-Naruto- Un Noël japonais - ( ouvert)

Mes paupières sont lourdes, cela fait quelques temps maintenant que je cours à en perdre haleine dans ces bois perdus à la recherche d'un éventuel lieu où me cacher pour me subtiliser à la vue et aux sens de mon poursuivant.
J'ai déjà fais le nécessaire concernant mon odeur et mon énergie.
C'est à dire, tout repose sur quelques idées fixes que je me suis faites quant aux paroles et aux façons de faire de Zetsu, néanmoins je voulais savoir si mes pensées étaient justes au sujet de ce putain de face de cactus !
De ce fait, je me suis écorchée le bras et les membres avant de partir, permettant ainsi à N'zoth d'absorber mon derme, mon sang et tout ce qui aurait pu être mis en contact avec ma peau, dans le cas où, on m'aurait mis quelque chose sur la peau, invincible, qui permettrait à Zetsu de me repére, où que je sois.

Pour le moment, il n'a pas l'air d'avoir capté que je me suis subtilisée de cette putain de grotte, comme si rester là-dedans pouvait m'aider à quoi que ce soit ! Je ne suis pas une putain de princesse précieuse qu'on retient malgré-bon-gré pour soit!
Je ne sais même plus le temps que j'y suis restée ni la saison dont nous sommes, cependant à en croire l'immense manteau de neige et de glace qui recouvrent chaque pins et conifères de cette forêt, mais également le froid mordant qui fait apparaître la brume glaciale à chacune de mes respirations, je dirais que nous sommes en hiver.
Soudain, j'entends un putain de râle et sans demander plus que cela, je traverse une rivière pour y faire perdre mes pas : cette neige tombe : je n'ai donc pas de raison d'effacer mes pas, ils seront effacés tôt où tard.

J'ai toujours mon masque sur mon visage et mon katana dans le dos, je les ai repris avant de partir, je sais où je vais, je n'ai pas besoin d'un Zetsu où de qui que ce soit à mes côtés.
Et vu que je n'ai pas de RTT, mes fugues bien que très rare, peut-être une à l'année, me permettent au moins de subvenir à mes fins.
Mes doigts de pieds sont glacés dans l'eau de cette rivière mais je continue de courir en faisant un minimum de bruit, sautillant entre les rochers en évitant les clapotis, je demeure silencieuse pour le reste et au bout de longues minutes, je finis enfin par arriver sur un chemin de commerce.

Putain, mais je suis où bordel de merde ?! Putain de Kamui !
Je mets une main devant mes yeux, je ne devine ni le nord ni le sud, le ciel est gris et les flocons tombent drus. Je n'ai que trop peu de temps devant moi pour aller à la ville la plus proche et … Y mettre un souque pas croyable.
Je me mets doucement à marcher, c'est seulement au bout d'une bonne heure dans laquelle je me perds sur ce chemin, claudiquant en tapant dans les cailloux pour rompre ce putain de silence glaciale que j'entends des chants s'élever dans les environs.
C'est quoi ce merdier ?
Je lève le nez de ma route et au loin, je vois un village doté de plusieurs lumières, je ne distingue pas très bien de quoi il s'agit, mais je vois bien qu'il y a de la vie et de la fête là-bas.

Je lève un sourcil sous mon masque, surprise par ce genre de manifestation chaleureuse, tandis que des chants de Noël me viennent agréablement à l'oreille.
Je continue de marcher en cette direction, quand doucement, des souvenirs viennent hanter ma mémoire...


Cela fait un an maintenant que je suis dans ce putain de village de la feuille cachée !
Un vrai trou du cul du monde !
Ça des arbres, des forêts, de la feuille, y en a en veux-tu en voilà ! Et même au comble, j'ai réussis à trouver des glands ! Dommage qu'ils poussent pas sur les arbres ceux-là !
J'ai bientôt douze ans, je suis partie de Kiri quand j'en avais Dix, c'est la nouvelle Misukage qui a tenue à me faire partir pour des questions politique dont je tairais le raisonnement totalement inintelligible. Bref, me voilà encore à pester ma magnifique bonne humeur en sortant de chez maître Chosokabe en observant ce putain de ciel gris.
Je dors chez mon maître eh ouais qu'est-ce qui a ? J'ai pas de domicile ici, les seuls lieux où je peut être tranquille pour dormir, sont chez mon amie Ràn, quan dy a pas son putain de frère, et chez mon maître qui a accepté de me louer son placard pour que je puisse dormir confortablement.
J'appelle ça un placard, mais y a la place pour une couche et une table de chevet, je ne demande rien d'autre, rien que ça déjà, c'est le grand luxe : Je n'ai pas besoin de beaucoup, quand on sait qu'à Kiri, le sol glacial peut être notre propre foyer.

Bref, je m'étire, je ne porte pas de masque aujourd’hui, j'ai décidé d'aller voir Ràn pour lui demander ce qu'elle allait faire aujourd'hui, puis d'aller insulter ce bâtard de Sasuke pour le faire hurler un peu et pourquoi pas après cela, chercher la merde en provoquant deux où trois pélos en duel ?
Une journée bien remplie en soit, comme je les aime, la routine quoi.

Sauf que tout dans la ville est paré de rouge, d'or et de couleur bien vives comme il en faut. Je lève un sourcile, perplexe : il y a un problème les gars là...
On est dans un village ninja soit, un village caché ! ALLO ?! On est supposé être caché à la face du monde, d'où vous mettez des horreurs pareils en érigeant des putain d'énormes sapins dégueulasse avec des guirlandes affreuses pour attirer l'attention ?
J'ai mal à la tête... Ce paradoxe entre les ninja et leurs goût pour le luxe finira par me tuer d'épuisement un jour.
Je hausse les épaules en levant les yeux vers le ciel, et puis leurs cultes j'en ai rien à faire finalement, s'ils se font buter à cause de leur conneries, j'en aurais rien à carrer, c'est pas mes responsabilités, ils ont un kage, il sait ce qu'il fait.

Les bras derrière la tête, j'avanc eà pas feutré en croisant Shikamaru, la tête bien remplie de la classe, je lui fait brièvement un coucou de la main, il est avec le gros porc, bon dans l'ensemble ils sont sympas, mais je n'irais pas jusqu'à leur serrer une poignée de main.
Ils semblent heureux, j'ai du mal à saisir l'entrain et la joie qu'ils éprouvent, j'ai beau me triturer les méninges, observer les dates, le 24 décembre ne m'interpelle absolument rien.

«  - Encore une fête commerciale à la con, où le but est sans doute d'acheter, de consommer le plus possible de conneries... avant de faire en sorte que tout le monde s'entre-tue j'imagine... humm.. ? »

J'arrive enfin devant chez Ràn.
Je sais que ses parents m'apprécient pas énormément, c'est à cause de mon bras, mais Ràn à décidé de ne rien en avoir à foutre, alors pour éviter d'attirer les colère de ses parents, je fais toujours en sorte qu'ils ne sachent rien, ça lui évite bien des problèmes... Qu'elle a déjà avec son putain de Kyubi.

J'observe d'un œil avisé la fenêtre de sa chambre, allumée, levant mon nez aquilin débordant de tâches de rousseurs jusqu'à mes paumettes rougies par le froid, j'avise un léger sourire avant de me pencher et de me saisir de la neige qu'il y a à mes pieds.
Comme tou tle monde je porte une sorte d'attirail de ninja avec les doigts de pieds rougissant dan sla neige à chaque seconde.
Les mains rougissent au contact de la neige, je forme une boule au bout de mes doigts, lourdes et compact.

Puis je la lance sur la fenêtre de Ràn, ça fait un raffut pas possible.
Je vois une ombre bouger dans le corridor, est-ce elle ? J'ai des étoiles plein les yeux, je l'attends.
Je m'abaisse une seconde fois, attrape un boule de neige de nouveau, un peu plus grosse, vise cette-fois l'ouverture de la fenêtre,d e façon à lui fiche une boule dans la tronche. 
Je balance celle-ci de toutes mes forces de façon à faire mouche.

Quand la boule est lancé, j'esquive un énorme sourire en trépignant sur place, putain mais tu vas descendre connasse ? On a un entraînement à paufiner toutes les deux ! En plus j'ai envie de te faire bouffer la neige et pas que par la bouche !