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 Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé

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Røgette
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Røgette


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MessageSujet: Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé   Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé EmptyMar 24 Déc - 21:31

Mon nom est Chaos
"Madara - Kamikaze"


Et toi, mon cher ami, qu'en penses-tu ?

Mes mains délicates mais protégées par la noblesse d'un cuir dépeint de sueur et de poussière, mes doigts lestes et fragiles, telles des arcs crochus, tremblent.
Il se lèvent avec une légèreté indicible, récoltant les ferventes pièces d'or et de cendres qui tombent non-loin de mon corps chétif.

Je doute.

Il pleut un sable pourpre et dorée, mes gants grisés par l'usure et blanchis par l'écume de mes efforts lamentables, le laisse s'écouler d'entre mes doigts crochés par l'amertume et la colère.

Qui suis-je pour laisser ces traîtres de Kage défendre l'alliance Shinobi qu'ils clament légitime ?

Pourquoi les as-tu laissé faire ? Quel est ce doux poison que je nommerai doute, qui ose ronger ma chair ?
Es-tu sur d'avoir appuyé sur le bon leader pour d’adjuger ?
Comment peux-tu savoir, Tobi, mon ami, que je te serais encore Loyale ?
A en crever, à m'en damner, à m'en ronger ? Quelle puante et faible confiance !
Et tandis que je me ronge dans un chaos lamentable, je me surprends à songer, à supplier dans l'un des derniers retranchant encore lucide de mes songes intempestives :

Qu'aurais-tu fais à ma place ?

Sans atouts, sans aide, sans RIEN pour te défendre, Lion limé de tes griffes et ôté de tes crocs, dont le rugissement foudroyant n'en est plus qu'un fin soupir d’asphyxie, roulant en sanglot épouvantable le long de ta gorge étouffée ?

J'esquisse un faible sourire, mi sadique et malfaisant, tandis que mon poing se resserre jusqu'à en écraser les dernières miettes de sables qui grincent de pardon, entre mes phalanges brutales.
J'ose imaginer sur un ton condescendant, que tu dois avoir fort à faire avec Kyubi et ces abrutis de Bijûs, si ce n'est du plaisir, j'ose espérer, qu'au moins ton combat sera des plus amusants.
Parce qu'ici, je me fais vraiment chier.

J'observe au loin, très loin... trop loin...
Une touffe rouge s'astiquer sous un soleil de plomb contre l'un des revenants qui à l'air d'être son paternel, il y a une putain de vague d'or et l'autre de sable allégé si j'en comprends mes intuitions.
Les autres Kages revenus à la vie par Kabuto sont déjà scellés et il pleut du sable.
C'est vraiment un temps à manger des morts, Tobi-chan ! Pff !
Franchement, pourquoi tu ne m'as pas plutôt chargé De Hachibi et de Kyubi ?
Tant qu'à surveiller des cadavres qui se prennent pour des gosses, autant me demander d'aller récupérer un poulpe qui se prend pour le roi du Rap, tu ne crois pas ?

Mes iris incandescent, brun aux reflets d'ambre se lèvent avec convoitise vers le sable d'or qui finit par se taire sous les rugissements royaux du chakra inébranlable de Gaara.

Tout à coups je lève un sourcil d'étonnement, tandis qu'un étrange sentiment m'effleure l'échine, un chakra que je connais se manifeste de nouveau dans le coin.
Une énergie qui est aussi suspecte qu'elle n'est facile à connaître pour une petite garce, aussi curieuse et rusée que moi.
Si cette énergie était d'une couleur attitrée, je lui donnerais le violet.
Le violet agressif et venimeux, mais également éclatant et spectrale, plein d'énergie, sournoise et ténébreuse, une couleur que je déteste et qui te sied très bien...

mon énorme sourire machiavélique étire la teinture rouge de mes lèvres tremblantes d'excitation:
«  - Kabutoooo... »

suçurais-je de colère, par mes lèvres peintes de rouge-guerre.
Je me rappelle toutes ces fois où t'as essayé de me prendre mon adn, et où tu m'as prise pour une grande naïve.
Oorochimaru t'avait mis en garde, malgré les convoitises, je n'ai jamais été un cadeau pour personne. Parfois je heurte, je blesse, je fais souffrir mais surtout, j'offre une mort inéluctable en guise de salut.
Et tu sais quoi Kabuto ? Le pouvoir n'a jamais été salutaire.
En revanche... le Gambaï de mon Héros le sera...

«  - Baka... »

Mon arme, le Gambaï de Tobi.. Bon Madara en vrai, est curieusement accroché dans mon dos, lame de la faux, à tirer vers le bas, de façon à le dégainer bien plus rapidement que nécessaire.
En me regardant on pourrait tout simplement ne rien comprendre, je suis une figure d'art, on me regarde et on ne me touche pas, Je me suis apprêtée pour ce combat, comme s'il s'agissait du dernier de ma vie.
Moi qui avais pris l'habitude d'être un homme et de me travestir pour duper Akatsuki, me voilà à en faire brûler les rideaux du théâtre d'une tromperie, auquel je m'en suis moi-même enflammé les ailes un nombre incalculable de fois.

Parce que je suis connu dans le Bingo Book comme étant Cami, le samuraï dégénéré. Alors autant dire que je me suis employée à maintenir ma réputation de détraquée du ciboulot avec l'énergie du désespoir.
J'aime l'idée qu'on me pense être un homme, à vrai dire, j'ai peur des mâles, alors en être un évite bien des surprises... qui peuvent être de délicates incompréhensions.
Dalleur j'ai beau avoir fais des efforts coté physique en rehaussant les couleurs des yeux et en ajoutant des clochettes d'Akatsuki dans mon lacet rouge retenant ma chevelure écourtée, je porte toujours ce putain de pantalon d'Itachi sous mon kimono de combat, un peu trop décolleté à mon goût pour une fille.

En bref, je pense ne ressembler à rien et je préférerais ne même pas songer à ce qu'un gars pourrait penser à ma vue. La seule chose qui m'intéresse, c'est de voir l'expression de Kabuto en me sachant être une femme et non un homme... Et de surtout... Utiliser ce prétexte, cette utilité, cette feinte mais également ce doux moment de surprise pour annihiler sa mémoire et connaître le sort d'annulation de la résurrection des morts.

Parce que vous croyez vraiment que je n'ai aucun but à me trimbaler comme une greluche dans ce putain de sable, loin de mon chef ? … Bandes de naïfs !
Je suis une femme, je suis une maîtresse en mensonges, en illusions et en tromperies, je n'ai pas besoin de Sharingan pour cela !

Je tourne Mon visage recouvert d'un chapeau conique en bambou doté de grelots vers l'origine du chakra manifeste.
Je me rends compte que Kabuto tente de nouveau de faire revenir un mort à la vie, seulement... Il n'en reste qu'un dans ces dernières cartes, à mettre sur table.
Mes prunelles s'agrandissent et mes paupières vibrent d'une intensité réelle, le saligaud ! L'enfoiré ! L'encul...

Il avait déjà montré son cadavre à Tobi pour le faire chanter et le tenir par les couilles, dans le but de manipuler mon Sempaï.
Je grince les dents.
Je dois désobéir pour sauver l'honneur de mon ami, et éviter que ses plans tombent à l'eau.
Je dois intervenir et pourtant... Je dois obéir et étendre le Signal du Jubi pour prendre les Kages à revers et supprimer leurs essences et leurs chakras.

Je réfléchis vite-fait, je ne suis pas chef, mais je dois prendre l'initiative de façon intelligente, afin qu'elle ait le plus d'impact positif dans cette guerre.
Je sais que je n'arriverais pas à retenir le dragon de son tombeau, je n'arriverai même pas à capturer Kabuto, peut-être seulement pourrais-je le toucher ? L'effleurer ? Je n'aurais pas le temps de l'annihiler, l'urgence fait que je n'aurais pas la place pour l'effet de surprise, mon propre plan tombe à l'eau.

Kabuto est très fort, sans le savoir il a mis tout mon plan en déroute en simplement manifestant sa présence et en prenant la possession d'un clone.
Mon cœur, ma poitrine et ma cage thoracique se gonflent d'une énergie d'une noirceur sans pareil.
Un poison terrible sème pour la millième fois son mal dans l'âtre de mes veines brûlantes : la jalousie.
Mes Getas nipponnes m’amènent silencieusement et promptement vers l'origine du chakra de Katubo, je sais que je n'aurais pas le temps de couper le mal à la racine.
J'ai l'endurance et l'énergie pour encaisser, mais n'ai pas la rapidité. Alors je vois ce putain de Mû de dos, mes grelots ne font pas encore de bruits tant j'ai bien appris mes leçons avec Tobi-sama.

Mon pieds droit pivote soudainement sur le sable brûlant, ma peau s'échaude et se blesse au contact mou et épais du sol.
Il y a un énorme cercueil dressé devant moi et juste dans l'embrasure, un dos et une tête avec des bandages, c'est Kabuto, je le sais je le sens! Il n'a plus rien du Kazekage ! Pour le tant sois peu qu'il ait déjà été scellé, cela dit, les clones sont si facile à faire pour le commun des ninjas...

Je reste silencieuse, bien que mes iris d'ambre, restent figés de détermination vers ma proie, mes gants écument d'efforts en faisant entonner le chant de l'acier et du fer.
La lame que je dégaine, est tirée par une chaîne de noirceur, la faux s'apprête à s'abreuver de sang, le gambaï derrière l'échine à sonner le corps fuyant pour le briser. Que j'aime ces armes à l'apparence iconiques, ancestrales et terriblement brutale!

Mais au moment où je passe à l'offensive, réussissant à épouser l'un des bandeaux avec la célérité de ma lame, embrassant le sable par le dégagement de ma puissance de frappe, baisant le vent dans un soulagement d'éternité, Le chakra de Kabuto cesse d'être, irrémédiablement.

Un craquement effroyable s'entend depuis la boiserie funeste du cercueil et je ne puis à mon tour, malgré toutes ces années d'entraînement à être un homme et à apprivoiser mes émotions, retenir mes iris de trembler.

Mon corps se réceptionne avec l'habitude des combats, leste, léger, précis mais hélas, d'une lenteur à m'en faire rager d'une honte incandescente.
Mon bras n'a pas finit d'exercer sa coupure qu'il entame un second bandeau dans l'espace, ma seconde main va cependant cueillir droitement sa hanche et briser sa jambe dans la surprise la plus totale.

Mes iris tremblent, mes musclent sont à l'apogée de leurs efforts, je suis en train de me réceptionner sur ce sable et Kabuto en Mü, à essayer comme il peut de se dégager de ma prise...
... Quand les premières échardes du cercueil tombent devant nos iris comme une pluie d'étoile funeste.


Spoiler:
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Rinkyu

Rinkyu


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MessageSujet: Re: Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé   Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé EmptyMer 25 Déc - 21:43

Mon nom est Chaos
"Madara - Kamikaze"

Je les entends, les mises en garde de mon père. Je les perçois, inquiétantes et insistantes. Il y avait dans sa volonté de m’enseigner une énergie presque effrayante. Et tout ce qu’il me disait pouvait se résumer en une seule idée très claire qui était d’ailleurs sa phrase ultime de toutes les longues séances de mise en garde : « Le clan est ton seul allié ».

Pourquoi ses souvenirs remontaient-ils à la surface aussi soudainement ? Même dans l’ombre de la mort, lieu où voguaient les voyageurs perdus dans l’abîme de l’oubli, pouvait-on seulement avoir des regrets ? J’étais pourtant persuadé qu’ici, dans ce monde des ombres, rien ne pouvait m’atteindre. Aucun son, aucune idée, aucune pensée. Juste un calme béant et un sommeil éternel.
Malheureusement, ce n’était pas le cas.

Ma mémoire me ramenait tout ce que j’avais connu de mon vivant. Mon amitié oubliée avec Hashirama, la haine pernicieuse de son jeune frère, le meurtre rabaissant de mon jeune frère, la haine des villageois de Konoha, un village que j’avais moi-même fondé. La haine d’un clan que j’avais moi-même dirigé. La haine, la haine, la haine… C’était ça, ma seule compagne dans ce monde sombre. Une haine gravitant autour d’une amitié oubliée. Sincèrement, me retrouver dans une telle posture m’agaçait. Un Shinobi de mon rang ne pouvait ressasser et ruminer ces misérables instants. N’oublions pas que j’ai été un brave combattant et que, ma vengeance à l’encontre de ce monde, sera terrible. J’en étais plus que jamais convaincu.

Dans l’obscurité la plus totale, je vis alors une lumière lointaine illuminer les abîmes aquatiques et envahir les lieux à une vitesse ahurissante. La lumière était chaleureuse, et pleine de vie. Et avant que je n’ai le temps de comprendre ce qui m’arrivait, un chakra qui n’était pas le mien prit le contrôle des lieux jusqu’à me faire à nouveau ressentir quelque chose. Un ressentis… Ce n’était pas quelque chose que j’avais eu le privilège d’avoir. C’était la seule marque de vie qui pouvait exister dans ces lieux morbides.

En un seul instant, je compris ce qui se passait. Une seule explication logique justifiait cet instant. Mon plan était enfin entré en exécution. Certes le petit Tobi était quelque peu perturbé, mais avec des instructions aussi claires que celles que je lui avais données, rien ne pouvait mal se produire. Ma résurrection par le pouvoir du rinnegan était donc effective. OUI, J’ALLAIS ASSIEGER CE MONDE DANS UNE EPOQUE FRAGILISEE PAR UNE PAIX FACTRICE…

Le fantôme des Uchihas était de retour.

Comme un retentissement maléfique, digne d’une élévation d’un monstre fait chair, le chakra malsain s’agitait autour de mon corps, quand soudainement mes yeux s’ouvrirent. La pression du chakra était telle qu’elle dégagea le fermoir du cercueil, le brisant en mille morceaux.

M’extirpant des lieux, je me relevai rapidement, laissant alors luire mon armure rouge sang dont la partie basse se balançait au rythme du vent qui soufflait. J’étais vivant, et bien évidemment, de retour.
Mon regard se balada de ma gauche à ma droite, essayant de décrire la scène qui se présentait sous mes yeux. Et à ma grande surprise, j’étais dans un désert.

Peu de temps après, mon iris s’accrocha à une jeune fille, donc la tête me disait vaguement quelque chose, qui s’attaquait à Mû. Un ancien Hokage, supposé mort depuis bien longtemps.

Aucun Tobi, aucun bijuu, aucune résurrection par le pouvoir du Rinnegan. Rien ne se passait comme je l’avais prévu. Mais pourtant, j’étais bien présent.

- Tobi…. As-tu perdu le contrôle ?

L’homme aux bandes à la jambe brisée, semblait se reconstituer et se relever quelques secondes après l’offensive de la jeune samouraï. Comme des pailles qui se reconstituaient, il revenait à sa forme initiale, son œil luisant au cœur de ses bandes observant dans le sens de la jeune fille un instant.

: Un ennemi ?

Instantanément, il leva son bras et le braqua dans le sens de la jeune femme, ouvrant grandement sa paume de main.  C’est alors que, un cube initialement minuscule se dessina devant sa main, prenant doucement du volume. L’idée de Mû était claire. Il allait simplement éradiquer totalement l’intrus, sans autre forme de négociation. Elle n’était pas dans son plan, et de ce fait méritait de mourir. Il n’allait plus rien rester d’elle, ni os, ni sang, ni chaire, une décomposition absolue de son être.

C’est seulement à ce moment-là que je perçus mon Gumbaï et ma faux dans le dos du guerrier aux courbes féminines. Nul doute alors qu’elle était une alliée, du moins, mon alliée pour le moment.
Effectuant un mouvement rapide, je saisis la main tendue de mû, avant de frapper le centre de son bras du tranchant de ma main. Cette action obligea ladite main à fléchir dans le sens du visage de son auteur. Sans attendre une seconde supplémentaire, je lâchai le tout sur sa face, laissant le cube déchiqueter la tête entière de Mû. Allait-il survivre ? Cela était impossible pour un individu normal de s’en tirer.

C’est à ce moment-là que je m’avançai vers la jeune fille, avant de me dresser devant elle, dos à l’ennemi. Elle avait ce que je voulais et donc semblait plus à même de m’expliquer la situation.

- Tobi, est-ce que c’est toi ? Que se passe-t-il ici ? Pourquoi n’as-tu pas utilisé le pouvoir de résurrection du Rinnegan ?

La question se posait à l’attention de la fille qui avait les armes que j’avais. Et la seule personne à les avoir, était Tobi. Si donc elle les avais, elle devait clairement connaître de quoi je parlais.

Par contre, ce que nous ne savions pas, c’était que, le Mû vaincu – temporairement – n’était qu’un clone parfait du deuxième, qui, derrière un rocher pas très loin croisait déjà sa main en matérialisant autour de ma position ainsi que celle de la jeune fille, des colonnes épaisses et lumineuses, qui n’allait pas mettre long pour représenter un cube.

Une fois le cube parfaitement dessiné, nous pourrions alors être certains, d’être désintégrés dans la seconde où ça sera fait. Une réaction s’imposait, rapidement. Mais laquelle ?



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MessageSujet: Re: Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé   Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé EmptyJeu 26 Déc - 21:16

Mon nom est Chaos
"Madara - Kamikaze"

Kamé pour ce RP:
(1*  Jet de dés pour détection du Mû)

A la réception de mon corps sur la mollesse de ce sable, les pieds bien sur terre et les bras s'entre-croisant inéluctablement, on aurait pu très nettement y voir les rides du lion et de la grande réflexion, strier mon front et l'arrête de mon nez aquilin, bordé d'un milliers de tâches de rousseurs.
Certes j'avais la détermination et la volonté d'écraser Mü tel un vent en poupe, néanmoins, je pensais qu'un adversaire de ce talent, pourrait au moins avoir le privilège d'esquiver, si ce n'est parer une attaque aussi basse et simpliste que celle-ci.

Et pour ainsi dire, mon visage transmettait avec exactitude toutes les questions que je me posais à l'instant même où le Gambaï terminait sa course vers la droite, laissant mon corps chétif se contorsionner légèrement en cette direction, puisque mon bras transportait l'élan de puissance avec laquelle j'avais frappé mon ennemi.
Mon mouvement aurait pû être celui d'un swing de golfeur, pour ainsi dire, jusqu'au moment où mes muscles abdominaux finirent par se durcir et mes bras trembler d'efforts, pour stopper l'élan magistrale de la frappe en plein dans l'air.

Cette arme n'était pas la mienne, j'avais encore un peu de mal à totalement la maîtriser, c'était un fait et cela se voyait, comme les rides relevés de mon nez piqués de rousseurs, en plein milieu de mon visage.
Je ne cachais pas ce jeu-là, Tobi n'avait pas pris la peine de m'apprendre à me servir de ce vieux machin, c'était donc la première fois que je m'en servais en sachant consciemment, ce que cela pouvait bien impliquer et tout en ayant réfléchis au préalable, je savais également les points forts et les points faible de cette arme de duo.

Bras et coudes croisés, les prunelles turgescentes s'enflammant quand j'eusse posé mon ultime attention sur le trou béant que j'avais créer sur l'énergumène devant moi, je glissais là, furtivement, un coups d'oeil suspect vers la lame à ma gauche : la faux.
Le Gambaï en l'air à droite, la faux en l'air à ma gauche, les deux armes étaient littéralement maintenues, sans frémir ni trembler dans les airs.
D'un être aussi chétif que ma personne, on aurait pû évidemment qu'en y être surpris, c'est pas tous les jours qu'une gamine toisant à peine le 1,65cm arrive à manipuler des armes mesurant sa taille et faisant l'équivalent de son poids.
Cela dit, l'expérience et l'entraînement parlent d'eux-même, je ne remercierais jamais assez chaque membre d'Akatsuki d'avoir forgé mon mental et mon corps au fer de leur ambition, aussi hétéroclite et dissemblable cela avait-il pû être.
Mais que voulez-vous ? Akatsuki était MA famille.

En y repensant, la rage et l'énervement me monte au visage.

(1*doute)
Je laisse alors pousser un auguste soupire d'entre mes lèvres tendues, de façon à décrisper les muscles de mon corps dans son entièreté, seul, mon visage à l'allure très expressive, n'ayant de cesse de reproduire les vagues charnelles des questionnements incessant, permettait de voir que j'étais encore dans le coups du combat.
Pour le reste... J'étais Cami, et j'allais faire ce que je fais de mieux, c'est à dire...

Me faire passer pour la plus grande débile extravertie au monde, la plus grosse arnaque qu'Akatsuki n'a jamais pu avoir dans ses rangs après le Tobi.

Madara se mit à maugréer le nom de mon maître, je ne pris pas la peine d'hausser un sourcil en sa direction, je savais qu'il savait.
Mais également... J'étais en pleine réflexion le concernant, car des Madaras, en veux-tu, en voilà, j'en avais vus et touchés en masse à cause du Sharingan de l'autre pélos de Tobi-l'usurpateur.
Le problème, était maintenant de savoir, si ce Madara-là était le vrai où non.
Bien sûr, il y a cette histoire de cercueil qui me permet de stipuler qu'il est le bon, mais aussi le regard qu'il a lancé sur cette arme qui est supposée être la sienne... Néanmoins... en pleine guerre... Tous les coups sont permis...
Et à une énergumène comme moi, une ninja sans Chakra, on peut absolument tout faire gober, c'est donc par la méfiance que j'allais attaquer tous les problèmes qui se penchaient à moi.

Mais commençons d'abord par ce prétendu Mü...
Me remettant en position droite et confortable, faisant craquer mon dos afin de préparer mes muscles à un énorme effort, je me présentais comme une combattante digne de ce nom.

Mes doigts gantés vinrent à se saisir de chaque extrémités des armes avec une certaine souplesse et avec distraction, j'en faisais délicatement tournoyer la petite faux entre mes doigts avec une agilité déconcertante.
Un geste fin, un léger tournoiement funeste et assez sexy du poignet, simple et rapide qui agaçait par le bruissement continue de la chaîne reliée à son manche, mais également... Le son attractif de la lame courbée qui tranchait en continue le vent qu'il croisait tel un moulin.

(1* Jet de dés: Réussite, Kamikaze sait que Kabuto est vraiment dans le coin)
Puis, c'est avec un léger sourire énigmatique sur mes lèvres peintes d'un rouge à lèvre écarlate, je me mis à siffloter gaiement un air qui commençait à me trotter en tête.
Ce même air qui a toujours suivit ces longs massacres, quand j'étais en duo pour Akatsuki.
J'observais dans mon entière étrangeté et gaieté de cœur, Mû créer sa brique blanche sans sourciller ni arrêter le moindres du monde, je dirais même, qu'il me tue et me réduise en poussière, je n'en avais cure, parce qu'un détail ne m'avait pas échappé.
Je continuais encore de siffloter quand Madara, s'était mis dans son sillage, jusqu'à en faire perdre son bras pour le faire s'auto-guillotiner.
Je lâchais un rire saugrenu d'excitation en voyant la scène de l'homme qui se recomposait, tandis que Madara semblait se retournait vers moi pour visiblement se rapprocher.

Je n'ai jamais laissé aucun homme ni aucun mâle s'approcher de moi, et ce n'est pas cette demie-portion de Tobi qui va outre-passer cette règle, que nenni !
Je stoppais irrémédiablement mon mouvement de poignet, attrapant dans le même élan, le manche de la faux dans ma main droite, puis le manche du Gambaï dans la main gauche, la chaîne étant entre deux, se mit à faire quelques cliquetis.
Puis d'un coups, sans aucune raison -devrais-je en avoir?- Je me mis à faire de la corde à sauter en continuant de siffloter le même air.

Le cliquetis de la chaîne était le même, aucune note n'était hésitante, fausse où ne manquait d'énergie, la symphonie retentissait contre le sable inlassablement, comme le tournoiement perpétuel de mes poignets et les mouvements délicats de mes doigts, à décliner lentement les armes de façons à éviter une blessure anodine.
La symphonie de cliquetis était rejoindre par celle des grelots.
Un glas plus doux, plus cristallin et serein sonnait, tandis que les petites billes d'argent allait de haut en bas dans un seul et même mouvement, prouvant mon équilibre parfait à chacun de mes mouvements.

On me sous-estime tout le temps, aussi c'est avec un sourire large et limite triomphant, de l'imbécile heureuse à qui on vient de sauver la vie, que j’accueillais les phrases du dit Madara qui avait l'air, mais totalement paumé !

«  - First... J'ai la gueule pour être un putain d'Uchiha ? ?!
Ai-je, vraiment la gueule d'une citrouille, et de faire plus d'un mètre quatre vingt, tout en muscles et en testostérones ? As-tu été atteint de cécité du cerveau en plus de celui de tes pupilles ? »


Ajoutais-je autant pour moi, que pour l'être, la personne devant moi, qui aurait très bien pû se faire passer pour le vrai Madara.
De haut en bas, à chacun de mes sauts et de ceux de mes grelots, j'observais sous toutes les coutures, l'air à la fois admirative, mais surtout... dubitative, la Madouille, sans me lasser de sautiller et de faire raisonner la chaîne énergisée.

Bon il est peut-être temps de lui expliquer... En douceur, comme la Cami d'Akatsuki que je suis.

« - Mais qu'il est mignon ! Pas toi, l'autre polos derrière ! Moow...
Il faut dire qu'il n'a pas choisis la bonne cible !
Tobi m'a demandé de le suivre afin d'être certain qu'il ne nous trahirait pas.
Et à vrai dire... foi de Cami, je dois avouer qu'il est assez décevant d'encore tomber sur un traître durant la guerre.
C'est d'une déception, sans nom ! »


Je vois bien que la chaîne l'emmerde, aussi, j'augmente un peu plus la cadence en augmentant un sourire d'autant plus charmeur, creusant d'autant plus mes fossettes en faisant rouler ma tête depuis mon épaule, de la droite vers la gauche, au rythme endiablée de mes poignets, infatigables !

«  - On est en pleine guerre.
Tu es beaucoup plus petit, moins musclé, moins chevelu, plus crépu... plus moche et moins ridé. Plus terne et moins édulcoré que ce que je m'étais imaginé du Madara des histoires, je suis très déçue, d'autant plus si tu es un clone envoyé pour me faire cesser le plan de Tobi Senseï... Touche pas à ma chaîne, elle va te bouffer du chakra et m'en donner en plus, tu risques de te faire très mal. »


Un tout petit avertissement de rien du tout, N'zoth faisait vrombir son énergie autours de moi, annihilant toujours toutes sources de Chakra en laissant cette sensation de vertige et d'aspiration d'énergie et de vie perpétuel. J'ai l'habitude, les autres non et... Ça peut parfois... apeurer et surprendre quand il est trop tard : Je préfère prévenir mon potentiel allié, s'il est vraiment Madara.
Avant que l'autre ne mette ses mains devant lui, je lance un regard par-dessus l'épaule de Madouille, en prenant un air serein... ajoutant, avant de pousser un léger-rire cristallin.
Un rire rapide, très léger à mi-chemin entre la moquerie et la condescendance :

«  - Des Madaras j'en ai côtoyés, de toutes tailles, de toutes formes, de toutes chevelures et de tous les tempéraments. Prouve-moi que t'es le vrai... Et je ferais absolument tout ce que tu désires, dont répondre à ce genre de questions, dont les réponses ne doivent pas tomber dans les oreilles de potentiels ennemis. J'espère que tu comprendras ma manœuvre. »

Ajoutais-je en me mettant à reculer en faisant tourner la chaîne de l'autre-coté cette fois-ci, la cadence était la même, que j'avance, que je recule où que je sautille.
«  - Vouiii ! Amusons-nous, Tobi-sempaï ! Ahah  AHAHAHa ! »

Volontairement je laissais pousser un rire délirant en m'écartant du sois-disant Madara de façon à également tourner le chakra du vrai Mü-Kabuto vers moi.
Petit à petit, je prenais conscience que j'étais bien la cible de l'imposteur et du traître, j'allais donc éviter inutilement de faire s'exploser Madara en milles paillettes inutilement alors que cet Uchiha... peut-être le vrai... Pourrait soit très mal le prendre-[/i]Etant donné que les clones peuvent normalement ressentir mais pas mourir- soit tout simplement croire que nous sommes des ennemis.
Bien sur, étant donné que j'étais la seule visée, il pourrait également penser que je suis son ennemie, néanmoins, si je disparais, son Gambaï et la réponse à toutes ces questions également.

Je riais dans un délire propre à moi-même, de façon silencieuse, mais mes prunelles riaient à ma place, j'aurais tout donné pour savoir ce qu'il se passait dans la tête de Kabuto à cet instant.
Mon ordre ne concernait que de suivre Kabuto à la trace pour savoir ce qu'il faisait et faire des rapports sur ses agissements, néanmoins étant donné que je l'avais en grippe...
Ce prétexte, celui de faire revenir Madara de façon trop tôt et inopinément sans prévenir Tobi était clairement un agissement de trahison.

«  - Second ! Et je te présente Kabuto dans le corps d'un type que tu connais déjà, Mü le second Tsuchikage que tu as affronté il y a …  Durant ta jeunesse Uhu !
Kabuto s'amuse à utiliser son Edo Tensei sur des morts qu'il a préalablement modifié génétiquement, afin de se les approprier, les utiliser et … bref, je ne pense pas que tu ais été épargné Madara... Ca me répugne ! »


A en entendre le silence du type qui essai de me viser... et des gouttes de sueurs qui suspendent son front, je dirais qu'il est... Encore plus mort qu'il n'est mort.
Bonjour, je suis Cami-sème-la-merde ! Ravis de vous rencontrer ♥

En attendant les manœuvres de mon très cher collègue, je continuais de sautiller à reculons, un peu partout dans le sable, ça me faisait un bon entraînement d'assouplissement, dieu que j'en ai besoin !

« - Sinon, moi c'est Cami, Cami le corrupteur, agent spécial Yukkaï, en remplacement... la plupart du temps... Mais là avec l'Edo que Kabuto à fait sur Akatsuki, je dois prendre la relève des membres disparus... C'est vraiment horrible...
Alors sinon... oui, je suis un homme de base, mais mon histoire est un brin plus complexe. »


Et là, c'est le trou noir.
Le Mû à quelques mètres devant moi à bien entendu mes paroles, je ne sais pas s'il a changé d'avis, puisque me tuer reviendrait à mettre un terme définitif au contrat avec Tobi et donc... Signerait son arrêt de mort par Madara, Tobi … Et moi-même.
Sachant que boon, à la base sous le reine d'Orochimaru, il voulait me capturer pour prendre mon adn et celui de mon Yukkaï, cependant je ne sais pas du tout où en sont ses recherches et je ne préfère pas le savoir... A vrai dire, sans Tobi à mes cotés, je me sens un peu... nue... et totalement vulnérable.

Bof, de toute manière … Qu'est-ce que j'en ai à faire ? Je l'aime pas! Qu'il me touche et il le regrettera.
Je vois la lumière immaculé se fendre entre ses doigts.
Alors Madara, quelle décision prends-tu ? Es-tu un vrai où encore un faux, un clone dupé par ce traître de Kabuto ?





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MessageSujet: Re: Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé   Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé EmptyJeu 26 Déc - 21:16

Le membre 'Røgette' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé   Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé EmptyVen 27 Déc - 16:07

Mon nom est Chaos
"Madara - Kamikaze"



Visiblement, il ne s’agissait pas de Tobi. A moins qu’il soit devenu plus insolent et plus gamin dans ses agissements, elle ne pouvait donc qu’être une personne avec qui ce dernier travaillait. La poitrine forte, le visage las et légèrement dépité, le rouge sang de mes iris affrontèrent le marron de la jeune samouraï. Il ne fallait plus remettre en question son maniement des armes ainsi que sa flexibilité en taijutsu. Les mouvements étaient bons. Loin encore d’être parfaits, mais déjà largement au-dessus de la moyenne. Sans faire aucun geste brusque, j’écoutais calmement et patiemment les mots qui sortaient de ses lèvres.

Première donnée, nous étions en guerre. Ce qui était déjà une excellente chose. Si effectivement le plan avait été bien déroulé, toute l’Akatsuki devait se battre contre tous les pays réunis en ce moment-même. Et l’avantage crucial de notre camp était alors, si tout s’était bien passé, la puissance de feu que nous avions : les bijuus. Jusqu’ici, tout allait bien.

Seulement, sur la fin, elle jeta un œil étrange par-dessus mon épaule, qui me signala directement la présence d’une tierce personne. Mais en me mettant également au défi, le samouraï me demanda de prouver mon identité et de ce fait, que les informations n’allaient pas aller dans les mauvaises oreilles. Un rire étouffé s’échappa de mes lèvres, une bribe d’humour qui contrastait totalement avec le visage crispé qui sous-entendait une certaine colère mêlée à de l’indignation. Comment pouvait-elle seulement douter de moi ? Bien…

Qu’importe. Elle bondit rapidement en arrière, comme pour éviter une attaque, expliquant alors clairement la raison pour laquelle j’étais ici. Edo-Tensei. La technique interdite de réincarnation des âmes créée par le petit frère de mon rival Hashirama. Ce malheureux avait toujours des jeux étranges. Manipuler la mort elle-même et l’annihiler par un jutsu qui rend totalement immortel.

- Jeune insolent(e), observe la puissance du plus puissant des Uchihas en action. Témoigne de tes yeux, de ce que le pouvoir donne à l’homme immortel, la capacité de régner souverainement sans plus jamais craindre la mort.

Me tournant vers Mû le clone, je décelai un chakra autre qui recouvrait doucement son corps, comme si une entité prenait possession de son corps. Le nouveau chakra, devait certainement être l’esprit-père qui avait la même mise sur tous les ressuscités. Mais n’attendant pas qu’il arrive à bout de son exécution, je malaxai une vague de chakra dans mes jambes avant de disparaître du viseur de l’ennemi.

En moins d’un battement de cils, j’étais en face de lui, soulevant sa main dans le ciel, que j’avais préalablement saisis, avant de briser cette dernière.

Si une main avait été neutralisée, la seconde par contre demeurait parfaitement armée. Elle était prestement placée, pouvant à ce moment-là perforer mon cœur si dosée d’une bonne quantité de chakra. D’ailleurs, le malheureux s’attaqua à moi dans le but d’assurer de sa victoire.

Mais en excellent Shinobi expérimenté, je fis un bond rapide en arrière pour éviter le pire, tout en laissant dans la volée une partie de mon armure qui s’était mangée l’attaque du bras. L’autre mû, original, avait déjà récupéré de ses forces, au point même où il enchaîna une attaque de corps à corps avec moi. L’enchaînement des attaques a été rude et violente. Mais suite à un échange de mouvements rapides et lestes, la confrontation s’acheva avec l’immobilisation de l’ennemi contre le sol. Ce n’était qu’à ce moment que j’entrepris de lui parler

- Qui es-tu ? Pourquoi m’avoir ramené parmi les morts alors que mon heure n’était pas encore arrivé ?

Le mû qui avait perdu sa main apparut à mon dos, entamant une discussion avec une voix à tonalité plus douce et perfide qu’à son habitude. Nul doute, quelqu’un parlait au travers des lèvres de Mû. Peut-être était-ce le fameux Kabuto, auteur de tous ces maux

Mû(Kabuto) : Madara-sama, rassurez-vous, nous sommes dans le même camp. Et la raison pour laquelle je vous ai fait revenir, tient du fait que nous manquions de temps. L’Akatsuki a échoué et n’a pas été en mesure de rassembler les bijuus pour mettre en place le projet œil de lune.

Mon œil roula et mon regard fila par-dessus mon épaule pour apercevoir mon ennemi. Le projet « œil de lune » n’impliquait que trop peu de personnes. Si effectivement il avait été mis au courant, soit Tobi avait faibli, soit Kabuto était effectivement un allié de confiance. Il ne fallut pas longtemps pour comprendre cette situation qui était loin d’être plaisante. Et plutôt désavantageuse pour moi.

- Edo Tensei hein… C’est la technique interdite mise au point par Tobirama Senju. Elle était loin d’être aussi aboutie que maintenant. Es-tu un de ses disciples pour l’avoir si prestement amélioré ?

Mon corps se redressa, lâchant totalement le clone que j’avais piégé quelques minutes auparavant. Le vent sec soufflait sur le désert ensoleillé, et la jeune kunoïchi semblait perdre peu à peu son importance. Mû derrière ses bandages étira un sourire de fierté, une fierté issue de la quasi-perfection de sa technique secrète, chef d’orchestre de la guerre qui se déroulait actuellement.

Mû(Kabuto) : Vos paroles me font honneur Madara-sama. Toutefois, je ne suis aucunement le larbin du frère de celui qui vous a ôté la vie par le passé. J’ai moi-même perfectionné cette technique suite à des expériences faites pendant de nombreuses années. Tout cela dans l’optique de vous rendre plus puissant encore que vous ne l’étiez lors de votre mort.

Ce misérable avait la langue bien pendue, c’était le moins que l’on puisse dire. Il jouait mielleusement avec mes précédents échecs mettant en avant son prétendu avantage. Mais face à cela, je croisai les bras, fier et fort, ne l’observant que de mon seul œil découvert, sans non plus me tourner totalement dans son sens :

- Ne te méprends pas, gamin… Ma puissance, je ne la dois qu’à moi-même. Même ton immortalité me freine dans le plein usage de mes pouvoirs. Et la fille ?

Mon regard alla par la suite s’accrocher sur la jeune fille qui était présente dans les lieux. Elle était une alliée, mais attaquait Mû. Mais quel était donc le sens de cette manœuvre.

Mû(Kabuto) : C’est aussi une alliée. Elle agit sous les ordres de Tobi, directement. Mais il faut lui reconnaître son éternelle incompétence et son tempérament parfois trop impulsif. A force de vouloir répartir le chaos, elle ne sait dans quel sens déverser sa force.

Il y avait encore une once de mesquinerie dans ses paroles, mais au moins, la certitude d’être tous dans les mêmes camps rassurait quelque peu. Aucune mort n’était alors nécessaire.

Le deuxième mû se releva, avant de prendre son envol et disparaître sous les rayons de lumière, comme un camouflage. Pour sûre, il allait monter la garde pendant que les choses se mobilisaient.

- Jeune Shinobi, quel est ton nom ? Et quelle est ta mission ? Les instructions données par ton sensei.

Mes paroles à présent s’orientaient vers la samouraï qui détenait mes trésors. Mais avant même qu’elle ne puisse achever ses paroles, Mû avança dans le sable fin avant de se mettre entre elle et moi, pour dire clairement :

Mû(Kabuto) : Les ordres reçus ne sont plus importants actuellement. Maintenant que vous, Madara-sama êtes bien présents, nous allons attaquer le front le plus armé de la guerre. Et la gamine, Kame si je ne me trompe pas, viendra également avec nous.




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MessageSujet: Re: Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé   Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé EmptySam 28 Déc - 22:42

Røgette a écrit:
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"Madara - Kamikaze"

Kamé pour ce RP:
(1*  Jet de dés pour toucher Mû avec le Gambaï/la faux.
S'il est blessé, il aura du mal par la suite à se mouvoir et à encaisser un éventuel coups de Madara. Kamé lui tendant ainsi une opportunité
-1 le Gambaï au niveau du tronc 2- la faux au niveau de la tête.
)


Je déteste l'incrédulité et je crache sur l’innocence : Est-ce une part de moi nommée « Jalousie » qui agit inconsciemment à un tel instant ? Il est vrai que mon enfance n'a jamais été complaisante au point de connaître, ni la naïveté infantile, ni sa douce candeur.
Alors si j'en crois mes souvenirs, tandis que la chaîne du Gambaï bat son plein en soulevant des écrans de sable quelques mètres plus loin, en direction de mes deux très chers collègues, oui, je suis jalouse.
Je me vautre dans ma jalousie complaisante, J'envie Madara, il ne sait rien, il est tel l'imbécile heureux qui peut se permettre de tout gober sans demander son reste, il est l'enfant qu'il faudrait protéger des dragons du soir et des monstres cauchemardesque.

Il me paraît aussi incrédule qu'il n'en est bête, je tombe de haut, je me dis qu'au fond, ça ne peut vraiment pas être lui ! La grandeur d'âme de l'homme qui m'a bercé par son paternalisme et ses idéaux, ne peut pas être cet amas immonde de fange, tout le contraire aux éloges d'ambitions, de fiertés et d'arrogances que je me faisais, du tiers de sa personne.
Enfant, j'ai appris à encaisser pour mieux me relever et faire de chacun de mes obstacles, un tremplin me permettant d'accéder à ce que je suis aujourd'hui.

La chaîne vrombi de plus en plus fort tandis que je sifflote d'autant plus ma mélodie ravissante.
Je jette un coups d'oeil par là-bas en leur offrant le soupçon d'une oreille attentive : Ma fabuleuse Némésis, l'homme de tous mes fantasmes, mon idole céleste venait... D'utiliser la plus infime de ses capacités pour arrêter l'attaque de Mü.
Je ne m'attendais pas à cela, ce n'est pas ce que j'avais demandé, aussi je fulmine de colère et d'incompréhension, mais avant de m'emporter et de leur foutre une raclée sévère à ces deux là... je me cramponne au peu d'espoir que j'ai, de retrouver le Madara que j'eusse idéalisé.

Je me cramponne en réfléchissant dans le sens de Kabuto, je remets tout dans son contexte, dans leur contexte, ça me fait mal à la tête...
Pour Kabuto, j'ignore son rôle ni son ambition finale.
Il a adulé Orochimaru et le soutient même après la mort en portant son corps et son adn : C'est dégouttant, mais au moins, il lui prodigue une force et une puissance d'aliéné.
Mais qu'a-t-il a y gagner ? La puissance ne lui sied pas au teint, il l'a toujours cherché et encore aujourd'hui, il me semble qu'il en veuille plus...
Désirerait-il en plus d'utiliser et manipuler Madara, l'utiliser pour régner sur le monde ? Non.. ça n'est pas dans ses objectifs. Réveiller une entité ? Non raaaa... Mais qu'a-t-il a y gagner à utiliser Madara et envoyer les plans de Tobi en l'air ?  …
J'ai les muscles qui chauffent, j'ai envie de cogner.
Mes prunelles d'ambre serties d'un feu de colère, semblent embraser le désert d’où je me tiens : L'horizon, les shinobis, les kage...
Je fronce les sourcils... Kabuto est un être complexe.


Il a demandé de rejoindre Tobi, en lui agitant les cadavres d'Akatsuki sous le nez et en le forçant d'accepter, en montrant le cadavre de Madara, tel un jouet qu'un enfant convoite.
Ce qui signifie qu'il avait besoin de Tobi pour éviter d'avorter « ses » plans personnels.
Humm... A quoi lui aurait servit mon Sempaï-chan ? Humm... les Uchihas... Jubis... Les Sharingan et la collection de tobi... ils sont des réceptacles de puissance, en eux résident les souvenirs et la sagesse des anciens.
Il veut également N'zoth, et en manipulant habilement Madara, il pourra sans aucun effort, me soustraire, une fois Tobi mort, pour cela, il a besoin d'isoler Tobi et de nous utiliser.

Putain de merde !

Mes rides, front, paupières, nez et lèvres se plissent en une seule et même vague de haine.
J'ai compris ce qu'il voulait faire et en entendant ses mots, choisis avec habileté, ça va être très délicat pour moi de me défaire de cette manipulation fine.
Mais, je me dis encore une fois, que si c'est pour le bien, non pas d'une seule personne, mais de plusieurs, ça vaut le coups que j'affronte ce serpent à la langue trop pendue.

Toujours en effectuant de la corde à sauté, chaîne et grelots répondant à la même et douce intonation, j'entends Kabuto se placer à proximité, une aubaine... Une occasion inespérée pour l'attaquer et en finir avec ces sottises.
Si je n'avais pas retenue leur conversation, je me serais lancée à tête perdue vers Kabuto de façon à l'annihiler sur place, néanmoins, maintenant qu'il a Madara sous sa botte, je ne peux pas me le permettre, je risquerai de faire perdre de l'énergie et causer des tords à un réel Allié, tout ça pour un alter-ego mal mesuré.

«  - Bien Kabuto... Tu veux que je te dise, après tout le bien que tu viens d'énumérer à ta chère marionnette, ce que je pense de toi, concrètement ? Après tout, il est vrai que le terme allié aurait été adéquat si tu n'avais pas Trahis la confiance que Tobi te portait. »

Je ne le laissais pas continuer ou répliquer, qu'immédiatement, avec une agilité et une force qui me dépassais, de loin, mes pieds tapaient monstrueusement le sol en une dernière réception d'un saut qui soulevait autant la poussière, le sable, qu'elle en dépassait ma colère.
Une feinte, j'utilisais l'écran de façon à voiler sa vue : Je pouvais même entendre son souffle rauque et une quinte de toux percer le sable qui le retenait, poussière d'or et d'argile qui vinrent à se dissiper au loin, sans à toucher Madara.

Mes pieds se détendirent suite à cette réception de force.
Montant un genou, je fis passer la chaîne à l'intérieur de ma cuisse, faisant retourner les deux armes avec souplesse dans mes deux mains. Avec délicatesse, le métal se posait sur mon cou, dévalant grossièrement ma peau et mon derme frissonnant au contact de l'acier.
Mon Nom est Chaos. Madara-Kamé Giphy
La chaîne ainsi, pu faire un tour complet sur mon corps sans que les armes ne viennent à me fendre : Résultat, le gambaï à gauche, la faux à droite... Néanmoins je profitais de l'élan lancé sur les deux armes pour de nouveau faire un second tour de chaîne sur ma cuisse, lui donnant d'autant plus de rapidité.
Quand soudain, mon bras donna un coups de poing à la faux encore virevoltante dans les airs, le cuir de mon gant donna un son sourds, le gambaï toujours voletant et au niveau de mon genou, légèrement surélevé... C'est mon coups de pied qui l’accueillit et mon talon le propulsa à une allure si féroce qu'il aurait pu y blesser Kabuto à une telle allure.

(1-2*) Le Gambaï plus lourds, emporta la faux légèrement plus haut, si le Gambaï ne touchait pas le tronc de Mû, la faux attraperait la tête si j'ai beaucoup de chance.

Enfin, le but primaire n'était pas de blesser Kabuto... cependant si ça devait arriver... Je ne saurais contenir ma joie.
Une fois certaine, que l'arme soit arrivée à destination, un sourire aquilin et suspicieux s'étirant sur mes lèvres, je m'empressais d'ajouter sur un ton désinvolte :

« - Cette arme est à toi Madara.
Essaie d'en prendre soin, je l'ai fourbis cent fois avant de l'amener.
Tu n'es pas le seul Uchiha qu'il tente de manipuler, face à une situation délicate. »


Mon sourire s'étire.
Cette crapule à usurper mon identité en se l'appropriant comme si nous avions cuisinés des Ramen ensemble, il m'a ternis ma réputation en l'amenant à celle d'un autiste, mais ça, mon amour propre, j'en ai que faire, je ne réponds pas à cette provocation, cette identité qu'il pense soulever pour me soustraire à mes gonds et à commettre une erreur fatale.
Cependant, ce qui me sort réelement de ma torpeur, ce sont les mots étouffés, qui pourrait compromettre la sécurité de Tobi et le plan d'oeil de lune.

«  - Kabuto, c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi... Néanmoins si tu pouvais te servir de cette belle langue bien pendante pour autre chose... »

Soulevais-je avec un regard profond, lubrique, lui faisant refléter le fond de mes pensées coquines et franchement perverses... Jusqu'à ce qu'il en soit mal à l'aise

«  - … Qu'à jacter des palabres vide et aveugles d'émotions, tu aurais un peu plus à y gagner. »
(Mû/Kabuto)«  - Kamé... »

Sans bouger mon regard du sien, devenant plus dur, plus souvenu, mais également différent, passant à toutes les nuances de passion, de la jalousie à la colère et de la colère à la haine, j'attrapais le bout de mon gant droit avec celui de gauche en le tirant avec une lenteur suave, presque érotique.

«  - Je te l'ai dis, mon nom est Cami, le corrupteur, je fais partie d'Akatsuki depuis maintenant prêt de quatre ans.
Preuve que toi-même tu n'en fais pas partis dans le fond, puisque tu ne respectes pas tes égos, ni ta team, ta famille.
Non. Plus que tout, tu as tenté de prendre le corps d'un de nos membres, Itachi et voler ses Sharingans, bien avant Orochimaru.
Tu as également essayé de nous voler nos plans et soustraire des informations à nos pions disséminés à Kiri de façon à connaître nos réels plans d'actions.
Maintenant que tu les as... Tu trahis Tobi en laissant mes anciens collègues revenus avec l'Edo Tensei, s'occuper du bas flans des armées sur un plan stratégique minable de façon à ce qu'il soient tous scellés et contrôlés le plus rapidement possible.

A quoi sert donc, de faire revenir mes amis depuis l'Edo, demandé si hardiment par Tobi, si ce n'est pas pour conserver le plan de base et de capturer les bijus ?
A moins que ce ne soit pour nous aider à annihiler les Kage et tendre les armées disséminés en embuscade ?

Tu as gâché sciemment et égoïstement, tout un potentiel qui nous coûte cher à l'heure actuelle.

On avait d'autres plans, des stratégies qui auraient fonctionnés, mais tu ne les as pas maintenues.
Tu as rendus nos pions totalement inutiles, et qui plus est... tu as isolé et laissé Tobi vulnérable, avec les deux bijus en face de lui et l'armée derrière lui.

Ton plan n'était-il donc pas depuis les débuts, de l'esseuler et de ressortir Madara au moment qu'il te sierait le mieux, afin de l'utiliser à tes dépends et favoriser tes propres plans, misérable sac-à-main ? »


Mon ton devient plus ironique et amusant, je me doute que Madara ne comprend rien derrière, mais Kabuto semble avoir saisit toutes les nuances et subtilités de mes paroles.
Il sait, Mû sait, le peu que je vois de son visage, est légèrement bordé de moiteurs : il transpire de peur : la peur d'échouer .

«  - Pour le peu que tu envoies ton nouveau pantin mourir inutilement sur le champs de l'honneur, de façon par le suite, à l'utiliser pour tuer Tobi au moment opportun... et ainsi t'accaparer toi-même de Jubi, de notre projet pour satisfaire tes propre desseins viles et immonde.
Tu n'as jamais eu l'esprit d'équipe, ton but n'a jamais été d'aider Tobi. »


Je monte ma main droite devant mes yeux, je manque de ronger mes lèvres en lui montrant mon encre saillante, d'où s'élève cette sensation de vertige si terrifiante qu'elle n'en est à peine croyable.

«  - J'ai compté à six le nombre de fois où tu as voulu me piéger et me kidnapper.
Et s'il est vrai que l'ordre de Madara, d'antan, eusse été, de tuer tous les Yukkaï pour éviter que son projet n'en soit avorté, il n'en est pas moins que Tobi eut exercé cette tâche avec autant d'énergie qu'il en avait, néanmoins... avoir un Yukkaï parmi les siens était un privilège dont il ne pouvait se passer.
Tu pensais que j'irais vers toi, Kabuto, soit par la force, l'usure, soit par la manipulation.
C'est ça que tu veux hein ? Tu sais très bien ce qu'un Yukkaï primordial peut faire, n'est-ce pas ? Avec tes tests et tes expériences; je paries que tu en es arrivé à la conclusion que... »

(Mû/kabuto)«  - Tu es trop hâtive. Tu ne sais rien de mes plans, tu es impulsive et ça va te coûter. »
«  - La conclusion est telle, que N'zoth peut en effet annihiler le chakra de Jubi. Mais ça... Ce pouvoir, sac-à-main... Tu ne l'auras jamais. »

J'hausse un sourire sadique en faisant légèrement pivoter ma main et l'énergie obscure qui en découle.

«  - JA-MAIS. »
Finis-je par prononcer avec plus de détermination et de colère, succombant cette fois, chaque seconde à l'étreinte de N-zoth.

«  - Je n'ai qu'une chose à faire pour t'empêcher d'utiliser Madara, tuer Tobi et de nous trahir de nouveau.
Telle était ma mission donné par Tobi, je devais te surveiller de prêt, très prêt pour être certaine que tu ne nous trahirais pas de nouveau.
Il t'a demandé d'attendre Zetsu, où moi, avant de refaire revenir Madara.

Au vue de l'armée Shinobi actuelle, tu as réincarné Madara en avance, de façon à temporiser les Shinobi, car tu allais savoir que les cinq kage viendraient lui poser problème en cas de coups dur.
Konoha a un excellent télékinésiste qui raconte ce qu'il se passe à l'heure actuel, à chaque membre sur le terrain de guerre, tu le sais.
Tu aurais utilisé cette temporisation à ton avantage, le temps de récupérer le corrupteur et le placer sur Tobi et jubi.

Ton silence parle de lui-même, sac-à-merde. »


J'enlève le bandage immaculé de mon poignet en terminant ma phrase, juste, découvrant de ce fait, tout mon bras recouvert d'une noirceur sans pareil, depuis la cime de mes doigts, jusqu'à l'os de mon coude.
D'un geste sec et rapide, je relève l'amplitude de mes manches en me préparant mentalement à encaisser un coups, et à toucher Mû.
Je me prépare, je ne dois pas toucher Madara, je dois toucher Mû !

«  - Madara, Gambaï ! »

Un léger mouvement de tête en hauteur, de façon à ce qu'il comprenne la manipulation.
Je voulais qu'il créer une ouverture cette fois, avec le sable, les éléments, la faux, le gambaï, son chakra... qu'importe, mais il me fallait une ouverture !
La première tentative ayant échoué à cause d'une discutions et d'un manque de connaissance des états actuels, mais aussi, de confiance, j'espérais bien pouvoir apposer mes mains sur Mû pour cette fois !
Histoire que je lui colle le chakra de N'zoth sur sa propre énergie et que je sache enfin où est son foutu repère !
Et que j'aille rapidement à son fichu repère pour prendre la formule de sa mémoire avant qu'il ne prenne la mienne : je n'aurais pas deux fois cette même occasion !
Chasser où être chassé... Ma vie ne se résume qu'à cela.

Je me mets à courir un peu vers la droite, de façon à anticiper un mouvement de dégagement, ne sait-on jamais : Je n'ai pas de chakra, mais j'ai encore toute ma tête !
[/i]


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