Plume-Habile
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 -DreamLand- Séjours à BreamCreek

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Røgette
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Røgette


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MessageSujet: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyJeu 23 Juil - 23:11

Il affichait 06h13 sur les fins faisceaux de lumières rouge que projetait le petit réveil tout à la gauche de la demoiselle à peine éveillée. Elle avait cette sensation désagréable de ne pas avoir finit sa tâche, ce pourquoi elle avait été appelé dans ces aventures au quotidien, à DreamLand.
Il était trop tôt, pour vraiment creuser la question,  et puis... la demoiselle avait encore trop la tête dans le cul pour répondre seule à cette problématique, mais, elle avait néanmoins cette impression d'avoir de la merde dans la bouche dès le matin et cela lui était fort désagréable.

Dans la noirceur et le silence de cette énorme chambre qu'elle commençait à connaitre par coeur, ses oreilles finirent par se tendre vers la gauche, cet autre bout du lit, la lisière, le canyon entre elle et... Simon.
Dans ce noir absolut, où elle ne voyait rien, à pas même quelques centimètres d'elle, son visage doté de longs cheveux bruns et bouclés se tournèrent sur l'oreiller vers une vision qu'elle pouvait très nettement imaginer et esquisser.

Cependant, elle battit plusieurs fois ses paupières en posant ses iris d'azur larmoyant vers cette surface d'ombre, vide et inquiétante.
Elle y tendit une main et palpa la fraîcheur de l'oreiller. Tenace mais néanmoins déglutissant, le souffle rauque, elle poursuivit ses caresses sur le linge frais.
Simon n'était toujours pas revenu de son voyage à Dreamland et cette nuit-là, elle ne l'avait pas trouvé.
Elle s'inquiétait, ni comme une mère, ni comme une amie, c'était le sang d'encre, aussi noire que sa peur de le perdre qui faisait battre son coeur avec indécence dès ce réveil infortuné.

S'extirpant du lit tiède, dans lequel elle avait à peine dormit quelques heures, deux à tout casser, pieds nus sur le parquet, elle se dirigea vers la porte aux contours gris, puis la poussait de façon à ce qu'elle ne grince pas ni m'émette quelques bruits.
Sa vision s'étendait depuis les murs de gauche jusqu'au canapé du milieu, où se dressait dans des tubes d'argent, une pompe à perfusion, un tuyeau et une couverture avec laquelle le propriétaire des lieux avait dû batailler durant son rêve.
Avait-il été chercher le Segojan? le Midrifagüe? Les avait-il trouvé? Où bien était-il dans un pétrin incroyable? Laora ne pouvait le savoir, et le visage aussi pâle qu'il n'en était blafard, strié de cernes, creusé par le mourron et les heures à être pendue au poignet et à la jugulaire de Simon, pour être certaine qu'il soit encore en vie, elle se rapprocha de lui.

Encore et toujours, elle avançait sans bruit, à pas de loup malgré ses pieds nus tapant des notes de musique légères sur le parquet de la grande salle de la maison, derrière le mecano.
Derrière le canapé, elle restait muette, la gorge nouée, saisissant son t-shirt noir aux cellules d'Adrénaline que Frangipane lui avait offert, en se tordant les doigts d'anxiété.

Ses iris d'azur remontaient entre les cheveux ébouriffés, les lèvres dépeintes, la gorge et le thorax, essayant d'identifier un souffle, une respiration.
Le médecin avait été formel, il s'en tirerait il était solide mais fallait quand même le surveiller... Et ce "quand même" avait on ne peu plus inquiété l'aventurière qui avait passé quarente trois heures au chevet de Simon à lui changer la perf', apporter la nourriture en lui mixant la bouffe pour mieux lui faire avaler, changer ses draps, sa couverture sans parler du reste.
Deux jours et deux nuits à son chevet à être totalement présente, sacrifice totale de sa personne pour rester à ses cotés, la fatigue avait finit par ravager son visage, mais voir le Simon respirer normalement lui arrachait un petit sourire de victoire.

Comme d'habitude, d'un pas leste et rapide elle fit le tour du canapé avec ce petit sourire triomphant puis s'asseyait au sol, contre le canapé, au niveau des épaules du genre.
Ses doigts glissèrent à peine sur le front, pas de fièvre, elle observa le souffle et s'encquit avec délicatesse et légèreté, à poser sa tête et une oreille, attentive et affûtée, sur la poitrine de Simon.
La pulsation vitale était rapide, néanmoins, le rythme était moins inquiétant qu'il y a quelques jours. Et Laora s'enquit de nouveau à lui prendre sa main entre ses petits doigts et à rester quelques minutes et heures, ainsi, à ses cotés.
Sur ce perchoir, ce tambour au rythme particulier qui la faisait chavirer.
Elle soupirait d'aise en observant le soleil paresseux se lever pour 06:30, puis glissa ses paupières sur ses iris brûlants en se focalisant sur le rythme de vie exclusif de son capitaine et Amoureux.
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Le Trader

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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyMar 4 Aoû - 22:38

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- Capitaine...hé Capitaine...
- Troisième caréneur...t'appelles comment déjà...Blemno ?
- C'est ça Capitaine !
- Que puis-je pour toi, mon ami ?
- D'habitude je vais aider les cuistots pour la tortore, mais là, j'ai du mal à trouver l'appétit capitaine...c'est vrai ce qu'y disent, les autres ?
- On dit quoi ?
- Qu'on va tous y passer, Cap'...Le Seigneur Hisseo s'est mis dans un fourbier qui signe notre ruine à tous, et on va tous rencontrer le même récif. Y disent qu'ils vaut mieux se saborder direc' que d'aller affronter le Troisième Duc.
- Ecoute moi, et attentivement, troisième caréneur Blemno. Je suis le Capitaine Frangipane, seconde flotte du Seigneur Hisseo après La Malte. A bord, j'ai que des pirates capables de défendre la voile de Hisseo, et je t'ai engagé pour ça. Si t'es pas d'accord, mutine-toi, défends-toi, mais avant...viens me parler. Je te raconterai comment l'équipage du Frangipane s'est sorti du Cap des Mortiers, et de la Fosse aux Sirènes d'Enfer.
- J'ai pas peur, Cap...j'étais même là sur le Cap, quand les canons du Royaume des Frontières ont commencé à envoyer leurs saucisses sur nos bouilles. C'était moi aux réparations durant l'extraction, même. Mais là c'est différent. J'ai accumulé mes butins, et je comptais tout donner à ma tite femme et mes gosses une fois à terre...ils ont besoin de cet argent, Cap !
- On forme une famille ici, caréneur. Confie tes trésors à l'équipage, même à moi ton Capitaine. Quoiqu'il arrive, ils auront ce qui leur revient. Parole de Lancaster.


**


Les souvenirs s'enchaînaient dans les rêveries de Simon. Entre le réveil et le réveil, les yeux fermés mais jamais tout à fait dans Dreamland, jamais vraiment dans le réel, ballotté entre deux eaux par la fièvre, la douleur et des maux inexpliqués, Frangipane naviguait parmi ses matelots, sur le pont de son premier navire taillé pour la guerre. Chaque dialogue, chaque rencontre ou dernière discussion avec un de ses anciens matelots amenaient forcément à l'attaque du Troisième Temple. Inexorablement, comme s'il devait expier chaque vie perdue durant l'attaque. Il voyait l'immense navire du Seigneur Hisseo arriver devant le Temple, une seule créature devant les grandes portes. Necronomignon, le Troisième Duc Obscur. Comme si tout se passait au ralenti, figé quelque part dans l'espace et le temps de son mental, dans un liquide de pensées, un formol de rêveries à l'odeur rance, celle de la pourriture.


Dans cet état ils passaient tous, les uns après les autres, comme une lente procession sans fin, alimentée par une source inépuisable, qui piochait dans les réserves du capitaine sans frémir. Lui-même. Il l'avait compris rapidement, habitué des altérations de conscience, des schémas répétitifs des drogues, et des spirales inversées tirant vers le bas, rappels lointains mais tenaces de sa longue dépression de ses années de solitude. Il n'avait rien pour s'accrocher, jusqu'à ce qu'il sente un souvenir, récent celui-là. S'accrocher. Tenir. Un visage. Une coque. Laora et l'Absolut ! Les deux passèrent comme une comète dans son esprit et il se souvint alors. Il avait été cherché sous la mer, dans le plus profond des Abysses, le navire coupé en deux par son propre capitaine. Il avait utilisé les parties interdites et scellées de ses cales pour pouvoir le remorquer et le recracher. Il s'était juré de ne plus utiliser cette technique également, pour son propre bien et celui de Dreamland. Il savait que la dernière fois, il avait quasiment réussi...quasiment...mais qu'une infime partie de son adversaire subsistait dans Dreamland, là quelque part. Assez pour un jour venir le chercher et le tuer sans passer par la planche.

Il se souvenait maintenant, dans le brouillard de sa mémoire. Il avait remonté en poussant son pouvoir à son maximum. La Malte disait qu'il avait le talent des Kaisers, s'il le voulait. Il savait utiliser le potentiel de son pouvoir à 120%, et même créer de nouvelles choses avec, dans ses cales, à l'abri des regards, des avides de pouvoir, et des voyageurs killers obsédés par les classements et la vie, en général. Mais c'était trop, il s'était poussé à 140% pour créer le deuxième élément, nécessaire et obligatoire pour revoir les yeux d'azur de Laora s'émerveiller de nouveau, devant une nouvelle prouesse, un prodige dont seule la Compagnie du Sel avait le secret.


Il se souvenait, oui, et le visage de Laora, empourpré quand elle boudait, râlait, pestait, et suspendu quand elle le contemplait, en souriant simplement, valait bien qu'il repasse par tout ça pour qu'elle revienne à lui, par tout son être.


**


- Qui es-tu, toi ?
- Simon Lancaster, Capitaine du Temps du Rêve, dit Frangipane...mais dans la Major, on m'appelle...le Chantier Naval !
- Je viens de tuer ton Seigneur, et tu te présentes à moi...vous la Résistance, vous êtes vraiment des idiots.
- Je ne me bats pas pour la Résistance, ni pour mon Seigneur. Ni même pour Dreamland, à vrai dire...non, tu viens de tuer l'intégralité de mon équipage, des amis, des gens qui avaient confiance en moi. Je me bats pour eux, que le sacrifice de mon navire ne soit pas vain. Un Capitaine meurt avec son bateau !
- Je ne t'épargnerai rien, déchet !!!


**


Je suis...j'étais...un grand capitaine, je crois. J'ai fait ce que j'ai pu pour tous les sauver, mais j'ai échoué. Il était trop fort, j'ai juste...fait ce que je devais faire. J'aurais peut-être dû me donner la mort...peut-être...mais après ce que j'ai fait, après ce que j'ai vu de lui, je ne pouvais pas. Mourir, c'était condamner tous ceux que j'ai sauvés. Je devais le faire. Je n'y croyais pas...la Résistance, l'Enfant-Vie, Bakerloo, tout ça, ça a toujours été des conneries...j'ai juste suivi mon Seigneur sans réfléchir, sans songer que ça allait tourner de cette manière, par excès de confiance, de folie aussi...mais...je commence à comprendre des choses. J'veux dire...j'étais là au bon moment, avec le pouvoir idéal, et j'ai eu la réaction qu'il attendait. Il ou ils ? J'en sais rien, je sais juste que j'ai sauvé sûrement les miches de l'Enfant-Vie, peut-être...et Dreamland aussi m'en doit une. Mais je suis...enfin, j'étais...un grand capitaine, je crois. Je commande d'après les vents, et jusqu'à présent aucun vent si ce n'est ses yeux à elle ne m'ont parlé, alors pourquoi je parlerai de tout ça ? J'étais rien qu'un capitaine...



**


Deux grands yeux blancs, enflammés, scrutèrent le fond des Abysses tandis que Simon voguait entre lui-même et les bordures de sa conscience. Sous les yeux et des naseaux crachant des flammes noires, une bouche infernale s'ouvrit et soupira longuement "Frangiiiiiiiiiiiiiii..." en sortant une puissance infernale. Le Capitaine était en train de remonter...plus que quelques mètres avant la surface, et tout explosa en lui, de son corps onirique jusqu'à son corps réel. Le Capitaine tint bon et parvint jusqu'au littoral en fermant toutes les cales, puis intérieurement, dans les creux de son corps-navire, une multitude de hurlements firent trembler sa carcasse de douleurs.

Les deux grands yeux blancs enflammés le scrutaient encore, si bien qu'il hurla de nouveau, cette fois dans son salon, bien réel, avec Laora à ses côtés. Puis, se calmant un peu, ses yeux s'ouvrirent sur le visage de sa bien-aimée, comme dans le rêve qu'il poursuivait - pour lui depuis des semaines, pour elle depuis deux jours. Il sourit et soupira d'aise : il pouvait reprendre son souffle depuis la surface du mal.
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyMer 5 Aoû - 19:11

Elle ne lui dira pas.
Combien cela lui eut coûté de rester quarante-trois heures à son chevet et à quel point cela lui en avait été douloureux.
Cicatrices du temps, figées par des stigmates grises et pochées au détour de ses paupières creuses, formant les cernes gonflées de la ténacité.

Elle ne lui dira pas.
Comment son corps s'était amincit, le teint blanchit, livide, pâlit par la beauté d'une inquiétude intemporelle et angoissante.
Ses os avaient pu bouffer sa peau, son teint passer du nacre de sable au gris délavé, ce fut comme si l'eau de son corps entier avait finit par s'évaporer en chacune des larmes qu'elle avait fait rouler sur ses joues creuses.

Elle ne lui dira pas.
L'apparition de ces cheveux blancs hirsutes depuis le sommet de son front, vestige et couronne de la reine des angoissées, tombant en entrelacs de boucles, noires et crépus dans un chaos désordonné.
Mèches et touffes arrachées par ses doigts crispés, crochus et osseux, une tiare d'épines qui avaient recueillis de longues perles iodées durant les moments où elle semblait désespérée.

Elle ne lui dira pas.
A quel point elle avait souffert, de lui, de ses manières dont il pouvait l'agacer parce qu'il avait tellement raison quand elle avait tellement tord, de sa façon à toujours la soutenir, de la protéger, la désarçonner, la faire sortir de ces gonds tout comme la tranquilliser simplement...
Seuls ses ongles portent encore les vestiges de cette longue étape de nuits et de journées de terreur, de peur, d'effroi... de devoir perdre tout cela en l'espace d'un battement de cœur.
Arrachés, écorchés, rongés par des dents affamés de ne plus rien broyer, ses ongles étaient les reliques de ces jours qu'elle avait compté, plus par mépris que par réel nécessité.

Elle ne lui dira pas.
Parce qu'elle avait conscience qu'elle n'avait vécu à peine le dixième, de ce que lui venait de traverser, pour lui ramener l'Absolu.
Alors qu'elle, jeune fille capricieuse au sang chaud, immature de surcroît, n'avait rien fait de comparable pour lui.
A part de basses promesses qui la mettait dans l'embarras, la gênait par pudeur et surtout, par amour qu'elle voyait de la plus pure des manières alors qu'elle souhaitait vivre les aventures telle une pirate, paradoxalement nous pouvons encore en chercher l'erreur...

Alors, non, elle ne lui dira pas.
Elle ne se cachera pas non plus, trop affaiblie, inquiète et désireuse de bien faire, naïvement, pour ne pas perdre son beau capitaine pour lequel, elle était tombée en pâmoison.
Elle se dit qu'elle assumera de ne pas avoir prit soin d'elle au détriment de lui, mais cela ne valait-il donc pas le plus beau des sacrifices ?
Ne valait-il donc pas le plus beau des instants ?
Un simple battement de cœur trop vif dans une cage d'os trop serré ?

Laora déglutissait la bouche mi-close en soupirant d'inquiétude, son souffle s'échappait d'entre ses lèvres en sifflant légèrement le glas de l’épuisement, cela faisait trop longtemps qu'elle veillait.
Quand enfin, il y eut une succession de bruits alarmistes, elle leva vivement sa tête, affolée.
Son faciès de gorgone protectrice se retournant vers son cher Capitaine Frangipane en affichant les rides d'anxiété le long de son front et de son nez, la bouche toujours mi-close, ses yeux d'azurs cherchaient le pourquoi du comment.

Second cri, ouverture du rideau de chair.
Elle tenait toujours sa grosse main entre ses petits doigts entrelacés, elle reprit l'une de ses deux mains et la passa sur le front de Simon en chassant quelque mèches avec une tendresse dont elle n'aurait jamais su être capable, de par sa nature explosive et impulsive.
Le revers de sa main fraîche sur son front brûlant, elle put de nouveau constater cependant que la fièvre avait légèrement baissé et cela la rassura grandement, tant et si bien qu'elle poussa enfin son premier soupire d'aise, rassurée.

Ses iris d'azur cherchant la sueur du front glissèrent jusqu'aux siens, dans le fond de ces iris de bruns et d'onyx, moins brillants mais dans une intensité qui la faisait toujours autant vibrer, rougir et reprendre quelques palettes de couleurs, certes, grisées par la fatigue, mais moins dans le pâle-maladif.
Elle lui répondit par un sourire gêné, répondant au négatif par un léger balancement de sa tête depuis la gauche vers la droite : Elle n'en revenait pas.

Puis n'y pouvant plus, elle lâcha sa grosse main, ouvrit ses deux bras et fondit sur lui, autours de ses épaules, resserrant sa prise au niveau de son cou et de son visage, le prenant dans l'écrin de ses bras et de sa poitrine de Brasilaboobs pour ne plus l'y lâcher.
Elle maugréas en pleurant des « pardoooons » «  désolééée » « jvoulais pas çaaaa » « recommence paaaaas » tout en chouinant, chialant, sans savoir si c'était de la joie, du bonheur où encore de la tristesse de l'avoir laissé faire, alors qu'elle aurait tout simplement pu éviter de faire une fixette sur l'Absolu et surtout, en évitant de le foutre dans cette boucle à la con.

Elle ne lui dira pas.
Non plus, qu'elle lui a changé ses couches, mixé sa nourriture qu'il aspirait à la paille pendant au moins deux heures et qu'elle avait envoyé chier l'infirmière qui devait lui faire des piqûres tous les jours... Elle ne lui dira pas non plus qu'elle l'avait cherché partout dans Dreamland, tout simplement parce qu'elle avait la gorge nouée, serrée et qu'elle n'arrivait même plus à parler normalement, ni à arrêter de pleurer de soulagement.

Non elle ne lui dira pas aujourd'hui, alors que l'horloge affichait enfin son 07h00 matinale, elle lui dirait demain, très probablement.
Pour le moment, elle rajusta sa position en le chevauchant, et tant pis si elle était lourdes, grosse, pachydermique et qu'elle allait l'écraser sous ses quarante kilos tout mouillé, jambe sur le canapé contre son flan, l'autre suspendu du canapé, elle enleva son t-shirt noir aux glyphes d'adrénaline en le jetant à l'autre bout de la pièce.

Il n'eut pas le temps de voir si elle avait où non un dessous-vêtement, elle lui colla irrésistiblement la trogne dans ses boobs tièdes en l'y serrant très fort, sa bouche le parsema d'un milliers de baisers sur le haut du crane, son front de manière frénétique en continuant de s'excuser-dire qu'elle l'aimait en larmoyant : Elle ne voulait plus le lâcher.

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Le Trader

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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyJeu 6 Aoû - 22:41

Levant un peu plus ses yeux, le pirate contemplait Laora en souriant benoîtement. Il mit du temps avant de se rendre compte qu'elle était usée, fatiguée, épuisée même. Petite taille, teint diaphane, visage creusé, elle avait le visage des mauvais jours, sûrement passés à le surveiller, à s’inquiéter et à prendre peur du moindre de ses mouvements. Il savait qu'il avait fait un mouvement déraisonnable, mais comment ne pas l'être face à son visage, à l'amour qu'elle déployait devant lui, pour lui. Presque comme de la dévotion, comme elle était penchée sur lui, surveillant son état, ses délires, la fièvre qui le saisissait depuis la remontée du navire. Il ne comprenait plus ce qui l'avait mis dans cet état, mais la remontée avait eu son lot d'emmerdes. Avec ce qu'il trimballait dans les cales, difficile de penser que ça allait bien se passer, tout de même...il ne pensait cependant pas que les conséquences iraient jusqu'au monde réel, mais enfin...il y avait eu un antécédent, après la bataille du 3ème Temple, et il avait réussi à gérer la remontée sans créer un chaos mondial. De quoi sourire, en plus de voir son visage et ses yeux bleus fixes.


Son cœur battant fut rejoint par celui de Laora, qui se jeta sur lui. Il passa ses bras autour d'elle, en frissonnant encore un peu, en tremblant franchement. Il voulut éclater de rire, en retrouvant sa brésilienne entre tendresse et impulsion soudaine, mais il se contenta de cracher dans sa gorge, en sentant un trop-vide dans son diaphragme et dans chacun de ses os. Contrecoup de la technique utilisée pour l'occasion, même si cette fois c'était pour du positif. Elle aurait son navire, l'Absolut reprendrait la mer. Simon n'y pensait plus, car Laora était sur lui et le couvrait d'un retour d'angoisse tendre, affectueux, amoureux et fougueux. A peine était-il en train d'émerger qu'il la vit enlever son t-shirt et le tenir entre ses seins. Il se secoua intérieurement et se laissa embrasser, caresser, et il répondit par les mêmes caresses. Il s'agrippait à ses hanches, ses fesses parfois, et faisait courir ses doigts sur le dos de son infirmière. Il chercha ses lèvres des siennes, voulant l'embrasser en oubliant son état et son éventuelle puanteur généralisée. Fou de sentiments, de la même émotion qu'elle sans doute, il sentit ses mains devenir aventureuses, s'engager sur des territoires encore inexplorés de la brésilienne, tout en sentant une vigueur nouvelle s'ériger entre eux…


Il lui dit aussi qu'il l'aimait et qu'il ferait tout pour elle, quitte à se remettre en danger et prendre tous les risques. Disant cela, il essaya d'enlever son caleçon pour être plus à l'aise, et passer aux choses de l'amour plus...approfondies...Il en oubliait son état et sentit à la fois sa vigueur devenir de plus en plus forte et dure, et ses multitudes de faiblesses revenir le piquer comme des rappels incessants, frénétiques, autant que leurs baisers. Ne sachant où se diriger, il laissa totalement son amour du brésil décider à sa place. Il manquait de s'évanouir, de fatigue ou de sensualité, il ne savait plus.


- Je...je...je...je t'aime et je...


Il se sentait défaillir sur bien des points. Il était convalescent, mais il était peut-être aussi...Frangi le rapide ? Le pirate regardait sa Brazilovass incandescente le brûler et l'exténuer encore plus, au moins il s'était abandonné à elle...elle qui savait si bien s'occuper de lui, il avait décidé de totalement se laisser aller, quitte à vivre sans aucun regret par rapport à ce qui pourrait se passer par la suite.
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyVen 7 Aoû - 17:22

La tête dans les boobs, elle continuait de le parsemer de baisers mouillés-morvés, ses mains le tenant dans l'écrin de sa poitrine le serrait délicatement contre elle, de ce fait il avait tout le loisir de reculer pour chercher ses lèvres comme il le faisait.
Seulement, la demoiselle était dans un tel état, entre transe passionnelle et choc de joie qu'elle ne remarquait même pas les mains qui se baladaient, excepté quand elles descendirent un peu plus bas, vers ses hanches et son bassin...

Ses rein se creusèrent dans une cambrure sensuelle, faisant répondre chaque muscles de son dos par un frémissement divin dont le derme en était érigé d'extase.
Les paupières closes, langue aventureuse et joueuse dans la bouche de son aimé, elle exulta de ses narines un long souffle brûlant faisant étouffer un gémissement plaintif à l'intérieur de sa gorge.
Sa poitrine piquée par les sensations frissonnantes, s'imposait volontairement en se raffermissant.
Lorsque son corps en devenait presque incontrôlable, elle manqua de happer les lèvres de Simon avec ses dents tant elle était totalement déraisonnée.

Simon bougeait un peu plus au final, et elle se félicitait intérieurement des efforts qu'elle avait fait pour qu'il puisse revenir en état, seul demeurait le petit bémol, la verge érigée toute à son honneur, juste là, sous sa petite culotte blanche.
Si par principe cela lui aurait suffit comme frein, mariage, vertus et principes obligent, quand il eut finit de jeter son culbute avec milles mots de roses et de lilas, elle, en levait un sourcil dubitative, en affichant un léger sourire énigmatique.
Le chevauchant toujours droitement avec cette cambrure naturellement indécente.

Leurs iris d'amour et d'abandon se rencontrèrent comme deux étoiles peuvent le faire, dans une explosion intense, promesse d'un moment certainement dangereux et inoubliable, elle prit son temps pour rapprocher son corps du sien une fois encore, pour en sentir l'électricité, la vie et la chaleur qui s'en diffusait.
Ses mains passant autours du visage de Simon, elle l'embrassait avec plus de douceur et de tiédeur, souffle long, son nez contre son nez, son front contre le sien.
Ses mains glissèrent derrière sa nuque pour lui offrir un oreiller de chair plus confortable afin de le rehausser une peu également, et avec délicatesse et douceur, elle l'embrassa lentement et avec une tendresse rare, trois baisers les plus de plus en plus longs à la suites des autres.

La demoiselle ne rompit pas le troisième contact de ce baiser magique, pour lequel, l'une de ses mains s'était déjà gentillement dégagée de derrière la nuque de son Capitaine des îles indomptées.
Ses ongles effleuraient et caressaient chaque parcelle de peau depuis l'épaule jusqu'au flan de Frangi, puis elle remontait en y laissant traîner ses ongles... Parce qu'elle savait que suite au voyage au royaume du cuir, son amant ne dépréciait pas certains plaisirs plus vifs qu'une caresse à bout d'ongles limés... Alors elle reprit le même trajet en appuyant un peu plus sur ses ongles, de façon à lui tracer quelques lignes rougies par le plaisir d'une chair malmenée.
Dans ce temps des caresses tumultueuses, ses lèvres glissèrent depuis la commissure jusqu'à son cou pour l'y lécher, mordiller et embrasser de nouveau, dans un balais de saveur aux parfum d'îles.
Savon et lait de vanille oblige, elle l'avait lavé-récurer pour par qu'il enchaîne sa blessure avec une infection.

Sa main droite descendit cette fois plus franchement, épousant son abdomen au rythme d'une caresse lascive, s'enlisant dans les crins ondulés et soyeux du bas-ventre et pubis avant de remonter et chercher quelque par, vers le flan, le canapé, un peu perdu SOS elle a pas d'orientation la gonzesse, la main du Frangi... Et la guider à elle, vers elle et en elle...

«  - DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING »

07H15 pétante, Laora écarquilla les yeux, se redressa en panique les cheveux hirsutes sur la tête et tourna son visage partout dans la salle...

«  - MIERDA ! L'INFIRMIERE ! »

Se décalant sur le coté de la vitre, l'infirmière dite "Marguerite" une vieille Bobonne âgée de 40ans tout du moins, posa sa main sur la vitre pour y rapprocher son oeil et mater l'intérieur de la maison, savoir si la sonnette avait bien marché, et montrer... qu'elle était bien présente....
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyVen 7 Aoû - 18:50

Le pirate était lancé, ses doigts parcouraient les descentes des courbes de son amante brésilienne, et il oubliait ses maux, la pudeur et la bienséance pour la caresser et parcourir enfin son corps de déesse à la peau hâlée, l'apprivoiser, et se laisser happer par sa beauté. Il sentait la langue de la jeune femme jouant avec la sienne, la titillant et la cherchant tout autant qu'il pouvait le faire. Quand elle émit un gémissement, il cueillit le son en lui mordant la lèvre inférieure, gardant entre ses dents la chair baisée, attendrie, passionnée de son amante. Sa cambrure le rendait fou, de désir, d'envies et de sauter pas mal de choses, à commencer par les valeurs et principes qu'il avait, à savoir de ne pas se laisser déborder par tout ça, pas comme ça, pas après tout ce qu'il avait fait. Oui, pas comme ça Zinedine, disait une petite voix, mais il l'envoyait se promener ailleurs que dans son salon pour l'occasion. Il voulait Laora, chacun de ses doigts posés sur les pores de sa peau la voulait et sentait la puissance de la passion, l'incendie charnel qui se propageait en eux.


Il la laissa mettre ses mains autour de lui, le rehausser pour goûter davantage à ses lèvres, et il savoura les trois baisers dont elle le gratifia, de plus en plus longs, de plus en plus dangereux car l'australien n'arriverait bientôt plus à se contenir...si jamais il essayait depuis le début de son réveil. Il se laissait faire, convalescent et chevauché comme jamais, et appréciait ô combien les caresses des doigts aux ongles fins de celle qui le tenait, corps contre corps, yeux dans les yeux, se frottant l'âme à l'âme. Il poussa de légers soupirs emportés à chaque fois que sa main descendait son torse, vers son bas-ventre en feu complet. Sentant qu'elle prenait sa main pour l'amener au trésor de ses cuisses, il prit un coup de chaud et la laissa faire, jusqu'à ce que sa sonnerie ne résonne et ne le laisse interdit, presque choqué en fait. Non, ce n'était pas vrai, c'était impossible...catastrophique même. Ils ne recommenceraient jamais avec une telle intensité, une telle passion. Il se mordit la lèvre inférieure mouillée par leur amour et pesta intérieurement.


Laora pesta aussi dans sa langue, un juron incompréhensible dans son dialecte, quelque chose comme ça, et Simon comprit que l'infirmière était là. Une infirmière ? Pourquoi faire ? Ils étaient assez nombreux en étant tous les deux l'un sur l'autre, et bientôt l'un dans l'autre...si l'autre ne venait pas de se pointer pour tout faire tomber...tout faire tomber, tiens tiens tiens…


- Ha non ! Je suis en arrêt maladie, j'ai pas besoin d'infirmière !


Disant cela sans réfléchir, Simon prit la brésilienne redressée par les hanches, la plaqua sur lui et il les emmena tous les deux au sol. Lui sur elle, soufflant un peu, sentant revenir quelques douleurs ponctuelles, mais surtout dans l'idée de ne pas se faire voir de cette infirmière maudite. La dame insistait, et restait collée à la vitre pour voir s'il y avait du mouvement. Dans leur chute, Simon avait pris le couvre lit et l'avait utilisé pour les recouvrir, si bien que sans attendre l'avis de Laora, il continuait ses baisers, laissait des morsures sur son cou, ses épaules, tandis que ses mains reprenaient le chemin de ses cuisses, et qu'il prenait cette fois la tête de son amante d'une main pour l'embrasser fougueusement tandis que son bas-ventre frottait contre le sien. Rien à foutre des visites, il était reparti et refusait de s'arrêter. En plus ils n'étaient même pas là…
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyVen 7 Aoû - 22:16

Le nez collé à la vitre, Marguerite chassait la poussière extérieur en essayant de rapprocher son visage dans le creux de ses mains pour essayer d’apercevoir quelque chose, un mouvement ou quoique ce soit pour voir si la demoiselle qui veillait, où même le blessé, étaient dans le salon.
Il faisait déjà doux dehors, un soleil timide annonçait une journée magnifique, mais pleine d'horaires compliquées et de patients insupportables.
Marguerite n'avait qu'une seule chose à faire ici, dans cette maison au bord du fleuve et derrière le mécano, un travail à exercer avec rigueur et ponctualité tous les jours durant une semaine.
Il ne lui restait que quatre jours à œuvrer, avec patience et méthode, surtout, pour le petit Simousse' qu'elle connaissait bien.

Marguerite était une voisine de la Georgette, l'infirmière la plus rigoureuse, organisée et efficace qui puisse exister à Bream Creek, on se l'arrachait littéralement pour son professionnalisme, tant et si bien que c'était la Georgette elle-même qui lui avait demandé gentillement de venir aider le pauvre Simon mal en point.
Elle vit un petit mouvement vers le sol et en concluait que le pauvre Simon mal en point était tombé au sol à cause du réveil et du fait qu'il ne pouvait pas vraiment bouger après son état.
Elle soupira frappa deux fois à la vitre avec force et tendit l'oreille...

Pour finalement accéder à la porte en parlant d'une voix haute et intelligible :

(Marguerite)«  - C'est Marguerite ! Bonjour bonjour les enfants ! ... »

De l'autre coté de ce mur, Laora était aux anges et avait chut avec le pauvre Frangi qui se retenait de râler suite à la manifestation de Marguerite, de sa chute, de son cathéter qui lui perforait la peau, la veine et lui piquait et arrachait le bras.
D'autant plus que la perfusion enroulait les deux amants dans un filet de tube transparent...
Le beau diable de Frangi en avait absolument rien à secouer, il avait sa demoiselle sucrée entre ses bras et rien ne semblait pouvoir lui faire changer d'avis, poursuivant ses caresses dévoreuses d'âme et ses baisers brûlant le corps jusqu'à ce que Laora ne puisse plus qu'en soupirer de réédition.

Malgré le fait qu'elle soit à des heures de cette réalité, si bien lové dans le creux du corps de son aimé, de son parfum, sa chaleur, son être et son tout, Laora fut surprise l'espace d'une seconde pour laquelle, elle songeait à Margerite qui venait à taper des pieds sur le perron de la porte en se présentant....

Elle écarquillait les yeux en revenant une seconde fois à la réalité et en se rappelant qu'elle n'avait ni apporté l'arrêt maladie à l'employeur de Simon... Ni téléphoné à celui-ci d’ailleurs.... et que si en fait, Simon avait besoin de l'infirmière pour lui faire son injection de glucose et de morphine, sans quoi il allait encore faire une remontée de fièvre et les risques de tomber en hyperglycémie...
Cependant elle ne voulait-pouvait pas bouger d'où elle était, et sous la couette, lieu de secrets et cocon de confort, elle échangea au final un regard désabusé et terriblement amusé avec Simon...
Il refusait de s'arrêter et poursuivait encore ses caresses, avec une sensualité et un toucher si doux et particulier, qu'elle se retenait de gémir de plaisir, puis-qu’enivrée jusqu'à l'âme.

Ses doigts fins et frais se portèrent vers le torse en remontant au cou et au visage de son Capitaine pour de nouveau l'y embrasser avec douceur, ses doigts se renfermant de chaque coté de sa tempe et du derrière de son crâne pour l'y masser délicatement.
Elle quitta au bout de longues secondes ce baiser, ses prunelles d'azur profondes remplies d'étoiles, un radieux sourire arborait son visage.

(Laora) «  - Je crois que... la porte est ouverte pour qu'elle te fasse ton injection... tu sais... »

Elle gloussait en riant, en voulant bouger son deuxième bras qui était en fait, lié à celui de Frangipane d'une bien curieuse des manières... si bien que quand elle voulait remonter sa main pour lui caresser le torse ou le visage, la main de Simon la suivait.
Ensaucissonnés d'abord par le poignet, puis l'un sur l'autre par les enroulés du Cathéter qui n'était même pas encore tendu, Laora pinçait finalement ses lèvres, faisant gonfler ses joues le temps que Simon se remette de ses émotions... Avant de littéralement pouffer de rire et essayer de taire sa crise de rire.

De son coté, Marguerite avait finit par enclencher la porte qui était bien évidemment ouverte, et tomba directement sur l'énorme salon avec la couverture au sol, et en voyant la couverture bouger, puis rire, elle en jugea que les enfants s'y trouvèrent.
Elle leva ses yeux vers le plafond en soupirant, un léger sourire douteux sur le visage, sortit de son sac les deux pochettes de seringues...


(Marguerite)«  - Bon bon bon... Il a finit par se réveiller notre petit miracle national... T'as le bonjour de la famille Georgette mon bon ptit père ! Ils s'inquiétaient pour toe mon ptit chat... »

Elle tapa le bout de ses deux seringues et s'avança vers les deux amoureux sous la couverture, tira un peu le tissus au niveau des pieds, avisa la hanche et palpa doucement au niveau du cul de Frangi … un effleurement à peine perceptible...
Puis en l'espace de deux secondes, flanqua les deux seringues sur son cul en les vidant d'une traite en sifflotant, puis repartit comme si de rien n'était.
Marguerite tirait ses seringues plus vite que son ombre, Frangi le Rapide avait de la concurrence...

Elle prit ses affaires, fouilla dans son sac en attrapant un petit sachet qu'elle jeta au sol et qui atterrissait au loin proche de la tête de la couverture poufante de rire, puis ajouta un :


(Marguerite)«  - Bonne journée mes petits loups et protégez-vous ! »

Elle ouvrit la porte et partit sans demander son reste.
Laora tenait Frangipane fermement entre ses bras, ses jambes entourait son corps pour pas qu'il ne bouge, et exerçait une pression avec ses cuisses au niveau de son bas-ventre en frottant légèrement le sien sans vraiment s'en rendre compte...
Elle riait, hilare, dans le creux de son épaule, entre joie et bonheur, ne sachant pas trop quoi faire ni quoi dire, se contentant de rire en se pendant au cou de son Capitaine au cul percé.
Au bout de plusieurs secondes elle se calma, l'effet de la morphine allait bientôt agir et Frangi était tenu à l'état de rôtit à peine prêt à enfourner... Où elle en fait... Qu'importe.

Elle relâcha gentillement sa prise musculaire en l'observant de ses iris dilatés et espiègles sous la couette, le bras droit non utilisable... c'est la main gauche qui vint cueillir une première mèche de cheveux pour la bousculer derrière l'oreille de Simon, effleurant sa joue par ses doigts avide de caresses, elle le dévorait littéralement du regard avant de nouveau plonger sa bouche et ses lèvres sur les siennes et y faire danser leurs langues dans un balais sensuel et passionné...
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Le Trader

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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyVen 7 Aoû - 23:29

Marguerite hurlait dans le vide, Simousse était déjà parti sur le grand large laoresque, et il ne comptait ni faire d'escales, ni revenir au port. Il voguait sur sa peau, son corps, son cœur et tout son être avec la légèreté de l'amoureux au sommet de son bonheur, et il ne songeait qu'à un abordage consenti mais vigoureux, à la manière des pirates, dans le feu, les coups de canon et toutes voiles dehors à crier à qui mieux mieux. Tant et tant qu'il continuait de s'en fiche de la Marguerite, aussi pro était-elle, et il poursuivait son voyage au long cours sur le long cours de son amour, du corps de sa brésilienne qui lui répondait, qui dialoguait mains, membres, doigts, lèvres, avec lui. Il pouvait maintenant mourir d'une autre connerie de Dreamland qu'il n'en avait cure. Seule comptait Laora, elle et son corps, elle et son être, ses lèvres qui le recouvraient de baisers dont la force le faisait basculer. Elle quittait leurs bouches pour émettre un avis, que Simon balaya en les reprenant presque de force, envahi par la passion, en répondant sans pouvoir tout à fait parler.


- Ommh Emme Marira d'emme mêmeuh...hummmm…


Ne faisant attention à rien sinon son amante, Frangi ne vit pas venir les deux seringues visant son postérieur avec une précision chirurgicale. Il reçut la douleur en gonflant ses joues, mordant ses lèvres et retenant des larmes qui s'échouèrent sur le bord de ses yeux révulsés. Il lâcha les baisers, le visage de Laora et souffla un bon coup pour évacuer les douleurs aussi montantes que son caleçif, et mordit dans le couvre-lit du canapé pour étouffer le mal. Puis, ses morsures retrouvèrent la peau de la brésilienne, la chaleur n'avait en rien diminué et il reprit ses baisers, enflammé et soigné médicalement parlant. Il ne répondit même pas à Marguerite mais prit le sac et le plaça sur la table basse, en avisant de loin qu'il y avait une dizaine de préservatifs, du lubrifiant et une plaquette de chocolat noir. Pourquoi pas...Il revint pour se concentrer sur sa brésilienne de sa vie et il reprit avec la même ferveur ses caresses et ses baisers…


Revenu à une solitude souhaitable et souhaitée, Frangi sentit le mouvement de bassin de la jeune femme, la pression sur le sien et les cuisses qui enveloppaient son bas-ventre et son sexe tendu prêt à prendre la mer. Il vaut mieux lire cette phrase que la dire hein ? Bientôt six ans sans toucher véritablement une femme, dans le sens, avec des sentiments véritables, profonds, intenses et brûlants, il commençait à comprendre que l'abordage allait rapidement se retrouver le bec dans l'eau, et il restait poli...Laora restait comme ça, à le tenir comme prisonnier de son corps, et il ne pouvait plus retenir grand-chose, la morphine commençant à faire effet. Si bien qu'il lâcha la marée le premier dans un repli du couvre-lit, qui fut rapidement inondé, et qu'il devint rouge pivoine de honte. Il savait que Laora ne connaissait pas les choses sensuelles et plus si affinités, mais ça elle pouvait sûrement le capter sans problème. De plus, avec les effets de la morphine, il se sentait faiblir à tous les niveaux...et surtout celui du bas-ventre qui demandait au moins deux minutes trente de repos après la tempête.


Leurs langues jouaient toujours ensemble et Simon se demandait combien de temps il faudrait pour que la jeune femme se rende compte de quelque chose. Il reculait un peu le bassin et dégageait le drap pour ne pas mettre de sa semence sur ses cuisses, et pour éviter tout contact en fait, ce qui était bien évidemment suspect. Le pire venait de la morphine, puisqu'il se sentit piquer du nez, et pas que de la tête. Le reste se déclarait en dépôt de bilan et l'esprit caliente du marin redescendait de partout. L'échec était total, et en plus il commençait à sentir les effets de la fatigue. Il dégagea sa bouche de celle de la brésilienne et déclara d'une voix qui se voulait énergique, mais qui était fatiguée.


- Hummm...petit...petit café du matin ? Allez, petit café, non ?
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptySam 8 Aoû - 7:44

Si dans un premier temps la demoiselle s'était de nouveau attaqué à l'affaire Frangi avec autant d'ardeur que de douceur avant la venue de la gênante Marguerite, cela n'avait pas l'air d'être le cas de son cher Capitaine qui, toutes voiles dehors dans un premier temps, semblait innocemment être rattrapé par une vague de fatigue.
Et même si elle l'avait sentit vibrer, soupirer et gémir sur la pointe de ses lèvres, il n'en demeurait pas moins qu'elle n'avait pas vraiment compris ce qui s'était passé.
Non, en fait la Brésilovass en avait rien à fiche parce qu'elle était à des lieux de s'occuper de ce genre de détail, tout ce qui comptait à l'instant, c'était que le seul et unique amour de sa vie soit vivant, non blessé et surtout, heureux.

Elle le laissa retomber lourdement contre elle, toujours aussi souriante, hilare, il se dégageait de sa bouche et de leur étreinte volcanique pour dégager la couette sous ses fesses et demander un café...
Aussi tôt dans la matinée ? Après ce qu'il venait de se passer ? Là tout de suite, maintenant ?
Elle arqua un sourcil en le targuant d'un sourire cette fois mi figue mi raisin sans vraiment comprendre le but de la manœuvre de son Frangicoeur...

«  - Euh... Tu ne veux pas plutôt retourner... dans ta chambre... dans le lit... ? Ça serait certainement plus confortable que le sol pour hum.... te reposer à nouveau tu sais.... »

Ajoutait-elle dans un questionnement ma fois, pas forcément très sûr d'elle.
Lui attribuant une dernière caresse depuis la cime de ses doigts, sur le creux de la joue en remontant le long de la pommette jusqu'à la tempe de Simon, elle lui déposa avec douceur et presque dans un effleurement très léger, un battement soyeux d'aile de papillon, un dernier baiser sur le creux de sa mâchoire avant de reculer et s'extirper de ces bras, cet écrin de confort et de protection.
Sa poitrine turgescente à l'air libre, mais le slip blanc à vue, la demoiselle se mit assise pour défaire les nœud de la perf' qui s'était emmêlé entre son bras droit et celui de Frangi, non sans être réceptive à quelques douceurs...
Une fois démêlée de bras et de corps, elle incita Simon à en faire de même... avant de l'emmener dans sa chambre... bien sûr elle calcula son grand état de fatigue, à lui puis à elle bien sur... c'était presque perdu d'avance...

« - On va d'abord aller jusque dans ton lit, je t’amènerai le ptit dej après... le canapé n'est franchement pas top pour faire tes toilettes et les soins... aller debout Capitaine ! A cœur vaillant... gniiii... ! »

Boobs à l'air, elle attrapa Simouss par le dessous de bras pour l'aider à se mettre debout et le fit se tenir à elle, son épaule et son bras tremblant de nervosité et de fatigue pour faire les dix petits mètres qui les séparaient de la chambre... Qui aurait cru qu'une demoiselle aussi chétive et si peu musclée pouvait encore avoir assez de forces pour soulever un pareil poids ?
Dents serrés, respiration courte, il n'y avait qu'un seul chemin et il était relativement court, quand au mur contre lequel elle prenait elle-même appuis quand ils eurent réussis à faire le premier pas -le plus difficile était fait- ... elle s'y arrêta doté un léger sourire nostalgique affiché sur tout son visage, éclairé par les fins rayons du levant.

«  - Ca ne te rappelle rien, ce genre de situation... ? Et si je te dis... Tango Kingdom... ? Hahah... Je t'avais porté sur plusieurs kilomètres faut dire... Aaaah... AHH Non !Non non non ! On tient capitaine, t'as trois mètres à faire là, hop ! »


Puis en observant derrière elle, elle vit que le porte-poche de glucose les suivait en roulant derrière, le cordon du Cathéter bien tendu... Ses iris espiègles observèrent le déroulé du file et elle se demandait si Frangi n'avait pas trop mal, du fait que l'énorme seringue soit planté dans son bras droit, quand même...
Elle soupirait en espérant que non et n'osa même pas poser la question avant de franchir les deux mètres et d'entrer dans la chambre en portant le pauvre Frangi à bout d'épaule et à bout de bras, bout de souffle et de l'aider à atterrir dans son lit.... ( ou pas?)
...Tandis qu'elle sentait la fatigue de nouveau pulser au travers de son corps, targuant ses muscles de crispations douloureuses et sa salive d'un ton d'amertume.
Il était grand temps pour elle de se reposer aussi, mais pas avant d'avoir fait le café...
Seulement elle se rendait compte en sentant son corps et tout son poids, avec celui de Simon, qu'elle n'allait peut-être pas pouvoir le faire, ce maudit café...

«  - Frangi... T'es vraiment certain que tu le veux ton café ? Parce que je m'en passerai bien … lo.. »

Ajoutait-elle à quelques centimètres du lit, toute tremblante d'épuisement, au bord et à la limite de s'écrouler...
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptySam 8 Aoû - 19:38

La proposition de Laora était des plus intéressantes...retourner sur le lit, avoir de l'espace pour...faire des choses comme dormir ! Évidemment ! Il esquissa un sourire usé par la fatigue et la douleur, mais il se sentait prêt à attaquer un nouveau round, pour elle, rien que pour elle, tout le monde entier portant son prénom et ses yeux azurés délicieux. La contemplant, il voulait encore faire tellement de choses avec elle, bien sûr absolut-ment pas catholiques, ni même d'aucune croyance si ce n'était celle de l'amour à faire, à vivre, à ressentir, à embraser et à garder dans toute l'intensité de leur intimité, cette saveur unique et divine. Simon essaya de se lever mais n'y parvint pas, il préféra laisser la demoiselle se débarrasser des fils et des tuyaux. Il remarqua qu'elle se tenait nue, droite, fièrement dressée par la pointe de ses seins hâlés, et il sentit son bas-ventre reprendre le vent pour une nouvelle course au large, la voile de son sexe se gonfler et tenir haut et fier le mât de misaine. Ça va les métaphores marines, là ? Il était nu lui aussi et son état était clair et net, ne laissait aucun doute sur l'embrasement intérieur qui le consumait.


- Tu as raison, allons sur le lit...il y aura plus de place pour...euh le sommeil.


Laora le prit par le bras, le passa par-dessus son épaule. Il restait happé par les seins de son amante, qu'il avait embrassés, mordillés et sucés avidement comme un mort de faim. Il gardait l'allure du navire de son pubis et au-delà, tout en se laissant déplacer comme si de rien. Après tout, ils se découvraient et elle aurait donc tout le loisir de connaître...à part ça, le pas était lourd, lent, il mettait un temps infni pour atteindre sa propre chambre et soupirait de sa propre faiblesse, surtout devant son amour qui prenait tellement soin de lui. Il éclata de rire autant que ses maux le lui permettaient en l'entendant parler de Tango Kingdom, là où ils s'étaient trouvés pour de bon, ils s'étaient faits confiance et ils savaient qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre. Il avait utilisé à cette époque son fameux tir de barrage, qui avait fait sa réputation il y avait des années de cela. Une première, un retour en grande foire parmi la ville du Tango. Difficile à dire si ça lui rappelait exactement la ville des pieds fous, mais la présence de la jeune fille était appréciable.


Plus il avançait et plus il sentait que le produit médical faisait son effet. Son pas allait de lourd à pesant, puis de pesant à impossible à bouger. Ses paupières se fermaient d'elles-mêmes et il sentait le reste de son corps s'engourdir doucement mais sûrement. Une sorte de sommeil forcé venait petit à petit envahir son crâne, tandis que le lit approchait dangereusement, comme une surface soudaine, abrupte, sur laquelle il plongea, ses jambes ne pouvant plus le soutenir. Il emporta la jeune femme avec lui alors qu'elle lui demandait s'il voulait vraiment son café. Fermant les yeux en bavant déjà sur les draps, il n'eut même pas la force de répondre. Il sombrait dans les bras de Morphée, grande mer onirique, et retrouva le monde des rêves comme à son habitude. Tout ce que Laora pouvait entendre sortant de sa bouche se résumait à des balbutiements.


- Jer...onmph...mirrrrh...riiiiiin 


Adieu le monde, on s'appelle, on se fait une bouffe !


- C'EST NOUS LES PIRATES DE LA COMPAGNIE DU SEEEEEEEL ! Yohohohohoho !


Le corps de Simon se dressa d'un coup et monta sur le lit, emportant les perfs et les tuyaux, ainsi que Laora qui bascula sur le côté du lit. Il faisait des figures apprises de la Tombe-Issoire en gueulant des "oyoooooo...oyoooooo", et ses yeux blancs sans yeux apparents fixaient le plafond blanc. Il venait de revenir à lui, entre Dreamland et la réalité, voyageur sans pouvoir de la réalité, sans savoir qu'il n'était pas vraiment à Dreamland en plein éveil. Il se tenait comme s'il était au gouvernail d'un grand navire, donnait des ordres à un équipage imaginaire, et scrutait les murs de sa chambre en mettant ses deux mains en longue-vue...Pris dans un combat toujours imaginaire, le sabre d'abordage de son bas-ventre toujours bien tendu, il gueulait comme un putois dans la chambre.


- Je vais te sauver Laora ! Par le sang et le vinaigre, c'est la mort que la marée nous amène, moussaillons ! Les raclures des fonds d'cale, aux canons ! Quartier-maître, ouvrez toutes nos voiles, on va passer par tribord et envoyer ces chiens des quais par le fond ! LAORA J'ARRIVEEEEEE !


Sautant du lit, il allait le bas-ventre en avant, comme s'il allait éperonner un navire de son sexe utilisé en figure de proue. Les yeux blancs toujours, de la bave aux lèvres et les muscles saillants, Frangipane vivait sa meilleure attaque, debout sur son lit, Laora à ses pieds. Appelez l'infirmière ?
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MessageSujet: Re: -DreamLand- Séjours à BreamCreek   -DreamLand- Séjours à BreamCreek EmptyDim 13 Sep - 21:08

Elle avait le goût vide amer et sec âpre sur le palais.
Le goût du vide en sec-solitaire qui faisait d'elle une femme dépassée par le temps, les soins et l'énergie. Vide de pied en cap, d'esprit et de corps, aussi raisonnante et poussiéreuse, ridée et désolée qu'une chapelle maritime abandonnée.

Béat à bouche close, les yeux noyés par les vagues, plis de peau grisés de sommeil, elle poussa un simple soupire.
Profond, caverneux, draconique, celui qui signifie la résignation avant l'abat, avant de hausser les épaules, défaite et de se laisser tomber sur le lit de toute sa masse, non sans omettre d'entendre le centième rugissement de son ventre.

Puis il y a cet abrutis qui au bout de même pas une heure de sommeil la réveille à nouveau en gueulant qu'il faille...
Qu'il faille quoi Simon? T'es chez toi au calme avec la meilleure infirmière au monde, que fallait-il encore que tu ailles chercher comme connerie et merde pour faire chier volontairement la princesse Brasilovass?

Il sautait comme un cabri jamais blessé, l'enfant au sommet de sa forme, tempête et cyclone d'énergie jamais stoppé!
Laora était à des lieux de se réveiller, déjà partie dans un monde où il lui fallait sauver une pauvre âme en plus. Et vous savez quoi? Elle eut un MAL DE CHIEN à se réveiller!

Alors quand cela s'est fait, elle ne capta pas tout de suite, parmis les boucans, les cris, la poudre et les tueries qu'elle avait fait front, les cris de Simon.
Nop... Elle aussi avait eut du mal à sortir de sa rêverie, jusqu'à ce que le noir abyssale de la chambre et l'odeur de la poudre et du navire cramé ne lui manque.

Elle soupira, longuement.
Simon faisant le mariole derrière son dos, elle ne broncha pas.
En revanche, elle s'asseyait sur le bout du lit en essayant de reprendre ses esprits, mais n'ajouta rien, le laissant dans son délire en sortant de la chambre.
Doucement avec le peu d'énergie qu'elle avait, grognant sur le chemin par ses muscles endoloris, elle alla à la cuisine plus ou moins rapidement pour revenir dans la chambre...

Au clair de lumière de cette journée à peine commencée, elle ne fit même pas attention au sabre d'abordage dièrement dressé sur le corps de son ami, c'est à peine si elle eut fait attention à gtand chose, quant à appeler une infirmière... pourquoi faire?

Elle monta sur le lit, puis attrapa Simon au bras pour lui dire à voix haute, limite en criant... Comme s'ils avaient vécus le même rêve, la même bataille Navale:

" - COUCHE TOI ET CALME TOI SIMON OU JTE R3EVEILLE CRETIN DES ILEUUUH"

Pas le temps de niaiser, ni une ni deux, elle savait que son capitaine allait refuser son offre et pas l'écouter... évidemment... pirate un jour..
Alors elle dégaina l'énorme poêle à Omelette et lui rabacha un énorme coups derrière la tete... Autant dire que le pauvre Simon se retrouverait bien vite sur le lit cette fois et sans gueuler ni la réveiller.

Une fois fait, Elle soupira d'aise en savourant le silence...
Retournant vaillamment dans la cuisine, poêle sur l'épaule comme s'il s'agissait un putain de gourdin! Puis revient avec des somnifères qu'elle fit avaler à Simon.
Une belle journée pleine de beaux rèves NON AGITES allait leur faire du bien à tous les deux.

Ceci fait, elle prit également un somnifère, régula les cathétères et leurs liquides avant de retourner se lover auprès de Simon.
Encerclant ses petits bras nerveux autours de son visage pour le serrer fortement contre elle, lui murmurant des mots doux, des mots d'amour le temps qu'elle-même s'endorme... Après cet acte diabolique!
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