Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto)

Admin Messages : 157 Date d'inscription : 05/03/2019

-Konoha, début de la journée-

Chosokabe, Ran&Kamikaze

Une journée exquise s'annonçait à Konoha en ce matin chatoyant où les timides rayons du levant s’amoncelaient au travers des bambous haut plantés dans les jardins des villageois.
La ville encore endormie, laissait entre-voir ses occupants se presser, les bruits feutrés de leurs sandales débarrassant leurs humble demeure s'entendaient depuis l'autre bout de la rive est.
Pour chacun cette journée s'annonçait comme une aube d'un temps nouveau, où le future se retranscrivait par la citation de noms élevés sous la coupe d'une nouvelle ère.

Chacun savait que cette ère nouvelle apporterait l'espoir d'un lendemain bordé d'une paix Idyllique, souveraine d'une période employée par les guerres incessantes.
Ce matin, les enfants innocents et naïfs s'engouffraient dans l'école des ninjas dans ce divin espoir d'être l'élève du professeur le plus renommé de Konoha, on pouvait entendre au dehors, les cris, les plaintes et les soupires las de ces adultes exaspérés s'élever depuis le ciel bleuté de cette journée à peine entamée.
Les adolescents avaient étés appelés sur un banc, par l'un des sages Hokage du village, leur priant de patienter quant à la présentation des Shinobi, ainsi s'élevèrent les noms des futures maîtres devant les yeux brillant d'impatience des futures recrues.

A l'intérieur, Sous une toiture de bambou enveloppées par les contours immaculés d'une murailles ocre et gris, les professeurs observaient leur liste en discutant, avec les autres Hokage du village, concernant leurs futures recrues, dans le but de mieux connaitre leurs vies, leurs espoirs et leurs passés.
N'en fut-ce plus et d'avantage, qu'enfin, on les congédiait à l'extérieur afin de les appeler et leur attribuer leurs poulains respectifs.
Il y eut Vingt classes cette années là, soit soixante élèves marqués dans le cahier de doléances, certains ne passeront pas les tests de leur Shinobi, pour d'autres, peut-être ne passeraient-ils pas les épreuves de survies de cette nouvelle ère marquée par l'espoir. Les noms furent donnés au compte goutte, laissant le temps aux jeunes d'observer les visages, les masques, les marques et l'expression parfois morne et déplaisant des énoncés. Les Maîtres les plus renommés furent accueillis par des expressions et des gémissements de joie, pour les autres, ils observèrent de très prêt un certain Shinobi...

" - Mais c'est qui lui? Il a vraiment pas la dégaine d'un Ninja..."
" - Askip, il a quand même défait seul, à main nues, sans vêtements et pour seul arme, une poêle à frire, le clan supérieur des Vétérans de Suna! C'est qu'il doit quand même être très très fort!"
" -" - Ouais enfin si ça se trouve c'est qu'un mensonge. Moi ce que j'en sais, c'est que j'ai pas envie d'apprendre d'un type qui est nudiste, borgne et qui a des cheveux blancs! Sérieux! Il ressemble à rien!"
" - Bah! C'est quand même Hype une poêle a frire quand on y pense..."
" -" - Ouais, mais il était à POAL"
" - Shuuuuuut... Parle pas aussi fort!"

Les deux gamins se sentant observés, malgré leurs chuchotements, déglutirent et se boudèrent: Levant leur nez en closant férocement leur paupières, bras croisés sur leur petite poitrine, fusillant une demoiselle aux cheveux de lins et à l'apparence de soie. Levant son menton, le regard bordé de défit, l'un des gamins, le plus hargneux, poursuivit.
" -" - Qu'est-ce qu'elle fout là, elle? Elle était pas sensé redoubler cette année?""
" - Mais tu vas arrêter de faire ton chiant là? Si elle t'entend tu vas te prendre une de ces raclées..."
" -" - J'm'en tape! Je serais un Hokage un jour! ""

Le rêve de tous les gamins de cette école en sommes.
L'Hokage présentant les groupes en arriva à fusiller de son regard incandescent les deux gamins avant de poursuivre d'une voix forte et autoritaire:
" - Myo tatami, Umi Pomdapi, Ràn Uzugi, vous formerez le groupe Soixan... quoi?"

L'Hokage écarquillait ses petits yeux pétris par les rides tant et si bien qu'on pouvait enfin y voir la couleur brune de ses iris éteintes. Avait-il bien lu? était-ce une blague? Énervé par tant de marque d'irrespect, il crispait la feuille entre ses doigts avant de hurler le nom de l'imposteur:
"- MOTOCHIHAAAAAAAA!!!
Vous formerez le groupe soixante neuf avec votre Sensei le professeur CHOSOKABEEE MOTOCHIHAAAAA."

Se calmant en faisant fit de fierté, il levait ses doigts et ses fiches en désignant un corridor invitant le nouveau groupe à sortir.
" - Dégagez-moi le planché avant que je ne m'invite à le faire moi-même! Raaah! Quel manque de respect!"

Ajoutait le vieil aigri et colérique homme en poursuivant sa lecture avec plus de panache...

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Être Jônin avait ses avantages.
Devoir se coltiner des élèves n'en faisait pas partie.

Motochika avait tout mis en oeuvre pour retarder le moment où son tour viendrait, notamment en s'arrangeant pour être au large à chaque nouvelle promotion - mais cette fois, on lui avait clairement fait comprendre qu'il n'y couperait pas. L'entraide et l'altruisme faisaient, à ce qu'il paraît, partie des valeurs essentielles du village. C'était bien sa veine.

Ce n'était pas qu'il soit solitaire par nature : il n'aurait pas pu naviguer sur les mers si c'était le cas. Que serait un capitaine sans équipage ? Mais entre les hommes faits qu'il avait coutume de côtoyer et des gamins à peine pubères, il y avait de la marge, shinobi ou pas.
Inutile de dire qu'il n'était pas pressé de les accueillir à son bord - car ce n'était pas parce qu'il devait jouer les baby-sitters qu'il allait rester à quai ; ça non.

Tant qu'à être de corvée, au moins s'était-il assuré de rendre cela plus supportable pour lui - aux dépens du conseil du village, mais c'était de bonne guerre au vu de ce à quoi ils le condamnaient.
Comme quoi ça servait, d'avoir des contacts dans l'administration...

Quoi, y'a un problème ? demanda-t-il à un Hokage au bord de l'ulcère après avoir annoncé la composition de son équipe - et surtout le numéro qu'il avait choisi d'y attribuer. Il n'en quitta pas moins les lieux en contenant son sourire, ne voulant pas non plus jeter trop d'huile sur le feu... Pour le moment.

Il n'avait pas choisi cette situation, loin de là, mais il pouvait toujours en tirer le meilleur parti.

...Ce qui ne voulait pas dire qu'il allait y mettre de la bonne volonté, comme ses apprenties pourraient rapidement s'en rendre compte par elles-mêmes au moment du premier rendez-vous.
Un horaire qui lui avait là encore été imposé, tous les enseignants étant censés rencontrer leurs protégés au même moment. Seulement voilà, il n'était pas pressé - et encore : au moins avait-il esquivé le savon qu'on devait vouloir lui passer en haut lieu, au moins jusqu'à présent.

Les efforts qu'il ne fit pas en matière de ponctualité ne furent pas non plus alloués à sa garde-robe - sa tenue était aussi débraillée qu'à l'accoutumée, offrant une vue imprenable sur son torse dénudé à l'exception de la sangle de cuir retenant sa veste.
Ce n'était certes pas l'accoutrement le plus excentrique qu'on ait pu voir au Village de la Feuille - on vivait une époque où il était acceptable pour un ninja de se balader en pyjama orange -, mais il manquait cruellement d'élégance ; rien de nouveau à cela.

Bon alors, c'est de vous que je dois m'occuper ? leur lança-t-il en arrivant dans leur dos d'un pas traînant, sans avoir pris la peine de s'annoncer - et interrompant du même coup une conversation qu'il devinait de la plus haute importance.
Dans un soupir, il froissa le papier où étaient inscrits leurs noms ainsi que la date et l'heure du rendez-vous, l'expédiant dans la poubelle la plus proche sans même avoir besoin d'y regarder.

Traditionnellement, les trios étaient composées de deux garçons et une fille ; ce n'était pas une règle gravée dans le marbre, mais « on avait toujours fait comme ça » et personne n'osait trop déroger à cette habitude.
Lui l'avait fait, tant qu'à être dans ses manigances : sur le moment, s'entourer de trois filles - certes un peu jeunes pour lui, mais trois filles quand même - lui avait paru être préférable... Mais il n'avait pas envisagé qu'elles puissent passer leur temps à causer amourettes, évidemment.

Bon, vous êtes pas trop mal pour votre âge... Ce serait encore mieux si vous n'étiez pas maquillées comme des voitures volées, mais j'imagine qu'on ne peut pas tout avoir. fit-il à l'adresse des deux pipelettes après les avoir détaillées de pied en cap, ne se penchant qu'ensuite sur la troisième recrue. Et toi t'es la gamine qui a beuglé qu'elle était une Uzumaki, c'est ça ?

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-Konoha, début de la journée-

Chosokabe, Ran&Kamikaze

L'hokage avait congédié le nouveau groupe soixante-neuf, issu d'un caprice infantin au dehors de la salle d'annonce, les aidant par la même, il laissait un long et pesant silence de mort s'installer dans la salle pour permettre aux trois recrues et au nouveau Chunin de s'apprivoiser.

La dernière personne ayant finit par abdiquer non dans râler, il ferma la porte avec soin en redoublant de précaution, insérant sa clef pour éviter que les jeunes louveteaux ne reviennent vers lui et le supplier de changer de maître.

Le destin avait fait son œuvre, aussi, le front transpirant d'une sueur glacée, il s'arc-boutait, dos contre la porte en soupirant d'angoisse : C'était fait ! Il avait enfin réussit sa mission et son devoir le plus difficile du jour : Donner A ce pirate d'eau douce, ce Shinobi des océans pourpres, trois nouvelles recrues et pas des moindres !
(un élève)« - Monsieur, tout va bien ? »

L'hokage levait ses rides tombantes vers les derniers élèves et Chunin qui le réclamaient d'un regard avertis, inquiets. Se raclant la gorge en se remettant sur pied avec une nouvelle jeunesse qui lui faisait pousser des ailes, il prit un air on ne peut plus enchanté, ravis et heureux avant d'annoncer :
(L'Hokage)« - OUI ! MERCI ! Poursuivons... »

Reprenant où il en était, la journée se précipitait en déclin tandis que les nouveau élèves passaient leurs premiers tests d'aptitudes et de présentations avec leurs nouveaux Chunin.

Tandis que les jeunes Lyo, Umi et Ran faisaient de plus amples connaissances avec leur Chûnin, un petit animal sortant de l'ombre vient à s'imposer au milieu de leur raillerie.
De vert et de boue, les yeux vaporeux et la bouche pincée, un crapaud fit irruption, sautant malgré lui au milieu de tout ce joyeux foutoir.

(Le crapeau)« - Crôa. Maître Chosokabe, vous êtes mandé urgemment auprès de l'Hokage pour recevoir votre première missive avec vos apprentis. Crôa. »

Le batracien fermait ses pupilles de délectation avant de sauter de nouveau dans son roseau pour disparaître aussitôt de la vue et au nez de chacun, son message délivré, il retournait à ses préoccupations ennuyeuses.

Assit sur son tapis de méditation, L'Hokage avait finit par stopper la tempête interne qui faisait rage à l'instar de son sang, ses paupières fermées de grâce, avec dureté, soulignait ses nombreuses rides de la sagesses qui voilaient l'éclat de ses prunelles grisées par les âges.
Délicatement, il laissait un soupire d’exaspérante outre-passer ses lèvres gercées et humidifiées par le thé, qu'il venait d'en extraire d'une soucoupe pleine.
Il ne savait comment prendre la missive qu'on venait de lui soumettre et à vraie dire, même si sa loi, de principe et de punition, obligeait le dernier chunin inscrit, à être référent de la plus difficile des quêtes, il doutait que celle-ci n'en cache pas moins une vague d'intrigues politiques par la suite.

Instinctivement, il savait que cette quête n'était pas bonne à prendre mais intellectuellement, il cherchait une raison valable pour éviter une prise de bec avec Kiri, suite à une multitudes de dettes non-accomplies qu'il se devait de rembourser.
De même, il n'en trouvait pas, et fût contraint à accepter la confidence d'un Biju caché, un secret religieux gardé entre les bouches chastement closes, d'une famille cruellement assassinée.

(L'Hokage)« - Tu peux rentrer, Chosokabe. Vous aussi, asseyez-vous. »

La pipe à la main, il tira une latte longue et puissante sur celle-ci avant de faire un premier geste pour la poser puis, l'éclat d'acier de ses iris d'argent vinrent à interroger l'éternel océan ornant les pupilles du pirates des eaux salines.
D'un geste délicat, il lui proposa sa pipe, sachant, bonne foi contre mauvaise fortune, que cet acte n'était qu'un mouvement comme un autre, pour apaiser le monstre des flots en sa présence.
(L'Hokage)« - Tu sais pourquoi j'ai fais appel à toi, n'est-ce pas ?
Presque dix ans que tu nous as quitté, ton dernier apprenti, Sarutobi, si tu t'en souviens bien, est passé commandant de l'ANBU. Je tenais à te féliciter et te remercier pour son éducation et les valeurs que tu lui as transmises. »

Sasuke Sarutobi, un jeune Shinobi parmi les autres, avait en effet réussit à être un des seuls hommes à avoir été entraîné par Choso, ne serait-ce parce qu'il s'était fait passé pour une jeune Fille au premiers lieux, rusé qu'il était déjà à l'époque. Cependant, si cette nouvelle était véridique à n'en point être fier autant par l'Hokage que par le maitre des océans, il n'en était pas moins que les deux partis savaient que cette annonce n'en était pas moins que le passage d'une paumade apaisante avant le coups de poing.
Une sorte de Vaseline doucereuse qui n'était pas sans masquer l'écart effroyable d'une mauvaise nouvelle et d'un danger plus qu'imminent. De ce fait, L'Hokage voulut reprendre sa pipe pour en extraire un peu plus sa contenance et calmer ses ardeurs et son stress.
Il ne savait jamais vraiment comment prendre Chosokabe dans ses façons de discourir, alors il réfléchissait encore avant de finalement, concéder :

(L'Hokage)« - Une mission de rang A, peut-être de rang S vous attend.
Il s'agit de Kiri, vous allez devoir aller chercher un descendant direct d'une longue lignée de Samuraï, qui a récemment, été assassinée.
On soupçonne l'oeuvre de l'Akatsuki, mais rien n'est certain.
Les raisons de son sauvetage ne doit pas être découvert, tout autant que sa présence là-bas, ni ici.
Il est également évident qu'en aucun cas le colis ne doit mourir ni ne doit être capturé par les forces adverses. »

Il acquiesça d'un mouvement de tête, s'attendant à une bouche bée de la part des trois jeunes recrues mais également d'un éclair de malice et d'une flamme du défit flambante, dans les prunelles chatoyantes du Chunin.
(L'Hokage)« - Si vous découvrez l'origine de l'Hécatombe ainsi que les véritables forces à l’œuvre de cet assassinat, vous aurez une prime, tous les quatre.
Vous commencez dès maintenant, Chosokabe. »

Ajoutait le vieillard sénile en levant son bras, duquel une longue manche de soie dévoilait à son extrémité un parchemin scellé par un caché pourpre.
(L'Hokage)« - Ceci est la missive. Gardez-là en sécurité et ne la montrez-là qu'a l'Hokage de Kiri.
Est-ce que tout est bien clair, Motochiha ? »

Demandait paisiblement le vieux monarque du village de la feuille en observant les quatre ninjas de son regard franc et paisible à la fois.
Une fois tous en accord, il se levait pour les accompagner à la sortie, donnant mot d'ordre de leur offrir l'équipement adapté à une telle quête.

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La Plume Habile a écrit:: -Konoha, début de la journée-
Chosokabe, Ran&Kamikaze

S’acquitter d'une telle mission ne faisait pas peur au Damyo des océans, et le fait de devoir s’entacher de trois élèves absolument sublimes n'allaient pas le décontenancer bien au contraire, il en était le premier et pas des moindres, à songer que pratiquer sur le terrain valait parfois plus de milles mots.
Son air arrogant au naturel et son allure fier, cheveux décrépis et tétons à l'air lui donnait cet air sauvage mais solennel dont peut de personne pouvait se vanter d'en avoir autant la classe.
C'était indéniable et totalement loué, de ce fait, Chosokabe planchait déjà sur les moyens qu'il avait à disposition pour parvenir à sa mission, car nul au monde ne saurait le faire reculer face à une décision prise.
Tel était son nindo et celui de tous ses élèves et au cours de cette missive des plus perspicaces, il leur apprendra que nulle justice, nulle volonté et nul empressement ne vaut celle d'une détermination brûlante pour sa propre cause.

Toutes les causes ont une justice, une détermination, une envie, mais si elle ne se lie pas à celle de sa propre image, aucune cause ne vaut qu'on la défende si elle ne fait pas partie de sa vie.
Et sauver un petit être, apparemment masculin, cloîtré au fin-fond du trou puant de Kiri faisait bien partit de son crédau, on ne touche pas aux nouvelles générations et encore moins à un enfant, qui pourrait probablement faire partie de son équipage, sur son bateau !
Au nom d'Akatsuki, il fronçait les sourcils en montant son pouce contre son menton.
Il toisa le monarque d'un regard d'acier, dont l'iris en était concentré d'un tranchant effroyable, les terreurs des terres n'avaient qu'une seule fois osés mettre le pied dans ses océans, mais n'avaient hélas, jamais pus le voir, lui, Chosokabe Motochika, en chair et en os.

Cela serait une aubaine ; Une opportunité pour se faire valoir auprès de la pire crapule et ainsi, faire sa réputation tant sur la terre que sur la mer.
Il réfléchissait à comment s'y prendre pour pécho le petit gamin sur son vieux rafio, puisque marche, entre mer et Kiri il y avait, mais une voix désagréable, pinçante, arrogante et pleine de gaminerie, aussi mature d'un fruit pas mûre vint à percer ses oreilles de fin limier.

De ce fait, fermant catégoriquement ses paupières devant le vieux Kage, il mit sa main droite sur sa hanche en se retournant d'office, faisant claquer son manteau tel un coups de fouet dans l'air.
Son visage était serein, sa respiration aussi longue que paisible, mais dans cet océan de paix qui le couronnait, le damyo des océans bouillonnait, son torse large et musclé tressaillait.
Etait-ce de la peur ?
De l'affront ?
De la colère ?
Cela aurait pu, mais il n'en était aucunement du roi des pirates d'outre-Nipon.
Un fin sourire s'étirait à n'en plus finir jusqu'à la commissure de ses lèvres jusqu'à au moins ses oreilles, faisant étirer son sourire amusé et sadique jusqu'à ce que l'on puisse apercevoir ses dents mais également ses deux canines légèrement taillées, lui donnant un aspect encore plus sauvage et barbare qu'il n'avait de base.

(Chosokabe Motochika)« - J'aurais pas dis mieux moi-même, Morues d'eaux-douces ! »

Les pincettes, c'est pour les tapettes !
Toujours avec un sourire hautement lancé, il finit par lancer un regard d'autant plus perçant et plus tendre aux filles, tour à tour.
Le Kage s'en aperçu, le changement de ton entre le regard de défiance d'autorité et celui de l'amusement le fit s'installer un peu plus confortablement dans son coussin, dans lequel il s'était tendu quelques secondes avant que Ràn ne l'eusse défier.
Pauvre Hokage irrespecté qu'il était devenu.
Cependant, pipe à la bouche, il observait le nouveau chunin rameuter son troupeau en voilant un léger sourire, lui-même amusé par la situation : Il avait décidément bien fait son choix en mettant la moins tempérée des renardeaux entre les pattes du dragon des mers.
Sans dire mot, il évaluait la situation.

De son coté, Chosokabe se hissa, tassé qu'il était, sur toute la hauteur de ses muscles dorsaux, toisant quasiment les deux mètres de hauteur, en faisant luire chacun de ses muscles sous la lumière des fenêtres, telle une boule à disco qu'il aurait pu être.
Gonflant sa poitrine, ses deux mains sur ses hanches, il relâcha son souffle avant de décréter de sa voix naturellement portante, autoritaire, effrontée, arrogante et profonde, caverneuse et basse à souhait :

(Chosokabe Motochika)« - Teme !... Ca se dit apprenti ninja et ça a les miches qui se dégonflent quand on parle de mission... Ton frère c'est celui qui beugle à toutes heures, qu'il veut être Hokage, c'est ça?
Si t'es une trouillarde de naissance, comment tu comptes t'y prendre pour le protéger un jour si t'as peur d'une simple rang D où A ? Que ce soit pour toi où les autres, dalleur. »

Il croisa ses bras sur son énorme torse, avant de se mettre au garde à vous, toisant Ràn de toute sa hauteur, il voyait par son regard, que sa tentative d'intimidation ne lui faisait rien, et le bougre il aimait ça ! Ça se voyait sur chaque derme parcourut subtilement par un vent de renouveau.
Et plus il aimait ça, plus il avait cette apparence sadique et l'envie de lui faire tester plein de choses pour voir jusqu'à où elle était capable d'aller, connaître les limites et les repousser.
Elle avait du caractère, comme lui ! Il en frémissait d’excitation.

(Chosokabe Motochika)« - Soka... On a du te parler de moi dans les livres durant tes premières années, mais t'as pas du t'en souvenir et j'ai la flem de parler de ça, c'est de la chiasse étalée... Soka... On va faire ça bien...
MOTOCHIKA C'EST MOI ! JE SUIS LE DAMYO DES OCEANS, LE PIRATES DE NIEBELUNGEN, LA MER DU NIPON ! AUCUN HOMMES NE ME RÉSISTE EN COMBAT ! NI MONSTRES, NI YUKAI, NI BIJU ! ET TON PTIT CUL FAIT PAS LA DIFFERENCE ! »

D'un coups, par totale surprise, son ton était monté, perforant les portes et faisant vibrer les fenêtres jusqu'à l'éclatement. Chosokabe était authentique, même Le kage avait finit par ouvrir ses yeux en grands en avalant sa pipe, s'étouffant dans le silence avec pour ne pas gêner Chosokabe.
Choso attrapa soudainement Ràn par le col de son haut et la souleva jusqu'à son regard devenu si brillant qu'on aurait peur d'y lire les idées aussi insensées que malsaines qui traversaient ses iris devenues argents et aciers.

(Chosokabe Motochika)« - TEMEEEE ! ICI C'EST MOI LE PATRON ! LE DAYMO ! LE CHUNIN ! JE SUIS PAS TON PERE NI LE KAGE NI TON PUTAIN DE BIJU ! JE SUIS PIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE ! SI TU LA RAMENES ENCORE UNE FOIS, JE T'ATTACHE AU FOND DE LA CALE AVEC LES GARS POUR TE RELOOKER A FAIRE DU POLE DANSE, LA RENARDE ! ... »

Il leva un sourcil et lâcha brutalement Ràn de ses deux mètres de haut avant de marcher simplement et tranquillement vers la porte : l'air serein, comme s'il ne s'était absolument rien passé.

(Chosokabe Motochika)« - Bakame, j'ai oublié de dire, j'suis du genre sanguin et pas très patient, les livres sont restés assez soft à mon sujet. Soka... »

Il lève les épaules comme si de rien n'était avant de lancer un regard vers le plafond.

(Chosokabe Motochika)« - soyez à l'heure, faites pas comme l'autre couillon de Shunin de l'équipe sept qui essaie de me mimer avec mes cheveux blancs. Où que vous soyez je vous retrouverais et au moindres retard, ça fera dix pompes supplémentaires à chaque secondes de retards sur mon rafiot.
Ouais, j'ai mon propre navire et mon propre équipage sous mes ordres, alors lambinez pas, pieds-secs ! Parce vous, p'têtre que ça ne vous gène pas dix pompes secondes, mais mes cinquantes hommes... ouaip. »

Et ils ne vont pas aimer faire des pompes pour trois jeunes filles en retard. Alors autant dire, trois filles fois dix, soit trente pompes secondes, ils vont aller jusqu'à l'enfer pour casser la bouche de ses nouvelles recrues.
D'un autre coté, cinquante hommes tenues en respect pas un seul Ninja devait sans doute faire réfléchir les trois filles assises en tailleur devant le Kage.
Umi et Lyo se regardant, finirent par reprendre leur esprit en acquiesçant, elles avaient retenues la leçon : parfois il suffit d'un exemple (RIP Ràn) pour mieux tranquilliser les esprits.
Et cette démonstration musclée leur avait quelque part, permis de craindre leur chunin au même titre que le Kage qui les regardaient tour à tour.

(Lyo) « - ... C'est brutale... Il fait flipper... mais... Il a tellement raison... »
(Umi) « - Ça va Ràn ? Il a eut une sacré poigne sur ton col... J'espère qu'il t'a pas fait mal... »
(Lyo) « - Écoute Umi, je vais préparer mon sac, Je prends de quoi manger, tu prends les soins ? »
( Umi) « - Ca marche ! Franchement, si Akatsuki s'en prend à notre sensei... Je pense qu'ils vont amèrement le regretter... n'est-ce pas.... Monsieur le Hokage ? »

Le hokage levait les épaules en recrachant sa pipe, les yeux embuée, avant de tousser et observer les deux filles restantes.
(L'Hokage)« - Sure ! Teuh ! … teuh ! … aaah ! Si je n'avais pas Chosokabe sous la main, je n'aurais jamais pu envoyer qui que ce soit faire une telle mission.
Je ne m'en fais pas pour vous les enfants, je sais entre quelles mains j'ai mis vos vies, faites-moi confiance.
Après tout, il sait protéger et mener cinquante hommes sur un bout de bois, trois femmes de plus ne saurait faire la différence, vu son savoir et sa puissance.
Et ne t'en fais pas Ràn, je comprends que tu sois totalement inquiète, néanmoins tu n'as réellement rien à craindre, ni toi, ni Naruto.
Choso dit toujours...que le meilleur des apprentissages se fait sur le terrain, si tu souhaites rapidement et efficacement protéger ton frère, tu n'auras jamais de meilleur chunin.
Je pense qu'au moins pour cette mission, ça vaudra le coups d'essayer... Sinon, je veillerai à changer mon regard sur ce loup de mer.»

Abdiquant sagement ses paroles, il invita les deux enfants à partir de son bureau afin de lui-même travailler, il avait des papiers à envoyer et de l'administratif à Kiri à envoyer...

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Admin Messages : 157 Date d'inscription : 05/03/2019

C'est d'un pas prompt et léger que Chosokabe avait quitté les appartements du troisième kage, Bottes claudicantes, cape claquante derrière lui et Encre posée sur son épaule au muscle roulant.
Il entama la progression de cette longue descente des marches depuis le perchoir des Senjus, pour retourner à la terre ferme.
Une main dans la poche, coudes repliés derrière son dos aux muscles meurtris par milles cicatrices, visibles par tous, son regard d'argent perçait chaque recoin des rues et chaque commerçants, de façon à comprendre cette ville qu'il n'avait pas vu depuis déjà une décennie.

Avec une nostalgie toute aussi légère qu'elle n'en était soyeuse, il repensait à sa dernière équipe qui avait disait-on excellé dans l'art ninja, au point où, Konoha n'avait pu se passer de leurs services.
Une pensée émue pour Fuma Kotaro, le premier homme de son équipe à ne pas avoir été noyé par son navire lors de leur premier entraînement, dénuda d'un sourire sadique les lèvres su Chûnin de l'équipe soixante-neuf.
Oh, Kotaro avait été noyé au moins cent fois par les arts et les manières de Chosokabe, mais il n'en demeurait qu'un parfait parasite qui n'avait jamais cessé de croire qu'il pouvait se faire accepter par son maître... En fait, ce sont même ses deux autres apprentis « féminines » qui ont aidés Chosokabe à le faire s'accepter. Kasuga Taisha, la blonde plantureuse à forte poitrine, mais aussi Sarutobi Sasuke qui s'était à l'époque de sa jeunesse, travestie de manière à ressembler à une jeune fille rousse, pour rejoindre l'équipe du Daimyo, dont la réputation de meilleur des chunin, le précédait.

Chosokabe avait très bien pris la blague de Sarutobi et avait finis même par saluer sa ruse, en faisant de lui, un ami et un fils, plus qu'un élève, mais sa plus grande fierté de chunin fut de savoir ses trois recrues faire partie de la racine et servir un dénommé Danzo, pour le bien du village de la feuille. Chosokabe connaissait Danzo et son avidité pour la protection de Konoha, tout comme sa faim de pouvoir, mais le Daimyo était à des lieux de dire quoi que ce soit, et d'imposer quoi que ce soit à cet enfoiré indigne de recevoir l'aide de ses trois apprentis.
Cependant, ils étaient tous trois en âge de songer à leur propre avenir, qu'ils restent où non auprès de ce fourbe de Danzo ne faisait donc ni froid ni chaud à Chosokabe, puisqu'au fond, s'ils en avaient besoin, son navire était également le leur.

C'est donc au détour d'une ruelle, commençant même à pousser la chansonnette en sifflotant, qu'il s'engouffrait dans les quartiers un peu moins reconnus de Konoha, de façon à savourer une légère part de nostalgie.
Une vague à l'âme, qu'il savourait depuis ses songes jusqu'à ses émois, revoyant les enfants ici et là, s'entraîner à sauter sur les murs et les toitures de façon à apprendre à concentrer leur chakra dans leurs pieds. Il revoyait chacun des gestes de ses apprentis, mais aussi les engueulades et les coups de pression qu'il leur mettait, en outre, c'était là, pour lui, la bonne époque.
Mais n'était-il pas trop vieux maintenant pour prétendre être un chunin de cette même trempe ? La passion dévorante de l'apprentissage, étreignait ses veines d'un fleuve brûlant d'impatience, qu'aujourd'hui il ne se revoyait plus étreindre.
Pas de la même intensité, pas avec la même fougue de la jeunesse.
Avec le temps, il avait troqué les différentes soifs de pouvoirs, contre la sagesse, la patience, la ruse et le fardeau des responsabilités.
Il ne se passait pas un seul instant sans qu'il ne pense aux hommes qu'il avait domptés et invités sur son maudit rafiot.

Une oreille tendue, lui signala la chute d'une feuille verte, trop mûre pour tomber en cette saison, et trop lourde pour être tombée seule.
Il posa sa main sur sa hanche éclata de rire avant de faire demi-tour en saluant, tel un dingue, la feuille encore au sol.
Le mystère était percé pour lui, ses « enfants » avaient l'air de bien se porter et ne l'avaient pas oublié : Simple mesure de précaution, tandis qu'il marchait d'un pas beaucoup plus léger vers son maudit Rafiot.

Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto) Zh41

L'INM, dit aussi, l'hymne, était un rafiot en apparence assez... complexe pour ne pas le qualifier de dangereux.
Il avait des boiseries éclatées depuis la proue jusqu'à la poupe, les flans s'étaient creusés avec l'âge et les aventures maritimes.
Les voiles n'arrivaient même plus à étreindre le ciel par leur Noblesse : Chosokabe était là le digne propriétaire d'un énorme navire pirate, déboisé, désordonné et totalement explosé, tout à fait à son image.
Dailleur quand il arriva sur le ponton du port, il posa sa main sur ses cheveux blanchis par le sel et l'iode marin, avec un sourire gêné, mais non hostile, gloussant d'un rire des plus inadéquats en fermant son œil unique encore utile.

( ChosoKabe)« - Ahah... C'est vrai qu'il a une sale gueule... »

La même que la sienne, épuisé, mais toujours utile et incassable.
Soudain, à la fin de sa phrase, une ribanbelle d'hommes, de touts âges, de toutes couleurs, de tous accents, vinrent à entonner un même mot d'un seul choeur :
(Les 50 pirates en choeur) « - ALL HAI, CHOSOKABE SAMA ! »
( ChosoKabe)« - YOSH ! TAS DE VIEUX DEBRITS DES MERS ! »

Les hommes entonnèrent un brouhaha pas possible qui vint à se faire entendre jusqu'à la place du marché de Konoha, ou les commerçants devaient probablement déjà se demander ce qu'il se passait.
Le sourire Radieux au visage, Le Daimyo de l'IMN leva son œil unique vers le ponton de son énorme voilier de bordel et de raffut, avant de lever un pouce, accomplit vers chacun de ses hommes et d'une voix assez forte et virile, s'en faire entendre.

( ChosoKabe)« - ULIIAAAAA ! NOUS AVONS DEPECHES TROIS SIRENES AUJOURD'HUI ! ET POUR LES FUTURES ANNES A VENIR ! »
( pirate 1) « - Chouette ! »
(pirate 2) « - Super ! Ca nous fera du sang neuf ! »
(pirate ) « - c'est quoi leur petit nom, patron ? »
( ChosoKabe)« - leur n.... BAKA ! CA SE DEMANDE PAS A MOI ! TU LEUR DEMANDERAS TOI MEME ! »

Rentrant la partie inférieur de sa lèvre dans sa bouche sous forme de « v », en prenant un air ahurit et blessé, il pénétra dans son rafiot en feignant l'air inlassablement blessé.
Il n'osait se l'avouer, mais il avait oublié le nom des trois filles, sauf cette Ràn Uzumachin, parce qu'elle lui avait cassé les bourses et qu'il avait déjà de grands projets pour cette renarde-d'eau-douce.

( ChosoKabe)« - Dans Dix minutes on lève les voiles.
Ah... Et j'ai dis aux filles que ça fera dix pompes par secondes de retards. »
( pirate 1) « - Vous êtes dur avec elles, patron... »
( ChosoKabe)« - Ah … Mais les pompes sont pas pour elles, mais pour vous les gars. »
( pirate 1)« - NANIIIIIIIIIIIIII ? MAIS SENSEIIIIIIiii... »

Certains avaient feint le choc, le comas, d'autres commençaient déjà à pleurer quand aux derniers, ils préparaient déjà leur cordes pour se pendre.
Un petit gros sortant à peine de la phase de la puberté, s'affolait même en courant de long et en large du voilier en hurlant « au meurtre ».
Chosokabe n'en avait pour ainsi dire, rien à foutre, il avait son petit sourire narquois.
Il s'arrêta à droite, en bas des escaliers menant en hauteur, à la barre de navigation de son navire.
Au milieu du voilier il y avait trois mâts bien bâtis et encore bien droits, et entre les trois, un quatrième, énorme, permettant d'observer les étoiles et la hauteur des mers.
En haut il y avait un flambeau éteint et un drapeau noir avec un crochet de pirate brodé de blanc.
A l'arrière du bâtiment, une soute, énorme, là où s'étendaient les lits, les hamacs, les trésors, les cuisines et tout le bordel qu'un pirate à besoin, au quotidien.
Et sur les flans du rafiot, tout simplement des trous et des cordes.

L'INM était un vieux voilier.... Sans voiles, où le peu de tissus qu'ils avaient, étaient arrachés par le vent... Là, était le détail que ses apprentis n'allaient certainement pas laisser passer en plus de la vue horrible de ce rafiot !
Il tendrait à poser cette question avec le plus de perplexité possible : Comment ce voilier fait-il pour prendre la mer ? … Ce qui reviendrait à cette même question : Comment fait un homme pour tenir debout ?
Chosokabe avait sa propre réponse à ce sujet, et cette réponse lui permettra de connaître un peu plus ses apprenties, aussi tordue cette idée et cette question pouvaient-elles être.

( ChosoKabe)« - Tous deux tiennes debout grâce à un fragile équilibre que je nommerai aventure.
La Vie est une suite de péripéties, d'émotions et d'aventures qui nous poussent à nous surpasser. Ce sont les aventures qui nous forgent et non pas les buts que l'on se donne. »
( pirate 36)« - C'est poétique Patron, j'en ai la larme à l'oeil ! »
( ChosoKabe)« - TEMEEEE ! VA PREPARER LES HAMACS DES GONZESSES, TOI! »
( pirate 36)« - Oui Chef ! »

Posant son coude sur l'une des rambardes de bois du navire, ses mains calleuses prirent sa boussole fétiche entre ses mains.
Une minute... et après ça sera le décompte des pompes.
Son œil unique émit une lueur, une surbrillance dont la pupille reflétait le tranchant acéré de ses émois. Autant dire qu'il était aux aguets, le pleutre ! Le couard !

( ChosoKabe)« CINQ ! »
Il vit au loin une légère fumée s'élever, son œil perçant y vit la jeune fille avec les trousses de soin courir à s'en damner l'âme, le visage rougit par l'effort. Au moins, elle faisait l'effort d'arriver à l'heure.
Il leva son visage au ciel en soupirant avant d'arrêter son décompte.
Il était lâche, il ne pouvait pas punir cette jeune fille là, elle se donnait à fond pour participer à l'aventure.

Quand Umi, ses sacoches de soins, peinée, morte et fatiguée comme pas possible arriva devant le bateau, elle s'affalait pratiquement au sol en s'excusant de milles mots avant de lancer milles bonjours timides à chacun des hommes sur le rafiot.
La vue de Chosokabe lui fit d'avantage l'effet d'une douche froide, tant il prenait son rôle au sérieux, aussi passait-elle du rouge au blanc sans aucune autre raison, quand leurs prunelles finirent par se croiser.
( ChosoKabe)« - C'est bon gamine. Apportez-lui de l'eau les gars et montrez-lui sa couche.
Vous avez bien mis les trois filles dans ma piaule avec les trois hamacs, bandes de rats ? »
( pirate 6)« - Oui Choso ! On a même pensés à leur donner trois sous pour leur bienvenue et une carotte chacune ! »
( ChosoKabe)« - Une carotte ?... ? »
( pirate 6)« - Bah ouais, on a pensé que le concombre c'était trop gros pour leur âge... »

Chosokabe passa lui-même du banc au bleu puis devint blême avant de finir par hurler de toute sa trempe sur son subordonné :
( ChosoKabe)« - TRIPLE BUSE ! TU SAIS OU JVAIS TE L'FOUTRE MOI LE CONCOMBRE ! C'ETAIT PAS UN PUTAIN DE CUCURBITASSE DONT JE PARLAIS MAIS D'UNE ACOMPTE ! »
( pirate 7)« - Ah mais on pensais que la carotte aussi pouvait leur servir... »

Surenchérissait l'un des hommes complices en se titillant ses indexes avec un air coupable.
Tellement coupable que Chosokabe se mit un méchant facepalm, tandis que l'innocente et douce Umi, tellement fatiguée, ne semblait pas, d'apparence, comprendre ce qu'il se passait... Bien qu'elle émettait un léger sourire amusé...
N'ayant pas le temps de se calmer, continuant de parler de carottes, Concombres et autres légumes tous aussi phalliques, la seconde arriva avec un peu de retard, sur le rafiot, non sans émettre une tronche de dégoût et de peur en voyant ses pieds grincer à chaque pas qu'elle exerçait sur le rafiot de Choso.

( ChosoKabe)« - Je perds pas le nord ! Toi là ! Ca fera Trente secondes, sois trente pompes ! »
(Lyo) « - Mais ! Je devais passer aux toilettes avant de venir... »
( ChosoKabe)« - Qu'importe, t'avais qu'à mieux organiser ton temps ! »
(Lyo) « - C'est tellement injuste... »
( ChosoKabe)« - Qu'est-ce tu fout gamine ? »
(Lyo) « - Bah je commence... »
( ChosoKabe)« - … Le collectif ça te parle ? Va poser tes affaires, tu remontes illico après ! »

La jeune Lyo Poussait un soupire si lourds qu'elle feindit l'audace d'insulter Chosokabe, néanmoins, quand elle était descendu à fond de cale, avec l'homme de main de Choso de façon à voir sa piaule, son hamac lié à celui de ses consœurs de voyage, elle en oublia directement son malaise, posant son bagage avant d'essayer son hamac et de remonter dès qu'elle eut entendu des voix et des « HOURRAS » S'élever sur le ponton.

Des Hourras ?
Une minute plus tard, Ràn arrivait, tout sourire et toutes provocations à en faire tomber en pâmoison les cinquante hommes du navire.
Un Motochika Hilare, à s'en cramponner à la barre de bois, tandis que les hommes lançaient leurs chapeaux et leurs armes dans les airs pour les rattraper.
L'humeur était à la fête et l'équipage semblait être animé du même diable que leur commandant de rafiot : C'était à ne rien comprendre pour Umi qui se grattait la tête, et Lyo qui vint à sa rencontre, proche du plus gros mât du navire, de façon à se rassurer.

( ChosoKabe)« - Nous disions une pompe par secondes écoulées, ce qui nous fait soixante et dix pompes.
ULIIAAAA BANDES DE CHIENS GALEUX ! VOUS AVEZ ENTENDUS ! »
tournant le dos à l'équipage, il grimpa sur ses escaliers de bois craquants, avant de prendre la barre d'une main et d'inspirer une bonne dose d'air fraîche.
Les cinquante hommes bousculèrent les trois filles sans ménagement et se mirent en position de pompes, poussant gentillement les filles sur le coté de façon à leur éviter une peine bien ingrate...
Puis, à l'unisson, ils comptèrent, sans sourciller, de un à soixante-dix, se levant et s'abaissant tel un seul et unique homme, faisant d'autant plus craquer le bois du bâtiment.

Les deux filles en profitèrent pour indiquer la couche à Ràn et lui expliquer, ce qu'elles avaient compris de l'équipage, surtout Umi : Qu'à chaque comportement ingrats, c'est l'équipage entier qui en pâtirait et que cela, n'était pas sans conséquences sur le morale, le mental de l'équipe.
Que, plus elles en feraient à leur tête, plus c'était les cinquante hommes qui boufferaient et plus l'ambiance et l'humeur en serait perturbé.
De plus, Umi n'aimait pas qu'on fasse subir à d'autres, ce qu'elle n'aimait pas elle-même qu'on lui fasse.
Alors observer tous ces hommes souffrir juste à cause de Ràn la mettait assez en colère comme cela.
Lyo en rajouta une couche en parlant de l'esprit d'équipe et qu'il n'était pas non plus normal que Choso les isole de cette manière, qu'elle était d'accord avec Umi, que Choso était finalement très rusé pour oser s'élever ses hommes contre elles trois... d'une façon indirecte, certes, mais tout aussi simple.

Après tout, aucune d'entre elles n'avaient encore la conscience ni l'expérience requise pour utiliser du chakra où du Ninjutsu, où Taijutsu pour vaincre autant d'hommes.
Certes, elles avaient les bases, mais ces cinquante hommes avaient l'air bien chevronnés, et contre trois jeunes filles aussi jeune et inexpérimentées qu'elles.... Cela serait suicidaire de faire quoique ce soit contre Choso, tant que ses hommes lui vouaient une loyauté et une obéissance sans bornes.

Quelques minutes plus tard, on entendit des « ARIGATO LES GENIN DE CHOSO » suivit d'un «RAMENEZ VOS CULS, FAUT QU'ON CAUSE, BANDES DE MORUES ! »

Umi gonfla ses joues avant de mourir de rire, il fallait dire qu'elle avait été la seule à avoir vu la première scène assez spéciale, entre autorité et humour, du commandant sur son équipage, et elle imaginait bien, qu'il remette cette histoire de concombre et de carottes à jour, devant ses deux conseoeurs ninjas.
Se relevant, elle attrapa Lyo par la main et tendit la sienne vers Ràn, un énorme sourire sur ses lèvres :
(Umi) « - Vous étiez pas là tout à l'heure, mais il s'est passé un truc avec l'équipage et Chosokabe, c'était à en mourir de rire ! Le second a confondu un acompte avec un concombre... C'est une drôle d'idée, mais franchement ! Vous auriez dû voir sa tête, ro lala.. j'en pouvais plus ! »
(Lyo)« - Un concombre avec un acompte... Aah ! C'est pour ça qu'il y avait trois sous sous mon oreiller... »
(Umi) « - Et une carotte oui... le pirate disait, sans que je comprenne, qu'un concombre c'était trop gros pour nous... »
(Lyo)« - Normalement les chunins demandent les motivations où les rêves à leurs genins... A votre avis, il nous veut quoi, là-haut ? »
(Umi) « - Qu'importe, moi j'y vais avec la carotte ! Tu viens Ràn ? Je pense que ça te fera du bien de penser à autre chose que Naruto l'espace de quelques jours ! En plus... »

Umi agita l'énorme carotte sous le menton de Ràn

(Umi) « - En plus on a des carottes maintenant pour nous protéger ! Comme le bon vieux Kage nous l'a dit, on est hautement protégées ! »

Lyo tomba au sol en mourant de rire, l'un des membres de l’équipage, tout ensué et fatigué, descendit voir les filles pour les dépêcher, mais tomba sur une situation bien cocasse, de Umi, un concombre en main, dont son amie, toutes deux mortes de rire...
Le pirate lui-même se mit à rire, à s'en étouffer le conduit respiratoire.

Quand enfin la joyeuse bande eut finit de rire, avec où sans la carotte, Chosokabe, debout, l'encre dans une main, logée sur son épaule, bras croisés, attendait de pieds fermes les trois filles.
Il désigna les marches pour qu'elle puisse s'y asseoir, avant d'observer l'horizon : ils étaient toujours à quais.

( ChosoKabe)« - Bien ! Enfin ! Nous sommes réunis . »
Un petit air nostalgique souffla dans ses cheveux blanc et ses prunelles languis d'une certaine tendresse jusqu'à... Ce qu'il voit la … ou les carottes.
De là... il vira au bleu et se falcepalma en maugréant des mots inintelligible.
( ChosoKabe)« - TEMEEEE... Oh pis merde ! »
Un peu de sang froid... La gueule blasée comme pas possible, décrédibilisé, le Daimyo des océans observa les trois filles devant lui avant de leur dire avec toutes franchises

( ChosoKabe)« - J'allais dire pour le meilleur et pour le pire, mais à n'en point douter que ça va pas êt'de la tarte avec vous !
Bien, vous êtes sur L'IMN, quelques règles de bienséances sont de rigueur, pour commencer, sachez qu'il n'y a pas de lois ici.
Vous êtes sur ce navire sous ma protection, mais en tant que ninja et pirate, vous devez apprendre à être votre propre chef.
L'auto-gestion, l'indépendance et la débrouillardise sont de mises, la seule contre-partie est l'esprit d'équipe.
Vous avez la liberté d'action sur l'INM, mais n'oubliez pas... que vous êtes cinquante trois hommes à compter de maintenant.
Votre homme à droite sera votre bouclier, celui de droite votre épée.
Si je puis le dire autrement, vous devez compter les uns sur les autres pour apprendre à survivre. »

Il leva les épaules et lança, à revers de regard, d'amour et de tendresse, l'horizon bleuté qui lui tendait les bras, éternel amant de l'océan qu'il était.
Puis avec autant de gentillesse, il revint vers les trois gonzesses aux carottes...

( ChosoKabe)« - Je vais commencer votre enseignement par quelques petites questions, par lesquelles nous allons apprendre à mieux nous connaître.
L'une des règles fondamentale de survie d'un ninja, est de ne jamais attaquer de front, qu'il s'agisse d'un concept physique où mental.
Si l'ennemi sait qui vous êtes et ce que vous êtes, on ne donne pas cher de votre peau et il se peu, qu'un jour, votre propre famille devienne votre ennemi.
Pirate comme Ninja ne font confiance à personne si ce n'est lui-même ainsi que ses confrères d'armes. »

Il ouvrit ses bras comme pour prouver sa bonne foi.

( ChosoKabe)« - Ce ne sont que des principes de ninja, des discours qu'on m'a demandé de vous instruire. Personnellement, j'ai déjà appris du Nindô de Konoha, Kiri, Yuki, SunaKumo, Oto, Taki, Iwa, Kuni... Bref... Je trouve ces enseignements un peu dépassés, néanmoins, il fallait que je vous le dise. C'est rébarbant, hein ? »

Avec un air paternel qu'il ne démordait pas, plus relaxé et moins énervé qu'il l'était sur la terre-ferme, de quoi le faire passer pour un lunatique où un bipolaire, il se mit même à s'asseoir sur le parvis de son rafiot de bois, en tailleur, mettant son encre derrière son dos pour d'adosser à elle.

( ChosoKabe)« - Première question donc !
Vous avez bien vu que mon Maudit rafiot n'a ni voiles, ni systèmes de mise en mer.
Alors... Comment ce voilier fait-il pour prendre la mer ? … Ce qui reviendrait à cette même question : Comment fait un homme pour tenir debout ? dites-moi ?
Et de même, parce que pour moi, la vie est une aventure et le rêve l'horizon vers laquelle je me tends, quel est le votre ? »

Patiemment, il attendit que les filles réfléchisse. Cela pourrait prendre des heures, des jours, il en avait bien conscience que parfois, ce n'est pas à douze ans qu'on sait ce qu'on veut faire de sa vie.
Aussi laissait-il réfléchir les filles.

Admin Messages : 157 Date d'inscription : 05/03/2019

A sourcil arqué, levé par dépit et par curiosité également, le daimyo observait par son œil unique d'argent, les trois filles dévoiler leurs rêves.
Rêver ; Un grand mot, servant à gonfler les âmes et l'honneur pour une cause où un objectif que l'on trouve juste où valable.
Une chimère après laquelle on court, contre laquelle on se percute et sur laquelle on perd son incroyable innocence.
Le rêve est bien souvent un parcours à lui seul, pour devenir dignement une personne, un verbe, un être de valeurs et d'honneurs.

Si Chosokabe fut un grand rêveur autrefois, et s'il l'était encore actuellement, l'unique raison en était qu'il eut toujours été un maître d'ambitions et de challenge ; Gaï ne pouvait que se contenir et de brûler de le provoquer en duel, qu'il n'aurait même plus assez d'eau dans son corps pour pleurer ses défaites.
Les Uchihas pouvaient bien devenir aveugle, Sharingan devenant inutile en outre grâce aux codes de pirateries établies sur l'IMN.

L'acier de son regard fut-ce-t-il battu dans l'âtre volcanique d'une forge brûlante quand ses prunelles de braisse, illuminés par son tempérament démoniaque, avaient finis par observer ses trois Gênins.

Trois personnalités complètement différentes, qui ne lui allaient guère.
Aucune d'entre elles ne lui avaient vendu, à lui, du rêve.
Aucune n'avait pu inspirer émotions, sentiments.
Il n'y eut ni passion dévorante, ni cœur ouvert, seulement des palabres vides de sens, néanmoins, à quoi devait-il attendre venant d'enfants âgés d'à peine onze années ?
Elles avaient étés larvées dans un village couvert par un tas de feuilles bien trop dense, pour qu'elles y découvre les véritables sens de la vie.
Pas de l'existence.
De la Vie.
« - Mon rêve a moi, à votre âge, c'était de découvrir toutes les mers appartenant au domaine du Nipon. »

Son œil unique à l'acier détrempé se dilatait de contentement, quand il finit par lâcher un rire saugrenu... Pour guise de toutes ripostes.

« - J'en suis devenu le maître incontesté des océans, les pirates me craignent durant quatorze années, je les laisse se reposer la quinzième. »

Il leva son épaule droite, son index se levant afin de caresser machinalement l'échine de son énorme encre noire contre lequel il s'était adossé.
Prenant un légère pause, il lança un regard des plus acéré vers les cieux, n'hésitant pas une seule seconde.

« - Si vous avez trop de rêves, c'est que vous êtes trop enraciné dans votre monde, que vous n'êtes pas assez connectés aux autres.
Entre autre, c'est la mort assuré. »

Son index glissa sur sa chaîne qu'il traîna a bout de main en la pesant, faisant entonner un léger bruissement métallique, telle un faux bruissement de pièces... Bruissement qui le fit légèrement sourire...

« - Si vous n'en avez pas, c'est que vous êtes vous-même trop bridés pour prendre vos envies et vos désirs en compte.
Parfois ce sont vos sentiments et vos émotions qui vous emprisonnent, pour d'autres, c'est un mal insondable qui vous empêchent de Rêver.
La mort n'est pas assurée. Mais on ne fait qu'exister, on ne vie pas. »

Il marqua une pause, en étirant un sourire parfais, répondant de ce fait à la suspicion insolente de Ràn sans pour autant lui adresser ne serait-ce qu'un seul regard.
Oui, il savait pour Kyubi et par la même, par cette phrase, il insinuait qu'il pouvait comprendre le poids d'un tel Biju en elle.
Elle avait beau faire sa fière et sa maligne, il savait pertinemment qu'elle avait tous les défauts qu'il avait énuméré et qu'elle était une véritable bombe d'émotions prête à exploser à n'importe quel moment.
Néanmoins, Ràn Faisait partit d'une équipe et pas n’importe laquelle, Son équipe, la numéros soixante-neuf! Et toutes, devaient être au courant de l'emprisonnement de Kyubi en Ràn, un jour où l'autre.
Libre à Ràn un jour, de le révéler cependant. Tel était sa propre responsabilité.

« - La différence entre Vivre et exister se tient en un point, un encrage.
L'un, consiste à rester en vie et à s'accrocher de toutes ses forces à quelque chose, un but, où à quelqu'un pour survivre. On existe au travers d'une cause, d'une justice que l'on trouve correcte.
Pour l'autre les filles...
La Vie, consiste à se perdre parfois, se heurter souvent, se blesser et souffrir constamment.
La possibilité d'entre-voir une palette d’émotions et de liberté sans-horizons, mais d'être bien conscient d'en payer le prix, quelqu'en soit les difficultés.

Pour l'un, exister, c'est n'être qu'une ombre et agir dans danger.
Pour l'autre, Vivre, c'est la liberté, la peur de souffrir et d'être perpétuellement en conflit. »

Achevant son discours en remontant son genou contre sa poitrine massive aux muscles saillants, il lâcha sa chaîne en levant les mains tout en expliquant son discours.
Ponctuant parfois ses phrases et ses expressions véridique, de façon à se faire comprendre par des gamines aussi peu âgées.
A en voir l'expression effrayée de Lyo, elle venait de prendre conscience qu'elle pourrait peut-être devenir cette dresseuse de monstres, mais à quel prix ?
Commençant déjà à se remettre en question, le visage légèrement livide ; Après l'illusion... Elle sombrait dans la désillusion la plus totale.
Umi, elle, la soigneuse réfléchissait à plein gaz, mais semblait être toute autant dans son élément, bien que trop jeune pour peser le poids des mots, les palabres du maître avaient leur petits effets.
Les mots « liberté et Vivre » semblaient la mettre d'accord sur un point.

Umi tourna son visage vers Ràn en lui lançant un léger sourire gênant avant de concéder :
(Umi) « - A l'occasion, tu pourras m'en apprendre d'avantage sur le squelette d'un humain ? J'ai encore quelques lacunes de mes anciens cours de science... Enfin si ça ne te dérange pas trop...
Si je veux arriver à réaliser mon rêve... Autant que je m'y mette rapidement... ! »

Chosokabe étira finement ses lèvres en observant tour à tour les deux filles avant de croiser les bras et d’interpeller Ràn...
« - Nous ferons des cours d'échange une prochaine fois, nous allons devoir lever l'encre, nous avons une mission à mener à bien. »

Eh oui la mission! Cette discutions était bien jolie, mais il fallait bien aller à Kiri après tout cela.

« - Pour répondre à ma question, sachez que je n'attendais pas de réponse venant d'enfants de vos âges ; Cela aurait été simplement de la magie où du génie.
Prenez une corde sur le flan, attachez-vous solidement avec, je vais vous livrer la réponse. »

Se relevant de tous ses deux mètres de haut, sur lequel il se tassait depuis le début de leur rencontre, jusqu'à hisser chacun de ses muscles vertigineux, les bandants jusqu'à l'effort, il attrapa son encre pour la jeter négligemment sur son épaule gauche.
Aussi, s'éclaircit-il la voix, avant de hurler de nouveau :

« - LEVEZ L'ENCRE, SOUQUEZ LES ARTIMUSES... UULIIIIIIIIIAA !
ON PREND LA BARRE AU NORD MOUSSAILLONS ! »

(Lyo) « - ça pu... , ça pu... ça puu... »
Angoissait Lyo en essayant de faire un nœud autours de sa ceinture...

« - Un nœud à coulisse se fait très simplement, gamine.
Il suffit que ta tête et ton cou puissent coulisser dedans. »

Ajouta Chosokabe en mettant ses mains sur sa taille en explosant de rire, tandis que les hommes sur le pont se jetaient à droite et à gauche, prenant chacune une corde pour y faire un nœud en huit et un nœud de pendu autours de leur taille, en l'espace d'une seconde.

Chosokabe ne prit pas la peine de se faire un nœud.
Ne devait-il pas être le maître de son bâteau ?
N'était-il pas celui, qui ne craint, ni ploie devant l'océan ?
Domptant la mer, le vent et les éléments maritimes ?

On pouvait l'entendre ronronner quand de nouveau il tournait sa tête vers l'horizon, laissant entonner un silence, des plus légers et religieux durant sa longue observation.

« - Un homme ne tient pas de bout uniquement par sa chair, ses os où ses muscles, Ràn. »

Excusait-il dans un chuchotement langoureux, presque un souffle, un murmure amicale.

« - Quand un homme est à terre, il doit savoir faire preuve de volonté.
Quand il n'a plus la volonté, vient en dernier l'énergie sublime, que nous appelons Chakra. »

Aussi subtile ce dernier pouvait-il être, c'était en effet son propre chakra qui s'étendait sous la coque de son maudit rafiot, sur lequel, chacun de ses cinquante trois hommes se tenaient.
Les masculins finirent par hurler un « HOURRA » brute, entier, chanté, qui vint à raisonner avec force, echo et cœur jusque dans les voiles déchirées des hauteurs.

Puis, chaque homme vint à tirer sur leurs cordes, reliées à un anneau au flan du navire, pour vérifier la solidité de leur liens.
Chaque homme de droite vérifiaient le nœud et l'anneau de son compagnon de gauche.
Le mousse du mat hissa un drapeau noir orné d'une broderie blanche.
Un rêve...
C'était une vague tissée de blanc et d'or, surmonté d'un crâne ricanant qui se hissait jusqu'au bout de l'énorme mat, tandis que les étoffes et les limbes de tissus blancs des voiles s’agitaient dans un vent, commençant à devenir de plus en plus fort, agaçant, violent.

« - Votre première entraînement, est de tenir sur vos jambes jusqu'à l'arrivé de Kiri.
Ca prendra dix heures.
Utiliser votre chakra et mettez-le dans vos pieds.
C'est tout ce qu'il y a à savoir. »

Sous l'effet du vent devenant de plus en plus prenant, violent et s'engouffrant dans les vêtements de chaque marins, poussant même les pirates les plus robustes dans les coins les plus étroits du navire, Certains durent s'accrocher.
Lyo manqua de se vautrer au sol.
Umi se fit retenir par le pirate à sa gauche, elle-même prête à retenir Ràn.

(Umi) « - Mais Sensei ! Nous n'avons pas le niveau, nous n'avons jamais appris à utiliser notre chakra ! »

Chosokabe hurla d'une rire démoniaque, qui aurait fait pâlir n'importe quel Démon d'outre-mer, tant il en était impie.

« - Alors tu ne feras qu'exister et non pas vivre !
POUR LA LIBERTÉ !
FÛTON, LA GRANDE BOURRASQUE !»

Finit-il par concéder, faisant exploser son chakra en levant son encre d'un noir épuré, vers le nord, sa destination de prédilection.
Au moment où la pointe de l'encre pointa l'horizon, le vent rendit le voilier vivant, la carcasse de bois se mit à se cabrer dans un craquement strident, faisant pencher les hommes vers l'arrière, chaque corde devenant une rêne qu'il fallait maintenir pour dompter l'énorme bâtiment.
Chosokabe lui, tenait debout tranquillement sur ses pieds, il se mit même à marcher tranquillement vers sa poupe, rengainant son encre sur son épaule lorsque le vent fut assez fort pour lui.
Fort, violent, Puissant.
Inoubliable.
Comme chacun des hommes qu'il avait envoyé dans les eaux cristallines et iodées de cette grande étendue d'eau bleutée.
Comme chaque pirates qu'il dû autrefois combattre grâce à cette technique afin d'accomplie son rêve et d'étendre son royaume d'eau et d'iode.

Main sur l'encre, l'autre à la poupe, le capitaine du bâtiment donnait son énergie en malaxant sans-cesse son chakra de façon à faire avancer son navire.
Le kage avait bien dit trois jours pour arriver à Kiri à pied, n'est-ce pas ?
Il n'en voudrait pas à Chosokabe d'arriver avec une « légère » avance.

Admin Messages : 157 Date d'inscription : 05/03/2019

Chosokabe n'avait pas réagit, enfin...
En réalité, c'est le dos tourné à ses trois apprentis, dont les deux maigres râleuses infinies, qu'il finit par concéder d'un sourire sadique, sa douce vengeance.
Ow, lui n'appelait pas cela "vengeance" en soit, mais l'expérience : Quand on ne sait pas, on la ferme et on observe.
Si on en est incapable, alors il est inutile de rester à ces cotés, et alors ce n'est pas à lui de se remettre en question sur les bases, les origines et les motivations d'avoir accepté une formation de ninja.
Il pouvait dors et déjà entendre l'une d'elle tomber lourdement contre la coque du bateau, inquiet dalleur, il se jurait malgré tout de ne pas intervenir : l'entraînement était également fait pour former les filles tant sur le plan physique que mentale.

De même, Chosokabe savait pertinemment comment fonctionnait Konoha, et il n'était pas assez patient pour appartenir à la caste de la racine comme l'avait été Kakachi, où à la caste des Chunin pour poupons comme l'avait été Le troisième Hokage.
Non.

S'il avait des rêves plein la tête, il était hors de question que des demies-portions lui marchent sur les pieds, et parfois, il glissait sinueusement et avec une maîtrise déconcertante entre l'homme bon, paternel et le cruel pirate, dont la maxime ne saurait taire le fameux « marche où crève ».

Si cruel et pourtant inéluctable, pour le peu que l'on veuille apprendre de la vie et s’enorgueillir d'un minimum de fierté.
Comme tout homme devrait en cultiver les bases selon lui, afin d'être un Homme digne de ce nom, et comme les ninjas, dont il en a été aspirant pendant très longtemps.
Chosokabe poursuivait tranquillement sa marche, défiant son propre chakra sans rouler ses orbites ni descendre ses épaules, il était un fier capitaine et souhaitait monter une attitude fier et statuesque de son portrait, de façon à ce que ses élèves gardent en eux, l'image d'un chûnin :

Inflexible, impulsif, violent, puissant.
Un fervent défenseur du rêve et de la liberté, un Homme comme il n'en existe plus sur terre depuis l'âge des Sages, puisque mort dans l'agonie d'un temps dépassé, révolu.
Un homme prêt à tout pour arriver à ses fins, pouvant se montrer aussi compréhensif et curieux que malhonnête et placide.
Certaines n'allaient pas l'oublier ni apprécier, mais qui avait désiré une formation ninja ?
Personne ne les avaient poussé dans ses bras.
Et pourtant, c'est de ses bras très exactement, que la graine commençait déjà à pousser dans le terreau de l'humilité et de l'impuissance.
Un rappel à l'ordre nécessaire afin d'y sectionner la mauvaise herbe et de mieux préparer l'avenir, pour ces éventuels œufs, couvés depuis trop longtemps par le cul de poules pondeuses, endormie, par une paix illusoire.

Toujours dos à l'équipe, Motochika, l'énorme barre d'encre hissée sur son épaule droite recouverte tout juste de son tissu pourpre, sa main valide, gauche, bordée d'un cuir noir durcit par les voyages se plaça inexorablement sur sa barre de navigation.
Un énorme rond de bois aux extrémités pointus sortant, se déroulant à une vitesse au moins aussi terrible que celle dont il avait lancé son navire.
Il l'attrapa d'une main forte, son torse palpita, ses muscles pectoraux saillants frémissants, ses abdominaux se contractèrent et son sourire léger et sadique s’affichait tandis qu'il prenait le cap en direction de Kiri.

Ses hommes ne l'appelaient pas, ils avaient l'habitude, certains avaient amenés avec eux des gourdes autours de leur cou pour prévoir les efforts, d'autres s'amusaient à essayer les mêmes efforts que les trois chunins, mais en vain.
Parfois, des aspirants réussissaient mieux qu'elles et sans qu'ils n'y pensent, en se dandinant devant elles, leur mettant un seum pas possible.
Cela aurait pu paraître comme de la provocation, mais pas de la part d'un équipage, mangeant, dormant et vivant sous le même commandant.

Une fois les dix heures ET la demie heure de retard passée, main gauche remontant contre son torse tandis qu'il tenait la barre avec son genou, le capitaine cessa l'activité en brisant son chakra de Futon.
La tempête brutale et violente cessa, retombante comme si elle n'avait réellement jamais existé et pourtant, le rivage de Kiri était déjà visible à dix miles*. (un kilomètres environs)

Comme d'usure, il décrocha son manteau pourpre de ses énormes épaules.
Il ne suait pas, ne suintait même pas et ses muscles n'étaient même pas luxés par le combat qu'il venait de mener contre les éléments qu'ils venaient de déclencher.
Lestement, il cala son gouvernail, sans oublier aucun détail.
Il accrocha son encre à une chaîne, et la ficha à l'eau non sans siffloter au préalable, il n'était ni irrité, ni stressé, c'était sa vie, son quotidien : pourquoi le serait-il ?
L'encre tapa le sol rocailleux du fond et au bruit qu'elle sonna, il estima à une trentaines de mètres le fond de corail sous lequel ils flottaient.

(Chosokabe) « - Bien... »
Achevait-il en fermant les yeux, las et certain qu'il n'y aurait aucune survivante à son premier entraînement, tant il avait dosé comme un bâtard,.
Ne leur laissant pas la moindres opportunité de réussir si elle n'avait pas un minimum réussit à s'entre-aider.
Il connaissait les exigences de Konoha et les siennes étaient d'autant plus élevées, ce qui faisait de lui, le chunin le plus prisé des îles.
Dommage que Konoha ne leur avait donné que des ennuis cette année.
Dommage pour elles, elles allaient devoir s'accrocher.

Dévalant les escaliers comme un prince, parce qu'il n'avait pas entendu les gémissements, les plaintes ni les hurlements des filles durant le trajet -enfin ne voulant pas les entendre, ayant l'oreille très facile- Il s'arrêta en bas de celle-ci en toisant les trois filles à terre.
Il croisa les bras en laissant un ricanement sordide sortir d'entre ses lèvres, puis toisant chacun de ses hommes d'un regard d'acier, il les défia tous d'un regard tranchant pour les remettre à leur place, dans le cas où certains s'amuseraient à se mutiner contre ses principes de vie.

Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto) Kjac

Malheureusement pour lui, ses hommes étaient loyaux.
Malheureusement pour elles, les hommes de Chosokabe étaient obéissants,
Ils n'avaient jamais demandés à être des putain de ninjas qui voulaient tout déchirer à Konoha.
Et n'avaient jamais aspirés à être autre chose que des laquais sur un navire aspirant la liberté.
Alors ils crièrent « hourra » en cœur, pour leur capitaine, pour leurs efforts, pour leur esprit d'équipe qui leur avait permis de rester debout durant tout le trajet.

(Chosokabe)« - Allez allez... Repos les amis.
Nous entamerons les hostilités de cette première mission ce soir.
D'ici là, je vais faire comme d'hab hein, un petit peu de brume pour nous voiler, pour le reste, c'est à vous de jouer. »

Ajoutait-il en haussant les épaules comme si de rien était en applaudissant ses hommes pour les remercier de leur dévouement.
Tous finirent par s'applaudirent, sauf les filles, trop lâches, trop faibles pour lever ne serait-ce qu'un sourcil.

Tandis que les hommes s'employaient à faire leurs tâches habituels, dont Chosokabe n'avait pas le besoin d'en lister les tâches, cuisine, ménage, reliure de pont, sciure de bois, polissage de navire et autres joyeusetés, Chosokabe s'avançait vers les trois filles.
Son immense silhouette dominait entièrement et totalement les trois filles d'une manière menaçante, terrifiante et pourtant, son chakra s'était estompé.
Son iris d'argent aux reflets de forges, estompait progressivement sa sauvagerie et son énervement contre quelque chose de plus serein, paternel.
Il resta ainsi quelques longues secondes à observer les filles depuis sa taille de colosse au grand cœur, parfois attendrit, parfois soupirant d'énervement en se demandant ce qu'il allait faire d'elles.

Finalement, il amena ses mains devant son torse et exerça habilement quelques mudras, afin de sortir de sa bouche une épaisse volute de fumée, destinée à cacher tout le navire et les environs des eaux autours de Kiri pour ne pas qu'on les voit.

Puis, Avec une certaine douceur et délicatesse, malgré tout, il attrapa Lyo, qu'il mit sur son épaule droite, il en fit de même avec Umi qu'il hissa sur son épaule gauche, quand à Ràn, il hésita un moment.
Son esprit combatif n'avait pas échappé à son intuition ni à la sensibilité de son chakra, puis, sa manière d'être retombée sur le flan indiquait qu'elle s'était bien amochée le ventre et la taille, quand elle était retombée contre la coque du navire.
Il se rappelait ses première années d'entraînements et songeait que c'était de bonne guerre, ça lui refroidirait les ardeurs quelques jours. Ses ardeurs mais pas ses plaintes, soupirait-il.

Alors il la prit au creux de son bras droit de géant, à onze ans, on ne fait pas plus de quarante kilos, son encre en pesant une tonne, il ne bronchait pas.
Déjà parce qu'elles étaient sa responsabilité mais aussi sa peine.
Tenir trois jeunes filles de la sorte ne lui étaient pas anodin, il avait et il y a longtemps de cela, porté ses propres filles, le soir, pour aller leur raconter des histoires avant qu'elle ne puissent clore leur paupières trop lourdes.

Avec ces filles-là, des animaux destinés à l’abattoir d'une guerre inutile, comme il s'amusait à l'appeler, il n'avait pas d'histoires à raconter.
Il pourrait, mais ça ne pourrait jamais leur servir, bien au contraire.

Les escaliers menant à ses appartements où les filles avaient leur hamacs furent descendues avec précaution de façon à ce qu'aucune ne se cogne la tête contre le bois du plafond.
Il observa les sacs, les mémorisa et les déposa en fonction, de façon à ce que chacune rejoigne le lieu qu'elles avaient respectablement choisies.

Une fois fait, avec une tendresse paternel dont il s'évertuait pourtant d'éviter, il se retourna et s'enfonça dans son propre Hamac, sortant un couteau et un vulgaire morceau de bois de façon à s'occuper jusqu'à ce qu'elles se réveillent.
Le première fut...
à sa grande surprise, la plus petite et la plus douce de la bande, Umi.

(Umi) « - AH ! Chosokabe Sensei ! Aïe... »
Grondant, il posa son morceau de bois en rangeant son couteau, puis croisa les bras, en donnant toute son attention à la première apprenti.

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(Chosokabe)« - J'ai pris soin d'apporter une bouteille d'eau, des fruits et des baumes anti-courbatures sous vos hamacs.
Ca n’apaisera pas vos douleurs, mais ça vous permettra de marcher.
Par contre je suis réellement déçu... »

Rayait-il sa dernière phrase, d'un ton glaciale, posé et pesant.
Il n'était pas habituel de le voir dans ce genre d'état, plutôt vu sous ses jours comme un vulgaire pirate impulsif et plein de vigueur.

(Umi) « - Sensei... »
(Chosokabe)« - J'ai bien compris que vous n'étiez pas à la hauteur.
Mais si les apprentis de Heiwa et Kiri sont capable de ce genre de prodige au même âge que le votre, vous, irez tout droit à votre mort.
Le Kage nous a estimé tous les quatre capable de mener cette mission à bien.
Il nous a donné sa confiance, par conséquent,
Comprenez bien que rien n'est impossible avec moi.
Et qu'absolument tout est également probable.
Cependant, A Kiri, ils en ont rien à foutre des lois de Konoha, vous êtes en guerre mutuellement depuis maintenant plus de dix ans. »

Il marqua une pause en s'asseyant dans son Hamac pour mieux dégager sa vue vers les deux autres pépettes.
Qu'elles fassent encore semblant de dormir... la réalité était la même pour tous.

(Chosokabe)« - Les sélections d'apprentis à Kiri se font sur les duels à morts.
On convint trois personnes à s'entre-tuer, le survivant gagne, moyennant dix ans d'âge.
Si à onze vous n'êtes pas même capable de vous auto-diriger ni de marcher sur l'eau, comment pouvez-vous ne serait-ce prétendre être un ninja ? »

Umi écarquillait soudainement les yeux, les larmes venaient à couler d'elles-mêmes, elle maugréas quelques mots, sur un ton rauque et marqué par une ponctuation essoufflée.
(Umi) « - Ce... C'est impossible... On ne peut pas demander de tuer à un âge aussi jeune... »
(Chosokabe)« - C'est leur maxime.
Tandis qu'à Konoha on vous protège contre un démon-renard... A Kiri, c'est contre l'homme en lui-même que l'on apprend à se méfier. »

Umi se mit à pleurer silencieusement.
Il y eut un autre Hoquet de surprise venant d'un autre hamac, mais Chosokabe était loin de s'arrêter là.

(Chosokabe)« - ça sert à rien de pleurer Gamine.
Je sais très bien que t'as perdu de la famille durant le lâché de Kyubi, il y a onze ans.
Tu sais, Le kage m'a donné des fiches vous concernant, je me suis intéressé à vous dès qu'on m'a proposé vos concours.
Je sais très bien que tu as encore la chance de vivre avec ton grand frère, malade, et que ton rêve est certainement lié à son état de santé.
Demo, ce n'est pas le cas de tous le monde. »

Ajoutait-il en une dernière phrase pensante avant de se lever, s'étirer, et de commencer à sortir de la cabine, tranquillement, comme si de rien n'était.

(Umi) « - Sensei... »
(Ulyo) « - Sensei... Comment vous pouvez être aussi... Horrible ! Vous êtes inhumain !»
(Chosokabe)« - Hum... ? »
Il se retourna les poings sur les hanches en feintant l'ignorance.
(Lyo) « - Rappeler à Umi que sa famille est décédée et que son frère est malade n'est pas pour l'aider ! Vous êtes un monstre ! »

Umi commençait déjà à pleurer à chaude larmes, déclinant toutes envies de discuter apparemment, Lyo la plus réfractaire sortait de ses gonds, quant à Ràn... bah c'était Ràn la carpette : Peut-être réagissait-elle ? Mais la douleur à ses ecchymoses devaient tellement la faire souffrir que pour se retourner et voir Choso, ça allait lui prendre une plombe !

Chosokabe leva son œil en l'air et finit par reculer pour revenir à son hamac : Décidément.... Cette nouvelle génération n'était pas la plus débrouillarde, elle avait son lot de question qui lui tapaient légèrement sur le système.
Alors avec toute la retenue qu'il pouvait avoir au monde, il vint à la rencontre des deux filles en se mettant au pied de leur Hamac en s'accroupissant de façon à être à la hauteur de leurs yeux.
A la hauteur de leur attentes : Il allait devoir s'adapter, et venant d'un pirate malin comme lui, l'art était également à la manière de se présenter tel qu'il était au naturel : Subtilement pragmatique.

(Chosokabe)« - Soka... Je suis un monstre... »
Répétait-il en coulant les mots d'une façon lente en s'en délectant.
Il laissa un léger silence retomber dans la pièce tandis qu'on pouvait entendre les hommes s'affairer à leur tâche au-dessus d'elles.
(Chosokabe)« - J'aime ce surnom, on ne me l'avait encore jamais donné.
Uep.
Je préfère être un monstre capable d'influences et de changements, que de ne rien être. »

Subtile et efficace, pas de monté de ton, juste une pierre ajoutée à son édifice, une pierre de crainte et de respect entre maître et élève.

(Chosokabe)« - Un jour, vous aussi vous tomberez malade et vous mourrez.
Si ce n'est pas vous, c'est votre entourage, vos proches et vos familles, parce que la guerre n'épargne personne.
Plutôt que de chialer sur ce que vous avez perdus, soyez reconnaissant de ce que vous avez. »

Il leva un pouce volontaire et le tourna vers Ràn.

(Chosokabe)« - Demandez-lui, si elle s'est déjà plainte de ne rien avoir et d'avoir tout perdu.
Osez lui demander, si ça lui arrive de chialer comme vous le faites, parce que son frère a la chiasse.
Nah, elle se bouge le fion, elle participe au changement, elle a pas peur de se démener, quitte à crever la gueule ouverte pour avoir le dernier mot. »

Ceci dit avec une légère pointe d'amertume, il reprit sa main en la recroisant sur sa poitrine, tandis que les filles, Lyo et Umi, ne savaient plus quoi dire ni où se mettre.

(Chosokabe)« - Demo.... Vous êtes tombés sur un monstre de Chûnin qui n'est pas prêt de vous laisser tomber, ni de vous abandonner.
Et ça c'est pas un cadeau ; Je ne m'estime ni être votre père, ni votre Kage, et je n'ai aucun intérêt à vous laisser crever où à vous laisser capturer par un type de Kiri où de Suna, par pure tracas stratégique.

vos crises d'existences où d'adolescence n'auront aucun impacts sur moi, elles en auront sur votre groupe, vos progressions et votre maturité.
Umi, tu veux que j'évite de parler de Kyubi et de tes parents ? C'est impossible, parce que inévitablement, ceci est Ton moteur, c'est ce qui te pousse à avoir des rêves et à long terme, tu verras que ça te servira à te surpasser.
Tu en remercieras peut-être un jour Kyubi, de t'avoir tout pris, ce qui te permettra, à l'avenir, de devenir la plus puissante ninja-médecin au monde, je le pense sincèrement. »

Renfrognant son nez, il lança un regard acerbe à Lyo en lui lançant des mots aussi véridique qu'ils n'en étaient réalistes et redoutable.
A vue de nez, cela semblait les booster, leur redonner du courage, mais d'un autre coté, le langage cru et sans détour de leur Chunin les faisait légèrement trembler d'angoisse.

(Chosokabe) « - J'ai de grands projets pour vous, mais vous avez énormément de travail. Je ne vois aucun énorme problème en perspective, le nœud se déliera avec l'expérience.
Je ne sais pas comment on m'a dépeint à Konoha, et je n'aime pas parler de moi, Soka, va falloir faire avec et apprendre à me connaître, parce que je ne suis pas votre avenir, seulement votre présent, un moyen qui vous permettra d'arriver à vos fins. »

Soupirant d'aise , il observa les trois filles d'un regard à la fois serein et emplis de force, il savait très bien à quoi s'attendre, de ce fait, il se leva, s'étira et alla au Hamac de Ràn, posant sa main sur le clou qui retenait la tête du filet au mur.

(Chosokabe) « - Yep, 'pas ta faute gamine.
Dis-toi qu'avec ce que tu apprendras de cette mission, tu auras des histoires à raconter à ton Naruto-chan, en plus de quoi fracasser des gueules, si jamais on l'embrouille.
Et avec moi, t'auras toujours une longueur d'avance sur lui et son équipe, ça te permettra de le préparer pour le concours de fin d'année.
Soka... »

Il décrocha l'épingle du hamac du mur, de façon à faire tomber la rouquine et qu'elle se mange le sol. Hummm... Avec ses courbatures, ses blessures et ses bleus, il y a fort à parier qu'elle redoublera de hargne contre son maître.
Et c'était tout à fait pour cette raison qu'il l'avait fait tomber : Au moins ça lui donnerait une raison de se lever pour qu'ils aient tous les quatre en mission.

(Chosokabe) « - AH AH ! C'est de bonne guerre !
Allez, mangez, buvez un coups, soignez vous, et venez sur le pont, je vous attends pour aller à Kiri. »

Ces mots dit en riant, il se retourna en montant sur le pont, prenant lui-même de quoi se restaurer ; Puis un sac contenant de quoi séjourner dans la brousse locale de Kiri, le nécessaire à Ninja en outre.
Il y avait également trois sacs pour les filles, personnalisés, car comme il l'avait avoué, il avait pris un temps pour lire leur fiches personnelles ; Il avait donc mis un point d'honneur à leur attribuer des effets personnels de façon à ce qu'elles puissent être complémentaires, tout en se faisant plaisir.

Sur le pont, Chosokabe observait la brume autours de lui, avant d'entendre les filles monter à lui.
Sourire étiré, il leva la rambarde de bois, menant la vue sur... La mer !
Par de kanoe ? Non, même pas une barque et uniquement de l'eau !
Premier réflexe : Nager... Où marcher sur l'eau. L'entraînement contre le mistral de Choso avait-il porté ses fruits ?
La nuit commençait doucement à s'installer avec les couleurs chaleureuses du crépuscule.

(Chosokabe) « - C'est partit, je vous attends en-bas, n'oubliez pas vos sacs et de concentrer votre chakra dans vos pieds.
Il n'y a pas de vent cette fois, tout devrait bien se passer.
Sur terre il y a des règles: Vous restez en formation devant moi: Ràn tu ouvres la marche, les deux autres derrière elle.
Au retour, je passerais devant et Lyo passera derrière, chacun son tour.
Pas de bruits ni de paroles inutiles, aucun risques ne doit être pris inconsciemment, notre mission doit être rapide, prompt et silencieuse, personne sauf la Misukage ne doit savoir que nous sommes ici.
Dans le cas contraire, vous rompez la formation et vous restez derrière mon échine, est-ce bien compris?
Je vous rassure, ce ne sont que des principes de bases que je vous donne, tout devrait bien se passer. »

Un sourire bienveillant sur ses lèvres et il fit couler sa jambe vers la mer, sans sauter, il glissa contre la proue de son navire et atterrissa sur l'eau iodée, sans émettre une seule onde.
Le maître leva le nez vers ses élèves.
Du haut de ses deux mètres, il voyait très bien que les trois filles, nettement plus petites, ne pouvaient pas s'amuser à glisser comme lui, l'entre-aide allait devoir leur être bénéfique.
Puis que si elles sautaient, elles risquaient de se casser la gueule sévèrement... Et puis avec une handicapée dans le groupe... ça n'était pas pour les aider.

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Durant ce trajet, un où deux ninjas surveilleront les bords de Kiri: Il s'agira de:

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Bonjour, je m'appelle Kamekaze Ojutaï, j'ai preeeesque douze ans, je fais 1,20 cm et si tu me dis que je suis petite, je te nike ta mère, Okay ?!

On me dit souvent que je suis très petite pour mon âge... et ouais c’est la vérité, et alors ? Tu veux faire quoi ? Encore un mot et je t'arrache la tête avec les dents.

Non seulement je suis petite, mais en plus je suis brune, avec une tonnes de mouchard, qu'ils appellent « taches de rousseurs » sur tout le long du pif et des joues... Pfff !
On dit que je suis absolument charmante, mais si vous voulez mon avis, 'vaut mieux pas se fier aux apparences.

Sinon en général, j'aime le chocolat, j'en ai rarement bouffé, mais le goût sucré et légèrement amer que ça laisse sur le palais, me fais retrouver tous les sourires du monde.
Ah ! J'aime les poneys, les licornes en fait, comme toutes les filles de mon âge à peut prêt normal et je passe mes matinées comme celles-ci, à espérer peut-être en recevoir un pour Noël.
Sinon plus tard je me vois plutôt comme agente de la racine chez la Misu, à Kiri, si j'arrive à trouver du Chakra quelque part...
Un jour...
Ouais ça reste une rêve, et alors chacal ?
T'en as jamais eu toi ?
... Pfff ! Menteur !

Sinon c'est trop con mais j'ai peur des mecs ; dalleur dès qu'il y en a un qui parle, je deviens blanche, mes tâches de rousseurs s'envolent, et j'ai souvent assez envie de vomir...
Sans parler du fait que j'tremble et que je n'arrive plus à penser.
Bon, j'avoue que l'angoisse et la peur commencent doucement à partir, du fait que la Misukage me donne souvent ce genre de mission à la con ou je dois buter des Hommes de toutes sortes, du coups je commence à être légèrement vaccinée contre les Hommes.

Bon en attendant, c'est pas tout, mais la Misu', m'a demandé de finir rapidement la mission de cette nuit pour enchaîner avec trois autres.
Il est cinq heure du matin, j'ai autre chose à foutre qu'à continuer de rêvassez en enfonçant la grosse lame de mon katana dans le corps de ton pote.
Soka... Si tu ne cours pas assez vite, il y a fort à parier que mon katana volera plus rapidement que toi.
Quoi ? …

« - Humm... »

Je lève les yeux au ciel sous mon masque de démon rouge, je porte des affaires noire, parce que le sang, ça salit.
Quoi ? Faut vraiment que je me montre convaincante pour que tu bouges ton cul ? Parce que 1,20cm de hauteur ça ne te fais pas peur ? Parce que tu penses que, PARCE QUE Mon Katana est trop gros pour moi, tu as une chance de t'en tirer... ?

« Teme... »

Crachais-je en râlant comme une chatte énervée, feulant et m'agaçant sans vraiment avoir besoin d'une raison pour ce faire.

« - C'est parce que t'es con comme un manche que tu me regar'd de travers, mec, où parce que t'as pas compris à qui t'avais à faire, connard ? »

Le gars s'écroule de rire, il faut dire, il fait 1,80 mètre au moins et je le regarde depuis son genou, donc il y a moyen qu'il se foute de maggle.
Ca... C'est mon quotidien, j'abaisse mon visage regarde le sol, je vais pas pleurer hein, ça va pas faire avancer les choses.
Bon et sinon, il arrête de rire comme un macaque, l'au't ?

« - Hey ! Ducon ! Jte parle ! »

Il rigole, dégainant trois kunaï qu'il me balance négligemment.
Je les vois pas venir, il est trop rapide, je m'en prends deux dans le bras, le troisième dans la main qui tient mon katana encore enfoncée, dans la chair de son collègue.
Je râle, j'ai mal, mais je n'hurle pas, l'habitude, tout ça.
Je retire l'acier de ma lame d'un coups sec du corps sans vie qui... tombe à la renverse : ouf ! J'avais pas envie d'essayer d'esquiver un mec, même mort : même dans l'au-delà, ça peut toujours me toucher et mordre, ces-trucs là !

« - Putain... Mais pourquoi tu ris quoi ? Je peux savoir ? Pour rire avec toi quoi ! »

Ca me frustre.
De base, ma mission c'était juste de buter ces deux mecs qui désiraient partir de Kiri... Seulement, les traitres on les liquides chez nous, pas le choix.
Et comme c'est moi qui suit tombée sur eux en preum's... J'ai pas le choix de les buter.
Même si je crève d'envie de les suivre... M'enfin, si je pars, la misu me retrouvera, où que j'aille.

Le type me lance un regard froid avant de me dire « à la prochaîne on se verra en enfer. » Mais l'enculééééé !

« - OW VIENS ICI ! RESPECTE MOAAAAA ».

Voilà.
Je m'appelle Kamé, j'ai toujours quasi douze ans et ce type m'a fichu un Kunaï entre les deux yeux avant de partir, telle une fleur, hors du village.

Je me réveille péniblement plusieurs heures plus tard à l'infirmerie, à quelques pas de chez la Misu, je peste contre les infirmiers : Ils peuvent pas me faire buter une bonne fois pour toutes ?
BANDES DE CHACALES ! J'hurle je fulmine, je demande à ce qu'on s'explique, pourquoi on ne m'a pas laissé dans la forêt comme les autres ? Parce que je suis immortelle c'est ça ?
Pourquoi moi et pas les autres ? C'est toujours moi qu'on vient chercher, alors que je suis la seule qui ne risque pas de mourir, même d'un Kunaï planté entre les deux yeux : Au pire les trous me feront un beau piercing !
Quelle chienne de vie... vraiment !
ALAID!

Admin Messages : 157 Date d'inscription : 05/03/2019

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La mer était aussi calme qu'elle n'en était trouble quand l'équipe du Daimyo avant finit par enfin sortir de son navire ; De ce fait, laissant les demoiselles se débrouiller en équipe pour sortir du bateau, lui, s’enhardissait à aller chercher son encre attachée au bout de la grosse chaîne.
Le navire étant à l'arrêt, il pouvait de ce fait, bénéficier de son arme la plus loquace sans craindre que son bâtiment ne parte : son vieux rafiot ne bougerait pas d'un pouce, tant qu'il n'aurait pas son lot de chakra.

Ceci étant fait, la position de la formation pour aller à Kiri et s’atteler à leur mission d'infortune se fit très rapidement : Sans même qu'il n'eut le temps d'ajouter quoi que ce soit, serein et calme, chosokabe vit les filles faire avec exactitude ses demandes.
Ràn en tête, allait devoir superviser leur chemin et leur arrivée le plus rapidement possible et sans faire de bruit, tout en prenant en compte chaque position des filles durant cette course effrénée.
Une chance que le chemin à suivre était tout droit, depuis le port, cependant, il fallait éviter les village et rester à couvert jusqu'à l'apparition des murs de la ville, pour cela, opter par les égouts, la forêt où le fleuve en prolongation de la mer était une bonne chose.

Et tant Ràn avançait vers les cotes, malgré la nuit qui les voilaient, plus Chosokabe voyait bien que la brume se levait, laissant tout l'opportunité à leurs ennemis de les voir.
Simplement, un sourire mesquin s'étirant vers la droite de ses lèvres, il recommençait sa manœuvre précédente de façon à camoufler le groupe.

« - Ce n'est pas un oiseau ordinaire, bien vue l'aveugle. »
Ajoutait-il dans un murmure en composant les mudras adéquat.

Une brume épaisse les enveloppait, ainsi que les paysages et les villages qu'ils avaient dû passer, leur permettant d'être entièrement camouflés et dissimulés : Personne à l'horizon, c'était le calme plat : Il fallait dire que peut de gens pouvaient se venter de maîtriser le chakra du Suiton comme Chosokabe, sauf peut-être le Kage deuxième du nom.

C'est donc en toute simplicité, que l'équipe soixante-neuf avançait malgré l'énorme épaisseur de la brume, jusqu'aux portes de Kiri, où un énorme mur surveillé par deux gardes, allait leur poser problème. Cependant, ils n'avaient pas l'air de les avoir remarqués non-plus.
Ces deux gardes étaient le test parfait pour que les filles puisse montrer tout leur savoir-faire de ninja, mais également, puisse s'entraîner dans l'art du camouflage, du clonage afin de détourner l'attention des gardes.

Reclus derrière un arbre et quelques buissons, qu'ils avaient savamment sélectionnés après leur traversée, dont le chemin eut été choisit par Ràn, Chosokabe les convia à s'accroupir afin de murmurer leur stratégie, mais également faire part de son plan.

« - Bien joué Ràn, bon boulot gamine.
Excellent travail toutes les trois.
Maintenant, Je compte sur vous pour la suite, vous allez agir en équipe, ça sera votre entraînement de la journée.
Votre objectif, sera de détourner l'attention des gardes, sans les tuer, ni les blesser.
Vous pouvez utiliser tous les moyens en œuvre.
Si jamais ça ne fonctionne pas, eh ben, oubliez pas que je suis là pour rectifier le tir.
Du coups, que proposez-vous, les filles ? »

Pendant que Umi pensait tout simplement gravir le mur en se servant de son chakra dans les pieds, maintenant que l'équipe savait parfaitement faire cela, sans omettre de dévoiler leur étonnement de leur progression fulgurante à leur sensei, Lyo, elle pensait que cela était peine perdue.
Après tout, peut-être y avait-il d'autres gardes de l'autre coté qui les attendait de pied ferme ?
Dans ce tel cas, Choso rappela également que la brume épaisse, sa purée de poids, les couvrait jusqu'à cinquante mètres, tant elle pouvait brouiller les sens, la sensibilité du chakra et la vue, surtout.

Certes l'ennemi allait être plus nombreux et plus vigilent, mais la brume était également une habitude à Kiri : Le village caché de la mer étant naturellement entouré d'eau, iodée et de source, la vapeur proliféré par la condensation, créait naturellement ce genre d’événement.
Il ne manqua pas de leur parler et de les instruire sur la nature, qui, en tant que ninja, composait déjà en soit, plus de 70 pour cent de la réussite d'une mission, et s'appuya sur le fait qu'il fallait toujours utiliser l'environnement et s'adapter à toutes les situations pour avoir l'ascendant sur son ennemi et avoir le bénéfice de la surprise.

Le petit cours étant terminé, avec une Umi plus que remontée à bloc et serexcitée, une Lyo terrifiée, sans aucun doute ne s'attendait-elle pas à être aussi rapidement sur le terrain à jouer les troubles-faites, Chosokabe se tourna finalement sur la leader improvisée du groupe, pour l’aller direct vers la Misukage.

« - Je te laisse le bénéfice du doute, gamine.
Soka, pour toi, quel moyen serait le plus enclin à garantir la réussite de notre mission ? »

Elle avait tellement de possibilité, mais également tellement de choses à anticiper, que Chosokabe, lui laissait le bénéfice du doute, laissant la gamine de douze ans gérer l'équipe, en prenant conscience de ce qu'était le véritable sens du mot responsabilité.
Peut-être était-elle grisée par le pouvoir, stupéfiée par la prise de conscience, amusée que la situation la mette en spectacle, où sans aucun doute serait-elle terrifiée, ennuyée, agacée, qui sait ?

Pour une enfant de douze ans, venant de Konoha, mais ayant connu la mort et la souffrance, tout pouvait être possible, tant la dose de prise de conscience de la réalité, tant l'envie de rêver à un plan qui les ferait tous les trois transplanter directement vers la Misukage, en était stupéfiante.

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J'affiche une mine boudeuse: Je suis sidérée!
Ils se fichent de ma gueule en fait, c'est pas possible autrement! Je continue à parler, discuter, lancer des piques et à faire chier tout le corps d'infirmerie qui se pressent à moi, pour savoir si je ne suis pas blessée.
Tout à fait entre nous, ils ont rien d'autres à foutre qu'à me regarder, décontenancés pour la plupart, apeurés pour les autres, ils n'arrivent même pas à parler, tellement ils n'arrivent pas à aligner deux mots, tellement je suis énervée!

J'ai échoué à ma mission, c'est un fait.
Mais d'autres que moi aussi, n'ont pas réussis cette mission d'arrêter les déserteurs de Kiri et doivent être dans un état bien pire que le mien: Alors pourquoi ne vont-ils pas à leur rencontre? Pourquoi?!
Ces déserteurs... D'un coté, je les envies, j'ai envie de partir, loin, très loin d'ici, là où personne ne pourra plus me manipuler, me calculer ni m'envoyer dans ce genre de mission pathétique.
J'ai juste envie de partir quelques temps pour qu'on arrête de me faire chier avec toutes ces magouilles familiales, dont je fais partie, secrètement, depuis ma naissance: Mais à croire que cela résulte du rêve.

Assise dans mon lit d'infirmier immaculé, je descends les poings serrés et frappe la couverture en continuant d'être agacée devant leurs mines silencieuse: c'est pas possible d'avoir de tels crétins à Kiri!
Je continue de pester, contre l'échec de ma mission, contre les vies qu'ils devraient sauver plutôt que la mienne, je déblatère des propos de plus en plus cinglant et piquants, je redouble d'énergie, je suis à deux doigts de sortir de mon lit, après tout, je n'ai mal nulle part, je ne ressens plus aucune douleur.

Ma seule et unique douleur vient de mon mental, parfois, j'avoue, je lutte pour retrouver la lumière et revenir à un état de conscience.
Quand je meurs, puis que je revis, c'est d'abord une atroce migraine qui me prend à la tête, puis la mémoire flanche, reviens, repars, je suis criblée d'illusions et de sensations diverses et, comme si j'étais projetée dans une autre dimension, je sens ma conscience partir, revenir.
Elle joue aux funambule sur un mince filin fragile qu'est la folie.
Parfois je l'atteins, j'ai dû mal à revenir à moi, mon subconscient à dû mal à encaisser la mort, cela est certainement dû à mon jeune âge.
En tout cas, je déteste perdre; Je déteste souffrir, je déteste mourir.

" - ..."

Énervée, mon nez bordé d'une centaines de tâches de rousseurs se fronce et se plisse quand quelque chose de chaud, se pose sur mon épaule et je me demande immédiatement: Qui est le con qui m'a enlevé mes affaires de ninja pour me mettre en blouson d'intervention chirurgicale? Putain!
Je me retiens de hurler, mes joues se gonflent, ma bouche se pince, et c'est quoi ça?
Une meuf? qui vient dans le plus grand des calmes, intervenir.
Et meuf, tu t'es prise pour qui? T'es Jésus où Moïse pour faire une intervenion divine, et déblatérer ce genre de conneries? T'es qui en plus?
Mes yeux se rapetissent, ma colère se transforme en une haine contre ma migraine, contre ma douleur mentale, contre mon impuissance à avoir échoué à ma mission, contre Konoha et ses putains de Ninjas, je n'oublie pas qu'ils sont en guerre contre Kiri, même si j'aime pas mon pays.

Je lui offre le visage le plus désagréable au monde, souligné par une promesse de la tuer, mais elle continue de déblatérer des conneries plus grosses que le divorce de la Misukage.
Putain, mais t'es qui, sale pimbêche? Parce que t'es rousse et que t'as des moustaches tu t'es cru maligne? Attends... Wesh!

" - T'es qui, meuf? j'te connais? On a fais des ramen ensemble? Tu crois j'ai pas entendu ton ventre crever la dalle dans le couloir?
Sérieux... Mais regarde tes fringues en lambeaux MAIS WESH! Tu t'es cru aux resto du coeur où quoi, meuf?"
En plus t'es rousse, t'as pas d'âme.
Toi je t'aime pas! "

Je lui lance un putain de regard de biais, de travers. Celui de la meuf qui t'aime pas.
Tu dois te dire que t'as rien fais pour mériter mon acharnement et mon agressivité, mais...

" - Y a pas de raisons, meuf, ta vue me fais juste gerber. T'es laide, t'es rousse, t'as de la moustache, tu viens de Kohona je t'aime pas."

Ouais t'as été gentil deux secondes, mais j'en ai rien à foutre! A Kiri, la gentillesse, c'est bon pour les faibles... C'est pas parce que j'ai pas de chakra que je suis faible, Connasse!

" - Déloge, looseuse! Où je te balance mon poing dans ta gueule, et te fais avaler tes moustaches!"

N'étant pas impatiente, je n'attends pas qu'elle réponde, qu'elle rétorque, je suis déjà en chemin.
Le lit grince sous mes jambes qui viennent à se tendre et à réceptionner mon corps agile mais maigre, très maigre... trop maigre... au sol.
En vrai je dois passer pour une anorexique où une déportée, le choix est vaste, tellement je suis en sous nutrition en plus d'être maltraitée, à Kiri.
D'un bond je sors de mon lit, agacée, et rétorque d'un poing dans l'espace, visant sa tête, pour feindre et mieux lui balancer un coups de poing dans le ventre...

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( thème du combat des pouilleuses XD)

Mais c'est qui cette pute ? Wala ! Je vais la dégommer, sa mère !
Il est où mon katana ? 'sont où mes putain de Kunaï ? Mes AAAaaaaarmes ! Je vais la buter et l'éventrer comme la sale peste qu'elle est !

« - QUOI MA GUEULE ? QU'EST-CE QU'ELLE A MA GUEULE, SALE GUEUNON T'AS PAS VUE LA TIENNE !
QUAND TU RENTRERAS CHEZ TOI, TA MERE ELLE TE RECONNAÎTRA MÊME PLUS QU'A LA COULEUR DE TON BANDEAU, PETAAASSSEE !! »

Et là, je fronce le nez et m'arrête dans mon élan,
Elle a réussit à esquiver mon coups de poing et mon balayage en sautant habilement en arrière, et je constate, que cette pétasse à eut un peu d'entraînement pour affirmer son agilité, mais un peu seulement !
Elle reste de Konoha, ce qui veut dire qu'elle n'a pas mon niveau, moi, quand j'attaque, c'est pour tuer !
Putain la chienne !

J'écarquille les yeux, stupéfaite, euh... Vous êtes sur qu'elle vient de Konoha cette pute ? Nan parce que le coups de la chaise, je ne l'avais pas vu venir.
Soudain, c'est comme s'il y eut arrêt sur image, elle se met à parler en tête-à-tête avec elle-même, est-elle Schyzo où bien ? Ça se passe comment ?
Je suis un peu désarçonnée là, j'avoue, ils sont sensés être des chouchous pacifistes, on m'aurait dit encore des conneries ?

Je plisse doucement mes genoux en esquivant la première chaise qu'elle me balance, elle me passe au-dessus de la tête, en frôlant quand même ma tête... J'ai chaud putain... puis elle se rue sur une deuxième, frôlant les médecins aux yeux écarquillés.
Moi, je lève un cil, interloquée, et énervée me mets à vociférer:

« - MAIS GENRE ! J'AI L'AIR DE RIGOLER ? »

Soudain n'en pouvant plus, j'attaque.
J'esquive sa deuxième chaise, c'est trop gros pour que je la prenne en pleine gueule, mais trop soudain pour que je n'en sois pas surprise.
*Ma main droite, dotée de son bandage blanc épais, la percute au vol et l'écarte de sa trajectoire.
La chaise ricoche et continue sa déviation vers les infirmiers.
Ces derniers hurlent en criant à l'épouvante avant de sortir de la chambre non sans pousser les deux autres gonzesses sur leur passage.
Un coups de maître de ma part, depuis le début je voulais être seule: Je n'apprécie pas leur tronche de cul!
Et maintenant... Vite que je me débarrasse de ces gêneurs pour fuir loin de ce trou à rats!
J'émets un rictus et un léger rire saugrenus... Putain! Mais c'est qu'elle a du cran cette pouffiasse!

« - Putain, t'es vraiment la pire ! deux chaises? HUMPF! T'as peur de te salir les mains en vrai, PRINCESSE?! »

Je crache devant moi et la toise d'un regard mauvais, ouais, princesse c'est une insulte que je donne aux fragiles, et au fond de mon regard, cela se voit que ça n'a rien d'amicale.
Alors qu'elle fonce pour me foutre un coups de poing dans la gueule.... J'entame mon offensive et me prépare habilement déjà à utiliser sa propre technique contre elle-même:

échec critique :
Kame se prend littéralement le poing dans la gueule et se fait emplafonnée dans le mur, elle st un peu sonnée, mais continue à insulter Ràn.
Echec :
Kamé se prend le coups de poing dans le ventre, se pliant sur place, elle attrape Ràn à son vêtement et l'entraîne avec elle au sol.
Réussite : Kamé feinte le coups de Ràn, l'attrape par le coude pour la soulever en clef de judoka et l'étale sur le sol. Elle n'a pas le temps d'enchaîner sa clef.
Réussite critique : Kamé attrape le poing de Ràn dans le sien, dans un prolongement de sa deuxième main, elle lui saisit son deuxième coude dans un magnifique vol-planée de clef de judoka, et l'amène au sol pour la chevaucher au niveau des hanches et lui donner des coups de poings ( esquivable ceux-là) dans la face.

Malus prochaîn post:
Bras droit légèrement engourdit par la chaise.
Résurrection mortuaire: Kamé à eut une rez récente et ne peut donc pas bénéficier de frappes puissantes ni de précisions. De même, étant un peu sonnée, elle ne peut pas se permettre d'être aussi agile que d'ordinaire: Elle comble ses lacunes par une agressivité hors norme dans ses techniques de combats rapprochés.

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C'est avec un étrange sourire, à la fois ouvert d'hilarité mais crispé par le stresse que le bougre pariait sur la réussite de Ràn à casser la gueule de la porteuse au Yukkaï.
Il y a deux minutes, il se tenait devant a Misukage, interloqué, choqué, surprit, ne croyant pas qu'il puisse exister une histoire, si ce n'est aussi ténébreuse et cruelle, que celle d'Uzumaki Ràn, et pourtant, il en avait eut la preuve formelle en cet instant.
Quand ses doigts firent glisser le papier nimbé d'encre que la Misukage de Kiri avait finit par lui tendre.

Aux dernières nouvelles, La mission était de récupérer le dernier survivant d'un clan de samuraï. Pas une ôte de Yukkaï.
La mission passait subitement de rang A à S, il ne manquait plus à ce qu'akatsuki s'en mêle, pour que la mission devienne quelque chose d'impossible.
Il ne manqua pas de discuter avec la Misukage sur les points de divergeances, sur Ràn qui était elle-même une ôte, et s'il était sage de partir avec deux ôtes.
La réponse était non bien-sur, pour n'importe quelle personne, cela aurait été non, néanmoins Chosokabe avait sa réputation de Daimyo des océans à conserver: Alors contre toute attente, il opina du chef.

Les bras grands ouverts, le regard hagard, il prit la Misukage dans ses bras pour la sécuriser: Elle était également une amie de longue date, elle comprendrait qu'il tente de faire en sorte qu'elle ne s'en fasse pas: Elle ne devait pas s'inquiéter ni pour cette mission ni pour lui.
Chosokabe mit par la suite les mains sur ses hanches, et demanda a prendre congés en cachant le parchemin dans sa poche unique non visible, c'est à dire, dans le tissus intérieur de son pantalon.

Sortit de la salle de La Misu, il put voir les infirmiers dehors s'éhonter, apeuré et terrifié par ce qu'il se passait dans l'infirmerie, dont les bruits de combats semblaient ébranler les murs.
Il poussa les infirmiers, puis de son énorme oeil surprit, il plissa toutes les rides de son visage avant d'émettre un énorme rire hilare, donnant un coups de poing à l'infirmier de gauche pour le faire jouer avec lui.

" - Je paris 5 Pièces sur la rouquine! QUI POUR PARIER?!"

Au premiers bords les infirmiers furent interloqués, puis petits à petit, votèrent pour la survivante, notant qu'elle ne pouvait pas mourrir, et partait avec un bonus plus lourds que cette Uzumachin.
Le regarde devant sulfureux, Chosokabe vociféra:

" - VAS Y RAN! CASSE LUI LA GUEULE ET PETE LUI LES JAMBES!"

A l'adresse de son apprentie, tandis que, éberluées, Lyo et Umi participaient impuissance à l'échange des pièces entre leur Chunin et les infirmiers.
Jusqu'à ce que...
La présence de la Misu fit fuir les infirmiers dans le couloir...

Cette meuf ne se rend pas compte de la chance qu'elle a en fait, déjà parce qu'elle est tombée en face de moi, ce qui lui permets d'allonger un peu sa durée de vie, mais aussi parce qu'en général je suis plutôt habile au judo et qu'à l'heure actuel, je n'ai pas pu être aussi rapide pour la clouer au sol plus de quelques secondes.
Elle serait tombée en face d'un autre collègue, elle n'aurait pas tenu plus de deux échanges, là ça en faisait déjà six, entre les insultes et les coups de poings.

Le regard noir, les sens en alerte, la mâchoire serrée et le front plissé par les rides de la colère et de la concentration, j'étalais cette meuf au sol comme une crèpe, appuyant sur son bras avec ma main et en posant mon pied sur son dos pour pas qu'elle ne puisse s'échapper.
Seulement, ma prise n'était pas aussi prompt que je ne l'espérais, déjà parce que j'étais blessée à cette putain d'épaule, mais aussi parce que je me sentais de nouveau partir, mon mental m'affublait de plusieurs maux dont je me serais bien passé.

Pour preuve du travail mental, parfois je respirais bien plus fort, tentant que garder le contrôle sur moi-même et sur mon corps. Chose réellement difficile, tant mon mal de crâne et mon envie de tous les buter grandissait en moi.
Puis l'anguille finit, par colère, hargne et insolence, par se glisser de mon bras et à frapper sur le mien, le droit, déjà bien assez blessé par ma manipulation précédent, d'avoir retourné la chaise vers l'extérieur.

En parlant d'extérieur, pendant que je grognais à voix basse en sautant derrière pour feindre un autre coups, cherchant un autre chemin pour attraper la meuf et en finir une bonne fois pour toute, je pouvais entendre des paris.
C'était qui ce mec putain? Il faisait au moins deux mètres oh my god! J'ai peur, il me fais flipper sa race! Bon.. J'avoue, tous les mecs me font flipper! MAIS LUI IL FAIT DEUX METRES SA MERE!
Et il parit sur la victoire de Ràn.

Ok, ça marche, je me dégonfle totalement, j'ai plus envie de combattre, en fait je suis tellement tétanisée que je n'arrive plus à rien, même plus à changer le regard, devenu flou et vide vers les infirmiers. On aurait pu croire que j'avais vu un fantôme, mais non... C'est juste un MEC!
En plus il est à moitié à poil du haut MAIS BORDEL!
J'ai tellement peur que je me mets à chialer, je sens mes larmes s'écouler le long de mes joues, la peur est réelement là... Mais ... Que faire...?

" - Je..."

Ma voix est gorgée de douleur, elle est basse et rauque, j'ai du mal à parler putaaaiin je rage! mais je peux rien faire je suis totalement impuissante! En plus ils sont tous contre moi! JE vois rouge!... Mais qu'importe, j'ai toujours été seule contre tous de toutes façons!
Puiis soudain de nouveau, on pourrait me prendre pour une bipolaire alors que j'essaie juste de me sortir de ma torpeur!

" - MAIS JE VOUS EMMERDE TAS DE CHIENS NÉVROSÉS! 'CROYEZ QUE LA DIVERSION VA L'AIDER? JE LA BOUFFE ENTIERE MOI CETTE PUTE!"

Je crache, mes yeux sont fous, je me tourne vers Ran et arme tous mes poings, même si j'ai mal: ne m'appelais-je donc pas Kamikaze?

" - VIENS LA QUE JE TE BUTTE! JE TE BOUFFERAI LA TETE ET LE RESTE AVEC MES DENTS S'IL LE FAUT! JE... JE VAIS TE BUTER!"

Je me jete sur elle, comme une fauve, tous poings dehors, prêts à lincher cette meuf.

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La mission devenait compliquée. Entre un Jubi et un Yukkai dans son navire, la Mizukage savait que la mission passait un nouveau cape. Et elle comprenait bien, stratège qu'elle était, que la seule personne capable de déplacer et surtout protéger un Yukkai était bien lui. S'il arrivait à protéger un Jubi, un Yukkai de plus allait-il vraiment faire la différence avec son encre ?

La rouquine soupira. Elle se demandait même s'il n'avait pas besoin d'une escorte jusqu'à Konoha afin de lui apporter son aide. Néanmoins la situation à Kiri était encore assez compliquée et envoyer une escorte voulait dire moins d'hommes en charge des missions. Surtout que ces derniers temps ils n'arrêtaient pas avec les ninjas qui abandonnaient leur poste sans raison. Comme si une malédiction s'était abattu sur le pays, les ninjas préféraient fuir plutôt que d'accepter une situation tendue avec les autres pays. C'est vrai que les choses devenaient de plus en plus difficiles, ils avaient beaucoup de pression aussi à gérer et certains arrivaient à devenir fous psychologiquement. Pourtant ce n'était pas faute de changer les choses.

Les filles se mirent à crier pas loin. Pourquoi est-ce qu'elle entendait des meubles voler ?! Surprise, elle se leva de son bureau alors qu'elle avait laissé Chosokabe prendre le temps de prendre connaissance du dossier. Elle ouvrit la porte et vit des personnes, dont le personnel médical, à l'extérieur de l'infirmerie. La rouquine fronça les sourcils et vit une chaise, puis une seconde voler.

Elles enchaînaient les insultes à tout va et personne ne bougeait. Chosokabe pariait même sur la petite rousse. Il préférait donc parier sur un Jubi plutôt que sur un Yukkai. Cette gamine ne pouvait pas mourir. Même un kunai entre les deux yeux n'avait pas suffit. Cet homme était ingérable. Sauf que Kamé finit par devenir folle en voyant le damyo des mers et elle se jeta sur la rousse qui fit de même. Les deux gamines se mirent à hurler en se fonçant dedans. Il était temps d'intervenir.

« VOUS VOUS CALMEZ OUI ?! »

Réussite : La Mizukage se ramène et chope la tête des deux gamines qu'elle cogne l'une contre l'autre pour les calmer.
Échec : La Mizukage chope les deux gamines par le col pour les empêcher de se rentrer mutuellement dedans afin de les arrêter à la main.

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Je me jette, tête en avant, bras élancés et ongles sortis, je suis tellement vénère que je sens le bois du plancher grincer sous mon pied d'attaque.

« - JE VAIS TE BUTTEEEEEERRRRR !!! »
Watashi wa anata o koroshimasu !

Et ça, ça sera ma première victoire du jour.
Car, Après t'avoir réduis à l'état de carcasse de chair et d'os éclatée, je pourrais enfin me reposer.
Oh oui... Oui ! OUI ! Je pourrais enfin me reposer et arrêter d'entendre cette voix interne qui m'insupporte et que je ne comprends pas.
Il faut toujours du sang et du chakra pour le repaître et le faire taire... Si seulement je pouvais trouver un moyen définitif d'en finir avec lui... Si seulement...

La salle retient son souffle, la pièce d'or à parier, semble mettre une éternité à retomber dans la main de son parieur.
Mes iris se rapetissent, J'esquisse un sourire à la fois salutaire et sadique, j'ai fais exprès de mettre ma main blanche, la gauche à l'épaule brisée, devant moi pour qu'elle serve de point d'accroche.

Ràn la prendra!
Elle prendra cette opportunité pour me l'arracher si elle n'est pas trop con ! Je lui tends une opportunité en or, qui lui permettra de m'avoir au corps à corps et de m'enchaîner.

Mais derrière, j'ai ma main droite, la noire...
Qui, dès que le contact se fera sur la peau de mon ennemie par ma main Martyr, lui bouffera son chakra, de telle sorte à ce qu'elle en ait le vertige.
Mon Yukkaï à faim... Et de mon coté, j'exulte un incroyable sourire vainqueur, Je sais que j'ai gagné la manche par avance...

• Jet de Dés d'action/Combat •
Malus Physique: épaule gauche déboitée.
Malus Mentale: Résurection récente: Fin de démence dans deux tours, sauf si K-O où mise au repos.

Echec critique: Kamé n'a pas le temps de toucher Ràn, La Misu lui a tiré sur la corde bien trop tôt.
Echec: Kamé n'a pas le temps de toucher Ràn: La misu la retenue au bon moment.
réussite: Kamé n'a pas le temps de toucher Ràn, en revanche, elle l'a effleuré par sa main gauche, ce qui va la rendre encore PLUS vénère au prochaîn post.
Le combat est loin d'être finit: Misu ou pas.
Réussite critique: Kamé à réussit à toucher Ràn avec sa main gauche, la brisée et à pu effleurer de sa droite, la noire, Ràn.
A cet effleurement, Kyubi à sentit le vertige et le malaise du YukkaI, il sait que Ràn est en danger, dès le moment où la main noire la touche.
Mais, lui dira-t-il?

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« - Kuso ! »
merde!

Merde merde merde !
Y a un truc qui colle pas, j'allais réussir mon coups, j'allais l'emplafonner, la réduire à l'état innommable de chair à pâté ! Même les chats n'auront pas voulus d'elle comme bouffe, tellement elle aurait été réduite en bouillie !

« - YaMELOOOOO »
Arrête-ça!

Je me démène, je donne tout, je bouge comme une damnée, coups de poings et coups de pieds, je sens un truc me retenir, mais d'un autre coté, j'ai le cœur en feu et le goût du sang sur le palais.
J'en veux plus ! J'en veux toujours plus !
Je sais que ça doit pas être beau à voir, je dois encore avoir les yeux fous et mes gesticulations n'ont rien de bien coordonnés.

J'insulte, je crache, il est hors de question que je laisse tomber, hors de question que je me laisse faire ! Et il m'est interdit d'abandonner ! Cette meuf va crever, je vais la buter !

« - YAMEEELOOOOOO VIEILLE PEAU DE KIRI ! LAISSE-MOI LUI FAIRE LA PEAU ! C'EST PAS PARCE QUE TA VIE ET TON MARIAGE ONT ÉTÉS MERDIQUE QUE TU DOIS T'EN PRENDRE A UNE ADO ! YAAMEEELOOOOOOO »

Je rugis, mon corps se cambre, je continue de mouliner mes pieds dans le vide pour la toucher, puisqu'elle me tient par derrière.
Je sais être le triste spectacle des gens autours de moi, mais mon corps ni ma psyché ne réagissent comme je le souhaiterais : Ils n'ont jamais agis que par eux-même après résurrection.

« - JE ME CALMERAI QUAND ELLE CRÈVERA ! QUAND VOUS CRÈVEREZ TOUS ! OU QUAND JE CRÈVERAIS ! JE... »

J'ai l'impression que je suis de moins en moins crédible, c'est tellement pathétique... Je peux rien faire, et pourtant mon corps s'accroche à tout, comme s'il était animé par une seule et même volonté de tout vouloir détruire...

« - JE VAIS TOUS VOUS MASSACRER ! TOI LA ROUQUINE EN PREMIER ! »

Je lance mon bras gauche, le cassé derrière moi pour attraper la main de la Misukage, il émet un craquement sec, signe que mon épaule s'est totalement délogée de son renfoncement.
Je fais une sale grimace : j'ai mal, très mal, mais mon mentale à encore plus mal, du fait qu'il ne comprend pas, il ne sait pas... pourquoi je vie... Pourquoi je suis encore là, debout, alors que mon cerveau à très bien calculé le Kunaï entre les yeux.
Mon cerveau ne comprend pas et mon corps non plus, pourtant, une force irrationnelle veut toujours que le me relève, je n'en ai jamais eut l'habitude, ça a toujours été du délire pour moi...

Que va-t-il se passer ? Mon épaule continue de craquer avant de pendre dans le vide d'une manière des plus sinistre.
L'autre, bordée par la noirceur de l'encre sur mon derme, finalement, se calme et retombe contre mon corps.
J'ai mal à la tête... mon cerveau a la désagréable sensation de brûlure.
Je sens mon visage faire milles et une mimique, j'ai besoin de chakra et de sang... Je comprends rien à ce qui arrive, je suis fatiguée.. Et pourtant je continue d'insulter pleinement la Misukage et chacun des gens qui me regardent ici, sans rien y faire...

« - Bandes d'enculés, je vais tous vous étriper, Vous finirez tous par crever ! Enflures ! Putes ! Pleutres ! Lâches ! … ( introduire les noms d'oiseaux que tu veux XD) »[/color]

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Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto) 1454587843-3405-card

Kamé. C'était une gamine avec une histoire triste qui n'avait pas l'air de vouloir s'en sortir. Elle avait connu des horreurs et avait grandit trop vite. A tel point qu'elle ressemblait à une adolescente dépressive plutôt qu'à une enfant de 11 ans. Elle hurlait, criait et gigotait dans tous les sens. Il faut dire que la jeune Uzumaki était toute aussi vive, voulant exploser le crâne de son adversaire. Mais elle ne criait pas comme une folle désespérée comme la jeune ninja de Kiri. Et l'ordre de la Mizukage était passé au travers les deux jeunes filles qui restaient fixées sur leur objectif : ça leur faisait un petit point en commun mine de rien.

« JE NE RISQUERAIS JAMAIS MA VIE POUR UN PUTAIN DE NINJA DE KIRI ! TU PEUX CREVER LA BOUCHE OUVERTE, J'EN AI RIEN A FAIRE ! PUIS JE VAIS FAIRE MIEUX JE VAIS TE BUTER VIEILLE GAMINE DE MERDE ! »

Ran se mit à répondre à Kamé et les deux continuaient de crier. Mais elles ne pouvaient plus s'approcher l'une de l'autre. Sauf que Kamé savait où taper pour énerver la Mizukage.

Vie ?
Mariage ?
Merdique ?

Le personnel soignant prit peur et se sauva de la réaction de la Mizukage. Ses yeux en flammes, elle lâcha la rousse qui tomba au sol pour jeter la gamine à moitié cassée en deux sur ... Sa pire phobie. Faut dire qu'elle ne comptait pas y aller de main morte. Elle cherchait la merde ? QUI LUI PERMETTAIT DE LUI PARLER DE SA VIE ET SON MARIAGE ? ALORS QU'ELLE N'EST MÊME PAS MARIÉE EN PLUS DE CA ! Ça y est, la Mizukage était en colère. Ran se releva et vit Kamé voltiger et tomber droit sur son maître ... Oui oui. Kamé tomba pile poil sur Chosokabe, la tête contre son torse si musclé. Ça allait peut-être lui remettre les idées en place.

« TU VAS LA FERMER OUI ? SALE GOSSE ! »

La Mizukage grognait, lançant un regard noir à Ran pour la dissuader de foncer sur Kamé. Ran la regarda étonnée et s'approcha petit à petit de son maître de façon innocente.

« De toute façon il est temps pour toi réaliser ta mission et de partir à Konoha, Kamékaze. Tu partiras avec l'équipe de Chosokabe, voici donc ton capitaine. »

Un air sévère, les bras croisés, elle s'approcha de Chosokabe, fixant la réaction de Kamé pour l'endormir si elle faisait n'importe quoi. La mission allait débuter et une furie qui hurle et qui veut tuer les personnes qui doivent l'accompagner était plus handicapant qu'autre chose. Elle ne pouvait pas permettre à cette mission d'être un échec uniquement pour répondre au caprice d'une gamine de 11 ans. Fallait qu'elle se calme.

« Vous devez partir tout de suite. Le temps presse. »

Ran tirait la gueule. De toute façon elle comptait se tenir à ce qu'elle avait dit : elle n'irait pas mourir pour protéger une personne d'un autre village. Seul son frère l'intéressait, elle donnerait sa vie pour lui. Pas pour cette merde complètement folle. Ran grogna, montrant son désaccord mais son maître risquait d'en avoir rien à foutre, le connaissant. Pourquoi ces merdes tombaient toujours sur elle d'abord ?!

Admin Messages : 157 Date d'inscription : 05/03/2019

Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto) 6a5127769b7d7c67b892d1f197a440939121ae8f_hq

Le parieur avait l'oeil d'acier à la pointe acéré : Son iris rétrécissait tant son attention et son excitation étaient à leur paroxysme et pourtant, dans l'ombre d'un tourment, sa stature incroyable de muscles vint à trembler, prit d'une vague de contrariété, de frissons qu'il aurait tant voulut congédier d'un revers de bras musclé.

Alors renfrogné, son gant noir attrapa la pièce d'or, face tête de mort, pile nombre quatorze, qu'il serra de toutes ses forces dans un léger bruissement sec et feutré.
Sa mâchoire tendue se serrait tandis qu'il braqua un large sourire de requin vers celle qui venait de foutre en l'air tout son pari de pièces d'or : Cependant, loin de perdre le nord, il allait assurément connaître tôt où tard l'avènement de cette confrontation, que ce soit à Konoha, où sur son navire : tout n'était qu'une question de temps et Chosokabe pouvait être diantre de patience.

Il ne sourcilla même pas quand son amie de Kiri, aux responsabilités incalculables, avait finis par lâcher Ràn, sa disciple, non sans lui retourner un coups de bâton, par un regard d'un noir sombre.
De quoi refroidir les ardeurs les plus brûlantes de la demoiselle-renarde, cela va sans dire.
Cependant, la seconde n'avait pas l'air d'être du même avis.
Si bien que, à peine Ràn retrouvé la raison en retournant auprès de son berger, qu'un bras de fer s'était imposé entre la Misukage et la jeune impertinente.

Elle n'avait vraiment rien pour elle, Chosokabe le remarqua très activement, et cela, pas simplement parce qu'il avait en main, le dossier complet de cette enfant, non.
Ne fut-ce-t-il aveugle, que borgne, il arrivait quand même à voir beaucoup de choses. Son œil expert scrutait bien la moindres parcelle d'espoir en la jeune fille.
Cependant, il n'en trouva rien, ni vie, ni survie, seulement, un bordel infini : à son œil, la gamine ne faisait qu'un boucan de dingue en ne cessant ne proliférer des injures d'outre-tombe.
Ca sentait le nid à emmerde à plein nez!

Ràn derrière lui, il s'autorisa de lui jeter un œil d'acier, de tranchant, espérant qu'elle n'ait rien à y redire: C'était pas à elle de reprendre cette jeune sauvageonne au passé si sombre, qu'elle ne semblait pas même y voir le plus mince faisceau de lumière.
Rien d'amicale en soit, ni d'amusant : elle aurait pu simplement perdre la vie si le combat se serait prolongé, Chosokabe le savait.
Et son poing serré et ses muscles auprès de sa tempe frémissante, et au creux de sa mâchoire, indiquaient que malgré son jeu, il demeurait inquiet.
Que devait-il faire, il se retrouvait maintenant avec deux bombes à retardement dans son équipe, et aucune ne semblait prête à faire la moindres concession pour accepter l'autre.
Et il était hors de question, au vue de la fierté de l'Uzumaki, de lui demander d'aider où quoi que ce soit, la nouvelle recrue: Quel bordel! Un équipage sans esprit d'équipe n'est voué qu'à la morgue!

L'oeil toujours crispé et tourné vers Ràn, il maugréât ces quelques mots d'une voix aussi profonde, clair qu'elle n'en était détachée et autoritaire : Rien à voir avec les autres fois, le ton était propre à son charisme et au respect qu'il imposait naturellement.
La poigne sur son encre, se resserra tout autant de celle sur sa pièce, faisant entonner un léger grincement de tissus.

« - Jusqu'au bateau, ton travail sera de faire œuvre de maturité.
T'es pas à Konoha Gamine, la loi, c'est pas toi qui l'a faite. Ni ici, ni ailleurs.
Alors ouais, elle mérite certainement une bonne paire de baffe, je dis pas le contraire, j'aurais certainement fichu mon encre dans sa trogne si j'avais été à ta place.
Mais, toi, ton travail en tant que simple apprenti, c'est de te cantonner à la mission.
Soka, fais pas ton innocente, t'es bien loin de l'être.
J'espère bien m'être fait comprendre, Ràn.»

Ce n'était pas une question en soit, et l'enfant devait bien reconnaître sa position de faiblesse à l'instant, mais également la cruauté qu'exigeait le fait d'être apprenti-ninja et de devoir faire la part des choses entre le travail -La mission- et le sois -les émotions-
Et en dépit de cela, la règle numéros une pour les ninja est la même partout dans dans ce quel cas et nulle n'échappe à la règle : Un ninja ne doit pas montrer ses sentiments.
Par cela, Chosokabe cherchait, sans le dévoiler, misant sur l'intelligence de son apprentie, quand à parler de gain de maturité, à ce qu'elle pense à faire la dissolution parfaite entre ces deux mondes.

De même, il sentit un truc mou le heurter.
Il leva un sourcil en lâchant un petit « teemeeee... ? » subtil, Signifiant un « c'est quoi cette merde ? » concrètement, puisque l'impact sur son torse , aurait pû être le même que celui d'une mouche à merde contre un pare-brise de BMW.

Il tourna sa tête devant lui en voyant son amie la Misu, en colère.
Fronçant les sourcils, puis, percutant la réalité, son menton volontaire s'abaissait jusqu'à toucher le haut de son torse où il y vit … Une boule de cheveux brun.
Le moucheron glissa du haut de son torse jusqu'à ses abdominaux saillants et reluisants, continuant de couler jusqu'à son ventre, s'accrochant à moitié par ses cheveux à ses noeux de ceintures et à son pantalon, avant de s'écraser au sol comme une merde dans un mot à peine audible.
Une insulte sans aucun doute, mais tellement bas et tellement pittoresque que Chosokabe ne le releva même pas.

Le moucheron au sol, il lança releva la tête et accorda un regard amusé à la Misukage, avant de lever les épaules et sa grande main gantée détenant la pièce d'or, pour se gratter le haut de la tête.

« - Ah... Faut pas te fâcher comme ça Meï... »

Commençait-il, alors que lui-même aurait bien collé son encre dans la gueule de cette adoOoOrable fillette. Celle au Yukkaï, bien-sûr.
Se grattant le sommet du crâne, perplexe, il ne savait pas par où commencer, à vrai dire, une femme étant sur les nerfs était déjà un énorme danger en soit, alors ne valait-il pas mieux rester dans les parages si la dame les avait congédiés.
Dalleur peut-être, allait-elle relever le fait qu'ils étaient toujours là après son ordre, néanmoins, le pirate ne se décourageait pas : Meï avait été une amie, et il se devait de la mettre en garde.

« - La colère va mal au teint d'une femme.
Tu es tellement plus belle quand tu souries. »

Il marqua une pause en mettant sa main sur sa hanche, soutenant sa phrase, sûr de lui et de son aplomb, une fois cela fait, son visage se dépeignait d'inquiétudes, cela ne pouvait pas échapper à la Kage des lieux.

« - Cependant, sans vouloir encore une fois jouer aux troubles fait, Nous avons vus des signaux d'Akatsuki en venant ici, à seize heures, en direction du Nord.
Je tenais à te faire part de cette découverte avant de prendre congés, fais attention à toi, on ne sait pas ce qu'il peut se passer par les temps qui courent. »

Il jeta sa pièce à face de crâne de pirate à la vue de Meï de façon à ce qu'elle l'attrape au vol, puis se retourna, sans faire attention à la chose toute molle et dégueulasse qui s'était finalement tût sous sa stature. Il avait lu le dossier concernant cette dernière des Ojutaï, il n'avait rien à ajouter, elle faisait partie de son équipage... Pour le plus GRAND plaisir de Ràn.

Devant Umi et Lyo, Ràn à ses cotés, à moins qu'elle ait rejoint ses équipières, il toisa les filles comme à son habitude d'un regard haut en couleurs et en ambitions.

« - Équipe soixante-neuf.
Notre progression pour retourner sur le navire se fera plus rapidement que nécessaire, aucun arrêt et aucune pause ne sera tolérée.
Malheureusement aucune d'entre vous ne sera devant ni derrière, ce n'est plus l'heure de la pratique, mais de la théorie, les questions se poseront uniquement sur le navire.
Deux règles seront à retenir pour ce cours :
Primo, Vous n'abandonnerez personne, Toutes les quatre vous faites parties de mon équipage et AUCUN égarement ne sera toléré, je dis bien AUCUN écart.
On n'abandonne pas le navire, on n'abandonne pas l'équipage et ce, jusqu'à la fin de cette mission. »

Ajoutait-il en retournant sa stature musclée de deux mètres en toisant la chose difforme à ses pieds, derrière son cul, tout tremblant, en train de bouffer le sol.

« - Un détail... Petite-Chose-au-sol, ça te concerne aussi.
Les ennemis, sont des fichés S'ils fonctionnent toujours en binômes en ayant une force complémentaire.
Autant dire que si l'une d'entre vous s'amuse à se les jouer Héroïnes où rebelles, non seulement c'est la mission qui coule à l'eau, mais chacune d'entre vous y laissera la vie.
Je veux de l'ordre, j'exige de la rigueur et j'ordonne le meilleur de vous : Vous devez faire la différence entre la mission et votre vie personnelle. »

Il leva son épaule bordée de son encre comme pour la sous-peser et le plancher se mit à craquer effroyablement, son épaule en était pourtant ni rouge, ni striée d'efforts : Il fit également craquer son cou sur le coté, pour le geste sportif.

Nyx

« - Deuzo, Si le navire est à vue, abandonner le capitaine, mais pas l'équipage, ni le navire.
C'est tout ce que j'ai à dire.
Umi, va chercher les affaires de notre handicapée, c'est dans la salle de Meï, s'il te plais. »
( Umi) « - Oui Sensei ! »
( Lyo) « - On va toutes crever... Akatsuki... »
« - J'ai demandé de l'ordre ! Vous ne parlerez que sur le navire, pas avant ! Préparez-vous mentalement à courir et à ouvrir l'oeil, on ne sait pas sur qui nous pouvons tomber.
Fermez vos chakras, mais ouvrez les yeux, surtout toi, petite chose."

Umi revint avec un sac … Difforme, elle donna rapidement à la nouvelle recrue, avant de se mettre avec Lyo et Ràn, en rang.
Chosokabe coinça son énorme encre avec le pli de son coude en faisant raisonner une mince partie de son chakra, avant d'exercer quelques mudras de tigre, Sanglier, buffle et chien.
« - Suiton, clones aqueux. »

Trois Chosokabe se mirent à se créer, impossible de définir lequel était le vrai, tant les détails avaient leur importance : les encres étaient également les mêmes.
L'un se mit à la tête, un autre Chosokabe, le vrai, au milieu, le second clone derrière.
Le troisième clone partit dans l'immédiat pour quérir des informations.
Choso toisa une dernière fois son équipe et jaugea leurs émois, leurs affinités et leurs faiblesses: Ràn avait pris un sacré coups dans l'aile en plus d'avoir naturellement les courbatures de l'allée et les muscles froissés, il n'allait pas compter sur elle pour combattre: La victoire allait peser uniquement sur lui et sur la faculté de l'équipe à se serrer les coudes.
C'était une réalité plus qu'une certitude.
Lyo était morte de trouille, c'était à peine si elle pouvait rester debout, et l'Handicapée avait une main en moins; Seule Umi était compétente sur le coups.

« - On lève l'encre !
Par la porte les filles, l'handicapée n'a pas de Chakra. »

Ajoutait-il en se lançant avec le groupe par la porte puis par la ville et les portes gondées de la ville; Jusqu'à avancer jusqu'aux arbres et retracer le même chemin inverse que Ràn avait fait à l'allé...
Au cas où il devrait les laisser rebrousser chemin seules... Juste au cas où...

Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto) 2qfi

Oh non ! Pas lui !
J'ai la désagréable sensation D'être un avion de chasse, tant la vitesse de pointe que j'ai, me frise chacun des poils, même ceux dans mon froc !
Et le pire, c'est quand je m'étale contre ce putain de mur, qui a le dont de m'écraser le nez et de faire coller mes cheveux, wait... attendez, c'est quoi ce mur ? C'est chaud, c'est dur et mou MAIS WAIIIIIT Je suis toujours en mode mouche à merde quand je lève mes yeux vers cet amas de muscles et de chairs.

« - ... »

J'ai la gorge nouée, les yeux ronds comme des billes et je sens que je vais éclater en sanglots, je faiblis et me retrouve à glisser je ne sais comment contre terre, j'ai juste le temps de me mettre en position latérale de sécurité, en prenant mes genoux dans mes bras, que cet être masculin géant se met à parler d'une voix étonnement calme et simple.
Et là, c'est la crise.
Si j'étais en transe, genre j'allais défoncer des mères et des gueules il y a deux secondes, là maintenant je suis vraiment putain de calmée : J'ai vraiment un problème au fond... Mais j'ai pas le temps de consulter : Et consulter qui ? De toute manière les hommes sont tous des opportunistes et des cochons infinis.

Mon sort est donc scellé à ce groupe ?
Mais c'est pas possible ! Genre ma vie est une succession de merdes ! A aucun moment on ne m'a demandé mon avis !
Alors oui, je veux bien, genre... Aller à Konoha pour voir à quoi ressemblait le village que mon idole de toujours à créer... Mais une journée m'aurait amplement suffit... Jamais n'y aller à vie ne m'aurais effleurer l'esprit.

J'ai trop de souvenirs, trop de choses ici... Trop de corps, d'esprits... Je suis trop attachée à Kiri, je souffre déjà rien que de penser à partir... Mes pensées vont à mes deux sœurs et à la mère.
Et là, je retiens mes sanglots.
Je hoquette et j'arrête de chialer.
Je pense à ces deux putain d'hommes, je monte les poings, les Hommes c'est vraiment tous des sous-merde ! Un jour je les enculerais Tous ! TOUS!

Et là, l'autre Bolos de géant qui m'appelle la petite chose.
Je mets les mains sur la tête et me remets à pleurer : Putaaiiiin mais j'ai aucune crédibilité ! Tout ça parce que j'encaisse encore le mal de la résurrection : Note à moi-même : Ca ne pourrait pas être pire je crois.
Et là on m'annonce Akatsuki.

( Umi) « - Oui Sensei ! »
( Lyo) « - On va toutes crever... Akatsuki... »
( Kamékaze) « - … Finalement si... Ca peut être pire... »

Je m'arrache les cheveux, long, bruns, épais et en pagaille, je viens à peine de rentrer d'une mission à haut risque, où je suis décédée, pour m'en lancer dans une autre.
S'il existe des divins, ils doivent se fendre la gueule sur les jets de dés d'échec critique, Putain !
Je renifle, j’éructe et m'insulte à voix basse, je suis vraiment conne, c'est pas possible ! Mon corps est con, bouge ! Mais bouge putain !
Nop, même quand on me pose mon sac de bagage mon corps ne veut pas bouger.

Et l'autre qui précipite les choses en exerçant trois clones.
Putain MAIS JE SUIS PAS PRÊTE ! Ça fait trois fois plus d'hommes ! Merde ! Merde merde...
Respire Kamé... Respire... fiouu...
J'ai le souffle court, mais je peux sentir mon cerveau respirer un peu, c'est étrange... C'est comme si une bouffée d'air fraîche aérait le couloir sombre et brûlant de mon crâne : Je pense que mon mal de la résurrection commence enfin à passer.
Enfin... Avec akatsuki, ça ne sera pas pour longtemps je pense.

Je me mets doucement assise en balayant les étoiles saline qui perlent sur mes longs cils, je ne renifle plus, je n'ai plus mal au crâne : victoire de Kamé sur Kamé, YES !
Bon, je lève...

« - A ta ta tatatatata... aïe... »

Ok, je peux pas lever le gauche, fuck.
Je lève donc le droit avec la main d'encre visible et attrape mon sac, je choppe mes prothèses que je cantonne sur mes articulations comme je peux : Pas évident d'une main, mais j'écoute le discours du Shunin sur l'équipage en me traitant de noms de merde.
Son encre dans laggle ? Pourquoi pas, mais vue sa taille, ça doit être facilement esquivable, le tout est dans la réactivité : Je suis sur que je pourrais lui flanquer mon genou dans les roubignoles avant même qu'il puisse lever son encre.

J'écoute, j'imprime, on est en mission, c'est comme ça.
En dépit que j'ai mon coté sulfureuse et un peu trop déterminé, je sais que les missions sont dissociés de la vie privée et ça tombe bien, parce que j'en ai pas.
J'ai pas d'attaches, seulement des souvenirs qui sont devenus mon nindo : On s'oublie soit-même, mais on n'oublie pas les morts, ni ses amis et ça tombe bien... Parce que j'en ai pas.
Qui dit amis dit problèmes, parce que ça forme des attaches et de la souffrance, j'ai eu mon lot de malheur, vous ne croyez-pas ?

Je choppe ma tignasse et la glisse dans un nœud de façon rapide et désordonné, je place un masque sur ma trogne d'un même geste continu, pendant que le sac se vide en même temps que les paroles sont prononcées.
On voit clairement que j'ai l'habitude de me préparer aux missions à risques : Je ne perds pas de temps, je ne pose pas de questions, je m'occupe juste de ce qu'on me dit de faire.
Okay, je capitule avec une mine grivoise cachée par ce masque noir... C'est une mission de merde.
D'où je suis THE princesse à sauver ? Wesh HEY !
Je lève les yeux au plafond en levant les mains en même temps : T'as déjà vu des princesses de mon Acabit môssieur-muscle ? Nan ? En plus le dragon dont il faut me sauver, il est dans ta team, ALLO !!?

Allo ! T'es le prince et pour sauver la princesse tu choppes un dragon pour la faire fuir ! Nan mais j'applaudis, c'est du génie! … Pff équipe de bras-cassés... dit celle qui a une épaule déboitée... lul.
Bon le sac est quasi vide, j'ai même eut le temps de foutre mes kunaï et lames dans mes sacoches contre mes cuisses.
Je retiens le nom et le visage de la fille qui m'a aidé, je vais essayer de me caser sur sa gauche pour la protéger en priorité, au besoin.
Me reste une chose.

Il dit de lever l'encre, je me lève doucement et on peut entendre une lame se tirer.
La lame de mon énorme Katana se tire lentement, son brillant éclaire les ténèbres.
Sous mon masque, j'esquisse un léger sourire, finement, sur le tranchant il y a écrit « Masamune », c'est le nom de mon grand-père... Mais mon père est tout aussi connu à Kiri.
Du moins, il l'a été.

La lame et sa garde sont plus grandes que moi, ça doit faire la taille de Ràn je crois bien.
Ouais grosse, je maîtrise une arme qui fait ta taille et alors ?
Je la sous-pèse, elle fait son poids, mais je la manie depuis mes trois ans, c'est papa qui m'a appris comment m'en servir et surtout, comment la calibrer avec deux mains, puis avec une.
Si aujourd'hui, maîtriser l'art du Katana peut sembler être une bonne blague, j'en ai putain de chier pour la soulever, la porter et la manier !

Je la rentre dans son étuis et range l’étui derrière mon dos, de façon à dégainer le plus rapidement possible le tranchant, sans affecter mes coéquipier situés à droite où à gauche.
En fonction de qui sera où, je tirerais par le bas, le haut, où le latéral, j'ai pris l'habitude de m'adapter. Encore une fois, sous mon masque je lance un regard farouche à la Misukage : J'en ai vu passer des Kage à Kiri, mais j'espère que cette vipère crèvera très bientôt : Elle n'a aucune classe et aucune manie.

L'effort du jour consiste à courir … pour fuir … Si j'ai bien compris ?
Mais … bon ok, mais je garde l'esprit vif et aiguisé au cas où on viendrait nous embusquer : Les ninjas foncent toujours par les hauteurs et profitent des rayons du soleil pour aveugler l'ennemi : Surtout que notre Shunin est à moitié aveugle alors franchement j'ai pas confiance.
Je sors un Kunaï avec lequel je joue, faisant rouler l'anneau autours de mon index, comme si l'arme était une pute en train de faire du pole-danse .
Ah ? Ah on y va et par la porte.

Nan mais vous savez, je peux sortir par la fenêtre, il n'y a vraiment pas de problème, je me suis entraînée hein... C’est pas parce que j'ai pas de Chakra que je ne suis pas un minimum débrouillarde...
Bon, pas de questions avant le navire... Putain ce Ninja est venu en Bateau ? Sérieux ? Un ninja qui a un bateau ? Genre kanoe ? Bouée ? C'est quoi ce délire ?
Vivement que je vois ça, ça m'intrigue.
Sauf qu'ils sont quatre et ont parlé d'un équipage... Ca doit plutôt être un gros bateau...
Dans quel merdier me fourre-t-on encore... ?
Je range dans un glissement mon Kunaï et suit le mouvement sans rien dire, même si on aurait allégrement pus sortir par la fenêtre, m'enfin...
Merde merde merde... Je vais voir le village de mon Héros... Madara! Attends-moi, j'arrive!

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