pas le moindres soucis de ce coté là, puisque Kisame s'occupait de ces collègues.
Dalleurs, il en advint a espérer que son binôme ne fasse que blesser ces jeunes loups plutôt que de les tuer, mais cela en demeurait d'une autre histoire, car dans toutes les quêtes comme les guerres, les civiles sont loin d'être innocents, puisque souvent impliqués dans les conflits politiques.
En cela, Itachi savait le village sécurisé pour lui.
Il savait qu'il ne risquait rien et de surcroît, la pluie diluvienne qui s'abattait sur eux avait finit par avoir raison des magasin fermés de la ville et des gardes de Konoha.

C'est en cela, qu'au lieu de suivre Ràn et de la garder au sec, il laissa tomber son manteau au sol et d'un mouvement aussi franc qu'il n'en était doux et langoureux, sa main écorchée, baignée de sang attrapait celle de la demoiselle.
Ses cheveux d'encre étaient légèrement en batailles et encadraient son visage en mettant en valeur la prunelle éclatante de ses yeux éclairés par sa tendresse. Un léger sourire qu'il reniait, naissait sur la commissure de ses lèvres, il tenait bon, le chacal !

Il tira légèrement et avec toute la délicatesse du monde, sur la main et le poignet de Ràn de façon à la faire revenir à lui, un cavalier rappelant sa divine danseuse afin de poursuivre leur pas dans une musique diluvienne empreinte de romance.
Il l'amenait ainsi, tendrement à son torse sans l'en forcer, ne la quittant pas de son regard un seul instant.

Délicatement, alors qu'il la toisait d'un regard sulfureux, il montait sa main avec tendresse en effleurant les courbes de la belle, jusqu'à son visage, où il en chassa légèrement les gouttes de pluie de son regard impérial, caressant délicatement son visage, du revers de sa main, frôlant ses cils de la cime de ses doigts tiédies par l'exaltation.

Soupirant faiblement d'un souffle d'aise, il gardait un silence exhaustif, religieux et solennel comme le protecteur de leur secret.
La gorge déliée, il abaissa ses lèvres fines en la direction de l'oreille fine de la jeune femme, un murmure chaud dont il en jouait avec la sensualité avec une étrange sonorité.

«  - Je ne veux pas partir par là-bas.
Il n'y a personne au village.
La raison est qu'ils tiennent l'embuscade justement là où on s'y attend le moins. »


Il se rappelait de son clone et de la vision de chaque personnes à chaque coin des ruelles secrètes, aussi, n'y tenant plus, avec des gestes toujours emplis de douceur, il lâcha la main de Ràan qui fut comme un contact électrique, d'une rare intensité dans la sienne.
Il en profita pour remettre ses cheveux à sa place en targuant à son amie, un sourire d'anxiété et d'amusement à peine perceptible et non dissimulé.
Il ramassait son manteau depuis la cime de ses doigts ensanglantés en crachant un rire saugrenu de bon cœur: finalement, qui d'entre lui et Ràn était le plus mouillé ?

La pluie en était toujours torrentielle, quand il lançait un regard perdu vers l'allée centrale, les trombes d'eau étaient si puissantes qu'on ne voyait pas à cinq mètres devant soit et la sensation d'épines glaciale percutant la peau n'en était pas moins désagréable.

De ce fait, il tendit de nouveau sa main à Ràn, une main franche mais timide, de façon à l'emmener dignement manger des Dangos.
Pour le peu qu'elle ait accepté où décliné cette offre, il se serait mis à courir, tel un gamin, l'autre main devant ses yeux pour servir de parvis, jusqu'à l'entrée de Yoshi-Mochi, où il aurait brutalement poussé la porte pour y laisser entrer la belle Uzumaki afin de ne pas l'y laisser mourir de froid sous la pluie diluvienne.

Bien sûr, il connaissait les gérants pour avoir passé son enfance et son adolescence dans cet établissement. même aujourd'hui, à cours de mission, il venait s'asseoir à une table reculée... la table au bout du balcon, caché de la vue de tous, où commandait encore les sucreries de sa jeunesse.
Il avait dû mal à avouer sa gourmandise par caprice égoïste, fier comme il était.
Néanmoins une chose était certaine, c'est que face au chef de la pâtisserie et de la vendeuse, il n'allait pas pouvoir se dérober, eux qui connaissaient si bien les goûts et les couleurs qui avait pris, lors de sa dernière commande, le mois dernier.
Secrètement, il espérait ne pas se faire trahir par les seuls personnes de cette ville qu'il continuait de côtoyer dans le plus grand des secrets.

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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 11 Sep - 18:31






-Konoha, début de la journée-

Ràn-Itachi-PNJ



«  Kon'nichiwa, yōkos... Hein ? »

Si Yoshido-mochi était connu dans tout Konoha pour ses pâtisseries nippones, des délices raffinés sans égales, la boutique était également connue de leurs patrons aussi bons qu'ils en étaient appliqués. Leurs dévotions pour le bien-être et le confort de leurs clients étaient une priorité, aussi, quand les jours de pluies arrivaient, là étaient les seuls moments où ils pouvaient se permettre de souffler, les rush de leurs sucreries savoureuses n'en étaient à point douter, véritablement éreintante.

Et pourtant ce jour-là, tandis que les torrents diluviens battaient férocement la toiture de chaume et de métal, la boutique des meilleurs commerçants de la ville, Yoshido levait le nez depuis la pâte à Anko qu'il s'évertuait à étaler entre deux feuilles de nori, qu'il allait briser puis rouler en boules de façon à faire une dizaines de mochis.
Son nez fin aux narines développées avaient sentis l'odeur du sang par-delà même sa porte de bois et ses petits yeux perçants, voilés par ses paupières plissées et bridées frémirent, quand enfin,
ses doigts experts, stoppèrent immédiatement sa préparation.
Chose qu'il était rare, tant sa passion pour son travail, en était fiévreuse et le pire de tout cela, c'est que sa moustache uniforme, vibrait de mécontentement.

«  - ODAAAAAAA ! »

S’époumonait-il en appelant sa femme en prise avec les seuls clients de la journée.
Oda était une femme rondelette aux courbes aussi généreuses que ses dons de services pour le thé et les pâtisseries, un brin gourmande mais non dans l'excès, elle aussi levait son petit nez tendu en humant prêt de la porte.
Ses yeux s'écarquillèrent sous leur fin rideau de chair, puis n'y tenant plus, elle s'excusait auprès de ses clients, platement, en leur disant qu'elle allait devoir, soit fermer boutique, soit mettre un panneau afin qu'une classe VIP puisse prendre leurs aises dans leur boutique.

Les clients ne s'en offusquèrent pas, loin de là et apprécièrent l'idée du panneau Nippon. Rien au monde ne saurait les déloger de leurs gourmandises sélectionnées avec choix et préparées avec les flammes d'une passion avide.
Oda s'appliquait a coulisser rapidement les panneaux en angle droit et c'est de justesse que le glas fin et léger du carillon de la porte se mit à sonner, augmentant d'autant plus le suspense de ce nouveau client, certainement très dangereux.

Oda fronçait les sourcils, ne manquant pas de flinguer de ses iris d'un noir insalubre, son époux quand elle vit la fille Uzumaki rentrer chez eux, cependant, l'étonnement en était à son paroxysme et elle en devient même très sensible et inquiète quand elle fut précéder par Itachi.

«  - Mon Dieu ! Yoshi ! »
«  - Hey ! Je l'avais bien sentis ! »

Yoshi levait ses mains énormes garnis de pâtes vers le ciel en signe de salut divin, un énorme sourire affichait ses lèvres gercés par l'ardeur de son travail.

«  - Pas trop fort, Yoshi, nous avons des clients je te rappelle... »

Sommait dans un murmure Oda en s'approchant furtivement de la table à pâtisserie, dont la vue imprenable était visible depuis même, le derrière du comptoir à paiement. Yoshido, posa une main sur sa table, l'autre était tendue en l'air en levant son pouce, un énorme sourire sincère et traître montrait ses dents épuisés par son âge avancé.
Le message passé aux jeunes, il posa ses deux mains sur ses hanches, salissant son tablier noir avec la farine et le sucre de ses doigts, salis par le dur labeur.

« - Ne me dis pas ce que je sais déjà, Oda ! Va plutôt lui chercher un bandage !
Et des couvertures chaude !
Oow... Mademoiselle Uzumaki ! Votre frère est passé ce matin, comme à son habitude, il a oublié le paiement.
Ça ne doit pas être facile de vivre avec lui au quotidien... »


Le pâtissier observait un moment le drôle de duo avant d'éclater d'un rire franc et de continuer à malaxer sa pâte à dango qu'il venait échanger contre les six portions de mochis de sa commande précédente, terminée.
In les exposait sur une assiettes aussi longue qu'éclatante, mettant ses pâtisseries en valeur, à n'en point douter.

« - Ça alors... C'est vraiment étonnant. Je te fais ta douzaine habituelle, t'inquiète mon grand. »

Le sourire allongé et explosé jusqu'à ses oreilles, le pâtissier se remis à sa tâche pour faire ses pâtisseries rapidement, tandis que sa femme, Oda, amenait très rapidement dans un tourbillon de couleurs, des bandages alcoolisés ainsi que deux couvertures d'un rose très pigmentés, penchant sur le Fushia.
Elle avait une mine épouvantée, très inquiète.

«  - Mes petits poussins... »

Ajoutait-elle en posant une couverture avec délicatesse sur les épaules de Ràn et en fichant la seconde dans la tronche d'Itachi.

«  - Qu'est-ce qui vous ferais plaisir de déguster chez nous ? Hein ? Je vais vous ramener du Thé pour commencer, avec ce temps, on est jamais assez chauffés ! »

Dès que la commande fut prise, elle s'inclinait brièvement, allant au comptoir pour y déposer ses notes, puis alla préparer le thé tout en servant les autres clients derrière son panneau.
De même, dans sa rapidité de mouvement, elle allait à sa porte pour noter la boutique de « fermée » afin que son peu de clients en soit tranquille.

Elle effleura la table des deux compagnons dans un sourire espiègle et poursuivit son travail acharné sans démordre de sa joie de vivre aussi énigmatique que mystérieuse.


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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 11 Sep - 20:15

En dépit des distances qu'il tentait malgré tout de laisser entre Ràn et lui, efforts plus fastidieux qu'ils n'y paraissaient, Itachi se soulignait d'un paradoxe total dont il en était pleinement conscient et qui l'handicapait plus qu'il n'y paraissait.
Volontairement, il souhaitait laisser Ràn partir afin qu'il ne lui arrive rien à cause de lui. Sans doute trop épris pour se permettre de lui laisser une place dangereuse et mortelle à ses cotés.
D'un autre coté, il ne souhaitait pas s'en défaire totalement, pas maintenant, pas tout de suite. Car malgré leurs grandes différences, en commençant par celle du camps servis, il appréciait sa présence physique et son silence bazardé par quelques paroles futiles, qui en étaient néanmoins agréables pour lui.

Sa compagnie docile, curieuse et innocente l'amusaient et le confortait. Sa présence et son parfum l’apaisaient et le berçait dans une transe de légèreté dont il ne souhaitait pas s'en refuser les caresses.
Sa chaleur et sa gêne l'accablaient en agitant chez lui, des pulsions protectrices et jalonnes, dont il connaissait parfaitement la signification.
L'Uchiha soupirait de lassitude intérieurement, lui qui aurait souhaité ne plus de revivre de situations aussi complexes qu'il n'en avait vécus, se redonnait une tâche lourdes de secrets et de promesses qu'il ne sus, dans un future proche, capable de tenir, tant la situation lui échappait.
Il angoissait de cette situation tout en y trouvant un certain confort, un équilibre fragile, dont il en avait depuis longtemps, reconnu et mandé la fragrance.

Telle une légère brise soufflée dans les cimes sauvages des pins montagneux, Ràn acceptait sa proposition, plaçant avec une étroite délicatesse, sa main glacée dans la sienne.
Il n'en montrait pas, jamais, son bonheur ni ne le fit évacuer sous aucune prestance, que ce soit par acquis de regard où de mouvement.
Se gardant bien de dire où d'ajouter quoi que ce soit à ce moment tant il en était magique et précieux.
Il en nota pour lui-même que la jeune ninja lui était totalement dévote, donner ainsi sa main à un totale inconnu relevait souvent de naïveté.
Eux qui ne se connaissaient pas rendaient la situation plus folle qu'il ne l'imaginait, précipitant les pensées funestes du jeune homme, en angoisses naissantes.

Il ne se laissait cependant pas surprendre par ses propres émotions, tranchant les tons brusques d'un visage pâlit par son anxiété, par un certain sourire charmeur, dont il en fit rapidement taire par pudeur et fierté.
Il resserrait la petite main froide dans la sienne avant de se retourner et de se mettre à courir, courir... doucement puis de plus en plus vite, au rythme saccadé des battements inquiets de son palpitants.
Il souhaitait intérieurement que personne ne la voit avec lui, clairement, il ne la méritait pas, elle ne méritait pas les sentiments sombres, qu'il hésitait à lui offrir. Il en était d'avantage conscient, qu'il en défiait la gravité.

Les mètres les séparant du salon de thé furent avalés à une vitesse folle, Lui qui était apprécié au combat pour sa grande rapidité, fut bien étonné de constater que la jeune femme ne peinait pas du tout à suivre ses pas, bien au contraire.
Lui lançant un regard amusé alors qu'il en était intérieurement perplexe, il augmentait un peu la cadence de ses pas en tranchant la pluie et le vent sous la rapidité de sa course.
Là encore, il poussait un peu plus ses muscles à une rapidité poussée à un stade d'essoufflement malicieux pour le commun des ninjas. Il ne la malmenait pas, mais tenait à comprendre et à sublimer les capacités de la belle.

Ses chausses étaient détrempées de boues et de caillasses quand ils arrivèrent devant le promontoire de bois, couvert d'une tuilerie fine, de la pâtisserie.
Le grand enfant qu'il était, n'était ni essoufflé de cette course, ni épuisé, au contraire, cela lui avait ranimé un peu sa vigueur et son énergie, lui qui s'était ramollis avec cette histoire de douceur, d'amour et de tendresse.

Sa main toujours tenant celle de Ràn, il lui fit gravir la marche du perron pour la garder prêt de lui, toujours plus prêt, jamais trop loin de façon à la protéger en cas de problème.
C'était purement intuitif, mais il commençait à en prendre conscience, bien qu'il savait très bien, qu'elle n'aurait pas besoin de lui sur des bases de combats bancales et simplistes.
Il lâchait cependant sa main quelques instants, le temps de reculer d'un pas, mettant ses mains au niveau de sa chevelure attachée, pour y désengorger l'eau de pluie qu'elle y contenait. Il allait rentrer dans un des lieux qu'il chérissait, il était hors de question pour lui d'en mettre partout, c'était avant tout une preuve de respect profond pour ces commerçants qu'il connaissait depuis sa plus tendre enfance.

De même, il essuya ses chausses convenablement et attendis sereinement dans l'âtre d'une patience d'or, que sa compagne en fasse de même, jusqu'à moment où sa main large et lissée par l'humidité ambiante n'en pousse la porte, où les effluves douces et sucrées semblaient chatouiller ses sens.
Il targuait Ràn d'un regard profond, amusé, amoureux. Sa main poussa un peu plus le pan de la porte pour l'inciter à rentrer, tandis qu'il ne lâchait pas la belle de son regard d'or.

Avec tout autant de douceur, il refermait la porte derrière lui, précédant Uzumaki d'un pas leste et léger, tandis qu'il levait son nez, devenu légèrement pivoine, à cause de sa propre gêne d'avoir... été surpris.
Sa main droite toujours saignante, il la contenait sous son manteau d'Akatsuki qu'il gardait contre lui, espérant ne pas attirer les convoitises de ninjas experts.
Mais son grand problème du moment ne fut pas l'anbu, Orochimaru, Naruto, Madara, l'Akatsuki, Kisame, le monde où tout autre menace physique, mais l'énorme sourire que le vieux Yoshido détenait.
Un sourire qu'il pouvait qualifier de narquois et qui le fichait réellement mal à l'aise, sans parler de sa mimique vulgaire et de ses mains en l'air en signe de prière exaucée.
S'il avait pu se facepalm, Itachi l'aurait fait, néanmoins, il jouait la carte de la neutralité alors que ses joues se paraient tout autant de rouge que ceux de la belle Ràn.

Il chercha son regard sans peine, puis levait ses épaules comme si de rien n'était, préférant passer pour ce qu'il était plutôt, que de nier ce début d’aventure qui faisait leur histoire.
Car après tout, ne dit-on pas, qu'entre le cœur et le sexe, il existe un organe plus puissant, chaotique et insatiable que l'on nomme estomac ?
Il levait ses iris d’onyx vers le plafond en voyant la pauvre Oda s’atteler à un travail acharné, ce n'était vraiment pas la peine de s'évertuer à faire tous ses efforts de constance pour les servir, ils n'étaient pas en couple, il n'y avait ni pression à vivre ni exigence de la part de personne.
Cependant il se tût, observant chaque coin de table, prenant en compte le fait que Yoshido venait de le vendre comme amateur de douzaine de Dongos.

Là, il ne sus quoi dire et en voulu même se cacher, faire demi-tour et fuir.
C'est vrai qu'il était un gourmet des pâtisseries de ces lieux, mais jamais il n'avouerai gober autant de ces pâtisseries exquises en une fois.
Non, en effet, d'habitude il en prenait même plus et gardait le temps pour savourer les choses, mais le fait qu'il aille de la compagnie le stressait sur ce point.
De de fait, il ne fronçait ni les sourcils n'y en ajoutait quoi que ce soit.
En revanche, surpris pour surpris, il posa avec douceur, sa main gauche, chaude et réconfortante, au creux des reins de Ràn, la glissant avec délicatesse le long de sa hanche pour la soutenir prêt de lui, dévoilant une part de possessivité qu'il se gardait de montrer, en publique.

«  - Ne crois surtout pas, tout ce qu'il ce dit. »

Chuchotait-il à l'adresse de Ràn, sur une touche d'humour vouée à détendre l'atmosphère concernant les Dangos, alors qu'Oda était déjà partie chercher les bandages et les couvertures dans un mouvement tellement rapide, qu'il en épuisait notre Uchiha pragmatique.

«  - Tiens, assieds-toi. »

Murmurait-il, en montrant une petite table sur un tatami nippon, dont l'assise se faisait comme d'habitude dans le pays du soleil levant.
A savoir, à genoux pour l'humilité sur le tapis, où en position de lotus afin d'être en accord et en méditation avec les éléments de ce lieu curieux.
La main toujours au creux de la hanche de sa belle, il l'accompagnait au sol, dans son assise, avant de lui-même, aller s'asseoir, à genou, derrière la table, devant la demoiselle.
Il n'en était pas gêné, il passait parfois un peu de temps à manger avec Kisame. En revanche, recevoir un plaid rose-pétant dans la tronche... ça... ce n'était pas une habitude.

La couverture Fushia tombait depuis sa tête sur ses genoux, où il émit un premier soupire de lassitude depuis longtemps, mais cet acte délibéré, était naturel et compréhensif.
Les marchands japonnais ont pour habitude de chouchouter leurs clients, par contre, ils n'ont pas l'habitude que les enfants leurs renvoient la couverture dans la tronche quand on leur offre.
Cette façon de jeter le plaide sur Itachi était donc de bonne guerre et cela se voyait, notamment, sur le grande sourire qu'Oda avait en leur demandant ce qu'ils voulaient déguster.

Itachi suivit le mouvement d'Oda qui était également de fermer boutique et cela le rassurait, sachant que personne d'autre n'interviendrait lors de cette entretient.
Ses muscles se décrispèrent et il pu de nouveau redonner toute l'attention à Ràn en oubliant les deux maîtres des lieux.
Conscient qu'il y avait des inconnus cependant, il baissait son ton de façon à ce que seule son accompagnatrice ne l'entente.

«  - Pour en revenir à ce que tu disais tout à l'heure, je viens assez souvent ici, à raison d'une fois par mois, quand on nous permet de sortir entre nos missions.
Je suppose, j'arriverais à trouver ce lieu, même les yeux bandés. »


Et sans parler de son Sharingan bien évidemment, cela faisait tellement longtemps qu'il venait ici, qu'il affectionnait presque autant les dangos, que son petit frère.
Oda revenait à la table en déposant une trousse blanche et des bandages, puis repartie telle une fusée en grommelant le nom de son époux.
Itachi l'observait s'éloigner en bougeant lentement sa tête de la droite vers la gauche, consterné. Néanmoins, il avait de quoi nettoyer sa plaie à sa main, n'en demeurait pas moins qu'il attendait impatiemment sa douzaine de dangos.
Sans bouger autre mesure, il poursuivit sa lecture du visage de Ràn en poursuivant dans un souffle :

«  En tout cas, on peut dire que le rose éclatant, te va au teint. »

Petite pique d'humour qu'il marquait non sans dissimuler son amusement en un sourire curieux et léger.
Cependant, ces quelques secondes s'effaçaient sous des traits un peu plus solennelles, il venait de se rendre compte qu'il avait tant de choses à demander, d'intérêts et de curiosités  concernant Ràn, son frère Naruto, Konoha et même les dangos, qu'il ne sus pas, par où commencer.
Faisant fit d'un léger silence, il targua Ràn d'un regard épris, lui laissant le loisir de la conversation sur les sujets qu'elle voulait mener.
Après tout, cela serait certainement plus saint et moins perturbant que ce soit la demoiselle qui s'enchérisse de sa curiosité sur lui, car l'inverse pourrait porter à confusion.
Et cela, Itachi le savait bien, d'où le fait qu'il n'allait pas poser de questions ni s'intéresser à Naruto ? Il était ici avec Ràn, et rien d'autre ne saurait l'en combler de joie.
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyLun 23 Sep - 16:10

Sa dernière venue datait d'il y a trois semaines, Itachi s'en souvenait bien, il y avait des anames dangos, à la pâte de haricots rouge, mais aussi des Daifukus fourrés chocolat.
Habituellement seul, la solitude l'étreignait dans un aura de sérénité, lui permettant ainsi, de souffler entre deux missions.

Souffler, le mot était juste, étant donné que les commerçants chez qui il se rendait, lui permettaient de faire tourner leur chiffre d'affaire avec les quantités colossales qu'il commendait à chaque fois.
Akatsuki ne payait pas si bien que cela, le fond des actes individuels, s'étaient transformés en une joute d'équipes.
Les membres étaient devenus une famille, basée sur une mauvaise notoriété qu'on leur attribuait par rapport aux meurtres qu'ils exerçaient.

Meurtres nécessaires, à la prolongation de la paix, à l'arrestation des complots politiques et à la menace des territoires.
Aussi, tuer le clan Uchiha pour l'ainé, n'en était point une formalité, mais un ordre, dont il en gardait encore les stigmates profondément enfouis dans chaque parcelle de sa peau.
Un jour, il serait également demandé à tuer Naruto et peut-être la jeune fille avec qui il avait accepté de passer un peu de temps.
Cependant, même si le devoir doit toujours être prioritaire et tant bien même, s'était-il proclamé gardien d'une paix idyllique, Itachi s'octroyait le luxe du refus.

Pour une question d'étique, après tout, il existait bien des moyens de soustraire des Bijus de leur hôtes. Et les assassiner impunément ne faisait pas partie des ses obligations.

Pris dans ses pensées nauséeuses, en observant la couverture fushya entre ses mains humides, dont l'une rendue écarlate par sa blessure, ses sourcils se froncèrent assez légèrement, indiquant ici, un état de réflexion probablement plus intense que d'usure.
Car si ce lieu, ce magasin de thé et de pâtisserie était une bonne planque pour lui, qu'est-ce qui lui garantirait l'affirmation qu'on ne viendrait pas un jour, à le capter.

Les commerçants eux, n'avaient pas cherchés à comprendre si son acte impure, celui d'avoir tué tout son clan, avait été délibéré, fou, où impie, mais une chose était certaine, ils étaient les seuls à ne pas l'avoir jugé, mais également, les seuls à ne pas se plaindre de sa venue, ni à alerter l'anbu quand il prenait disposition dans leur locaux.

Au fur et à mesure du temps, il était comme devenu, à force de l'apprivoiser à coups de pâtisseries, lui aussi, leur petit. Un petit de grande taille, certes, mais sa façon de se comporter tel un chat, avec silence et respect, en prenant le temps de venir chez eux, alors qu'ils pourrait aller ailleurs, avait facilité leur relation.
Oda s'était même étonnée à la longue, des rumeurs du comportement d'Itachi contenant l'hécatombe familiale, cependant, le secret en demeurait toujours entier, autant pour eux, que pour Ràn.

Le méprit était compréhensif, la haine et la colère une habitude, mais la neutralité et l'acceptation avaient finis par lui prendre un poids sur ses épaules déjà bien assez rabaissées par le monde.
Oda avait finit par comprendre que, le jour Où Itachi ne reviendrait pas dans leur pâtisserie, c'est qu'il ne pourrait plus revenir du tout.
C'était la raison pour laquelle, elle appréciait également, de profiter de ce client spécial, un peu au titre d'un fils, épuisant sa patience avec des discours ponctués de grandes phrases et l'endormant avec des histoires totalement invraisemblables.

De ce fait, Itachi n'avait pas refusé ni montré aucune animosité contre Oda, qui lui avait tenu une couverture Rose, conçu pour les clientes, alors qu'il y avait bien les bleus pour les hommes.
Il s'agissait là d'un détail mince, que notre Uchiha n'avait pas manqué.
Et puis, il avait autre chose à faire que d'apporter son intention à un vulgaire bout de couverture, pour le tant soit peu qu'elle pouvait lui apporter quelque chose, étant donné qu'il avait déjà bien assez chaud comme cela.
Le regard de la belle lui apportait un rayon de soleil, une brûlure dans son cœur brisé et asséché, dont il n'avait pas envie de s'en lasser.
Jamais.

Alors cette couverture, il ne la mis pas.
L'oubliant même sur le ton humide de son pantalon détrempé, tandis qu'il l'observait, par ses grands yeux d'encre, totalement épris et impressionné par cette jeune fille qui osait lui prendre sa main pour le guérir de sa blessure.
Il avait bien sûr, tendu un léger sourire à peine étiré sur sa peau quand elle l'avait charrié sur la couverture rose, d'où le fait qu'il avait hésité à la mettre, cependant il avait également une fierté et une notoriété à préserver, et ce genre de fantaisie ne faisait pas partit de ses plans.

Cependant, là où sa fierté était malmenée, c'était surtout, quand le coton imbibé lui avait effleuré la plaie, car même si Itachi était un des meilleurs ninja de son époque, sachant même nier et réfuter la douleur quand elle en devient acerbe et insolente... Ce petit bout de coton lui tiraillait méchamment la peau.
Il trouvait cela étrange, sa main ne se crispait pas cependant, mais ses muscles se mirent à tressaillir quand elle avait finis par ajuster les premières caresses sur sa blessure empourprée.

Elle s'excusait et ça le gênait d'autant plus, ne sachant pas où se mettre, il finit par laisser tomber sa tête sur sa propre poitrine, en cachant son visage par le voile obscure de ses cheveux, lui permettant de cacher les expressions tiraillés de son visage, qui commençait à céder sous ses airs, habituellement neutre.
La blessure était vive, il était rare en général qu'Itachi loupe une cible, alors quand c'est lui qu'il vise, autant dire qu'il n'y va pas de main forte, resserrant sa mâchoire en faisant légèrement crisser ses dents, silencieux, il commençait à s'habituer à la brûlure que l'alcool lui causait sur sa main, quand il sentit sa blessure se raviver quand elle souffla dessus.

C'était pire qu'une brûlure, déjà qu'il avait dû mal à contrôler les flammes ardentes de son cœur à ce moment précis, alors cette épreuve de sa peau et de son corps ne lui plaisait pas du tout.
C'était trop de paradoxes à gérer, entre la base saine de la douleur et malsaine de l'excitation.
Déglutissant, il patienta de longues secondes, pour lesquelles Oda passa leur donner la commande, le thé et les dangos.
Nageant en pleine perplexité, il finit par soupirer de lassitude en remontant sa tête et son regard acéré vers sa main.
Sa main, n'était pas la seule à obtenir le terme de « bandage » à ce moment, aussi, se mit-il à respirer un peu plus longuement, de façon à refroidir ses ardeurs, reprendre ses esprits, et par la même, sa main, dont les doigts de son autre, vinrent à examiner le tissu soigneusement plié et enroulé.

Il en admirait sans en comprendre pourquoi, le travail de la demoiselle, plissant légèrement ses paupières par humilité tout en baissant sa tête avec noblesse, il entonna un murmure non dissimulé
«  - Merci beaucoup... »
à l'adresse de la demoiselle, tandis qu'il remontait avec autant de lenteur son visage un peu moins pâle et un peu plus décontracté, bien qu'il en était toujours tendu de gêne à un autre lieu.

Son regard charbonneux balayait la table des mets et des boissons chaudes, évitant de ce fait le regard de Ràn pour le moment, il se sentait gêné, c'était pour ainsi dire, pas le moment de croiser son regard et de devenir aussi écarlate qu'une pivoine.
Sa gêne totale ne passait pas aperçut par les commerçants cependant, Oda avait finit par se tordre de rire, demeurant malgré tout silencieuse, affublée et assise sous le comptoirs, son mari levant les yeux vers le plafond en maudissant sa femme.

Après quelques secondes à observer le gros de la commande, le brouhaha des clients qui allaient sortir ainsi que le fin tintement du carillon le fit sortir de sa torpeur.
Le même glas du tintement de clochette que les membres de l'Akatsuki, de même, parce que ce rapprochement n'était certainement pas une coïncidence, toutes gênes et rougeurs se mirent à le quitter, de nouveau il avait repris l'opale de son teint et la neutralité de son visage.
Ses iris d'encre se jetèrent vers l'arrière, vérifiant qu'il n'était pas possible qu'on puisse les voir, lui et Ràn au travers de ces panneaux coulissants derrière lesquels ils étaient, plus où moins voilés.

Méfiant, il monta ses coudes sur la table, enlaçant ses propres doigts en posant son menton sur la cime de ses mains, dont les nerfs commençaient à ressortir, en vue de son état, alarmiste.
Toujours caché par sa sérénité marquante et sa neutralité à toutes épreuves cependant, il avait toujours l'attention focalisé vers la porte.

Résidait UNE personne qui n'avait pas franchie la porte.
Il ne prendrait pas le risque de discuter avec Ràn ouvertement tant que de type était présent, du moins, il ne voulait vraiment pas laisser le doute planer quand à sa présence, ici.
La tension était légèrement palpable quand l'homme avait finit par exercer quelques pas vers leurs panneaux.

«  - Ràn ? Tu sais où est ton frère ? »
Les stigmates de la colère avaient finis par ronger le visage d'Itachi, ses paupières s'étant immédiatement rabaissées et son nez s'était orné de quelques rides de la haine. Cette voix, il la connaissait d'entre toutes, Kakachi Hatake.
Itachi patientait, sa respiration si elle eut été longue, s'était écourtée, ravivée, cependant il fallait jouer le jeu et faire attention à ce qu'aucun doute n'effleure l'esprit de ce chunin.
Itachi n'avait pas envie de relancer le combat, le premier s'étant soldé par l'envoie rapide du Chûnin à l'hopital, le prochain combat n'en serait pas moins brutale si ce n'est sanglant.

Se remettant droit, dos voûté par sa nervosité, sa main gauche attrapa le verre, s'il eut été le droit, il aurait sans doute été découvert, alors que des ninjas gauchers, ça ne cours pas les rues.
Il finit par boire sa première gorgée, brûlante, lui déliant la gorge en lui insufflant assez d'énergie pour démarrer au quart de tour si les choses tourneraient mal.
Après un échange ou peut-être un silence, de nouveau la voix tonna.

«  - Ah... Bon je vois que tu es occupée, merci Ràn. Ah et au fait... Ne traîne pas avec n'importe qui, d'accord ? »
Un conseil paternel sur un ton de bonne conscience qui ne plaisait pas non plus à Itachi le possessif, quand enfin la porte et le carillon sonnaient à nouveau, il se tenait droit, les sourcils froncés, le regard légèrement tendu vers la gauche de façon à examiner les ombres, l'énergie, la lumière et tout ce qu'il y avait autours de lui.
Quand enfin, il fut certain que Kakachi soit partit, il posa sa boisson, qu'il avait vidé d'une traite et se mit debout, sans offrir aucun regard à Ràn.
Il avait apparemment changé en moins de temps qu'il n'en fallait.

Cependant, il devait partir, à contre-coeur.
Si Kakachi était venu jusqu'à Ràn, c'est qu'il y avait une raison précise, car l'Uchiha ne croyait pas aux coïncidences.
« - On va devoir reporter cette discutions une prochaine fois. »
Son ton était devenu froid, tranchant, plus rien à voir avec ce dont il avait fait preuve envers sa belle, quelques secondes auparavant.
Sa main droite vint sèchement tirer un billet dans la poche de son pantalon, ses jambes se fléchirent et il se retrouva à mi-hauteur, posant le billet sur la table.

« - Veux-tu bien me rendre un service, s'il te plais, Ràn ? »
Ses prunelles d'ébènes s’attendrirent sous le nom prononcé et le reflet de ses propres yeux d'émeraudes. Murmurant d'une voix étouffée, il lui confia ces quelques mots d'une voix basse, de façon à ce que personne d'autres que eux n'entendent ses palabres. Tel un secret insalubre dont ils en étaient tous les deux témoins.

«  - Ne sors pas. Pas avant que ton frère ne soit venu te chercher. »
Il posa son index sur le billet en l'amenant au milieu de la table d'une façon douce et feutrée.
Kakachi l'avait percé à jour, c'était certain, après tout, il avait ses chiens pour lui affirmer son odeur sur ses chausses dehors, mais également son aura du Sharingan, lui-même pouvait s'en servir pour le reconnaître.
En sommes, il devait partir afin de ne pas donner plus d'ennuis à ces pauvres commerçants, ni à Ràn.

Ses prunelles noires observaient Ràn sans la lâcher une seule seconde, il contemplait son reflet, sa grâce, chacun de ses détails, se permettant de tout conserver dans sa mémoire pour ces prochains jours de pluies où il saurait désormais, qu'il ne serait plus aussi seul et maudis par les autres.
«  - Promets-moi, s'il te plais. »
Ajustait-il en en feintant un léger sourire tant elle demeurait aussi rayonnante qu’irréelle à cet instant.
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MessageSujet: Re: Tuez-les !   Tuez-les ! EmptyMer 11 Mar - 1:05

Rp cloturé.

Bonus RP:
• Bonus de mentalité:
Itachi est tombé en Diapason de Ràn, elle est devenue sa nouvelle faiblesse.
Ràn est totalement in love d'Itachi, elle ne comprend pas le sentiment d'amour intense qu'elle ressent pour lui, il est devenu sa nouvelle faiblesse.

• Aucune mission assignée.
• Bonus de Combat:
Ventres remplis, coeurs gonflés à bloc, très bons morales et âmes apaisés.
• Aucun Malus de Combat:
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