Un Shinobi badass, une chieuse d'élève et des PNJ irresponsables ( Naruto)

Autant le capitaine avait misé sur son élève, autant il ne pouvait pas se retenir non plus de lui faire la morale en lui indiquant qu'elle devait apprendre à faire la différence entre vie privée et la mission et qu'elle y était aussi pour quelque chose dans cette bagarre. Ran ne dit rien. C'vrai qu'elle avait tendance à prendre ses propres sentiments en considération, voir trop. Et même si on lui disait que c'était mal, faire la part des choses n'était pas une tâche facile. Comment faire pour penser uniquement à la mission quand on a des problèmes en tête ? Surtout que la garce était la personne à sauver ! Il fallait donc sacrifier sa vie pour protéger cette gamine immature qui prenait la tête à tout le monde et qui n'avait pas l'air d'avoir envie de venir ? Pourquoi sacrifier sa vie pour elle alors qu'elle ne viendrait pas sacrifier la sienne pour protéger le groupe ? Enfin, c'était le point de vue de Ran. Elle ne comprenait pas. Elle ne dit rien, haussant simplement les épaules. Elle ferait tout pour réussir sa mission comme il le faut tout en restant en vie. C'vrai que leur maître devait aussi les protéger. Mais Ran ne voulait pas le voir mourir pour les protéger. Si une mission inclut la mort, ça devenait compliqué.

Ran soupira tandis qu'Umi apporta les affaires de l'autre folle. Ran avait eu mal pour elle en la voyant éclater en sanglot plus tôt mais elle ne fit rien : en tentant de l'aider tout à l'heure ça avait fini en bagarre dans l'infirmerie, ce n'était pas le moment de remettre le couvert. Mais cette scène lui provoqua un pincement au cœur tout de même, Ran avait quand même envie de l'aider mais elle ne pouvait rien faire car la folle acceptait l'aide de personne. La maline. Elles n'allaient pas tarder à partir. La jeune Uzumaki écouta attentivement les paroles de son maître. Mine de rien c'était une question de survie là. La première mission si dangereuse, très malin le Hokage. Elle allait lui en toucher en deux mots en rentrant. Enfin, si elle rentrait en vie. Chose qu'elle espérait. A voir comment il allait réagir. Il risquait de blablater pour essayer d'expliquer l'inexplicable. Soupirant à nouveau, Chosokabe invoqua des clones. Le but était de fuir le plus vite possible en direction du bateau. Prenant un kunai en main, il était temps de partir.

« Faites attention à vous. Je comptes sur vous. »

Meï lança un regard tout de même inquiet à Chosokabe. D'ailleurs, elle demanda à son bras-droit de renforcer la défense de Kiri avec les ninjas, qu'ils soient d'accord ou non elle s'en fichait bien : protéger Kiri était désormais leur mission. Elle lança un dernier regard assez neutre à Kamékaze, ignorant la remarque de Chosokabe concernant sa beauté. La Mizukage finit par tourner le dos au groupe afin de partir travailler dans son bureau.

« Nous partons. »

Ran fut la première à sortir avec Chosokabe. Ils allaient reprendre exactement la même route que pour l'aller. Donc ils se mirent à courir en direction de l'extérieur afin de rejoindre le bateau. Au sein de Kiri même il ne se passait rien. Les ninjas commençaient à se déployer afin de défendre Kiri si jamais Akatsuki venait à les agresser. Ils n'étaient pas là en soutien malheureusement. Ils finirent par sortir de la grande ville sans encombre. Sauf que le réel danger était à l'extérieur.

Il fallait désormais courir. L'endurance était important. Il fallait courir vite pour arriver au navire le plus vite possible mais il fallait courir à un rythme constant pour ne pas s'épuiser rapidement. Ran tenta de prendre le rythme qui lui semblait le meilleur. Tentant à chaque fois de se cacher contre les arbres ou les buissons présents, il fallait rejoindre au plus vite la brume du navire pour être en sécurité.

Le temps était calme pour l'instant. Mais tout le monde savait que ça n'allait pas durer. Ran était concentrée dans sa course puis elle tenta de lever la tête au ciel, cherchant à détecter l'ennemi.

Réussite : Tout le monde détecte Akatsuki.
Échec : Seul Chosokabe détecte Akatsuki.

Le membre 'Tyuria' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Jet De détection' :

Chosokabe venait donc de sortir par la porte d'entrée.

Le premier clone ouvrait la marche d'une allure plutôt modeste pour commencer, de toute manière l'équipe était encore dans la ville, il fallait donc laisser le temps aux muscles de se chauffer pour entreprendre un rythme plus soutenu.

Le choso du milieu observait tour à tour chacun de ses élèves et la ninja de Kiri tour à tour de façon à observer leurs mouvements et d'aider au mieux ces enfants dans leur course.
Le dernier qui refermait la marche avait les sens en alertes et observait le ciel et les bruits de façon à ne rien perdre de l'entourage et de ne pas être surpris.

C'est au cours de la sortie du village, caché par la brume qu'il avait créée à leur arrivé au pays, que Choso prit enfin le groupe en charge: Les choses allaient commencer à se compliquer.

Le premier accélérait le pas, Ràn sur les talons, Umi Lyo et Kamé les précédents sans trop de difficultés, bien que cela se voyait très nettement que Lyo était épuisée, ayant du mal avec le rythme: elle n'était pas taillée pour le combat ni le sport.

En revanche Umi ne lâchait rien, véritable exemple pour le groupe, et comme Choso l'espérait, Kamekaze restait à sa place.
Mieux encore, peut-être cela était-il dû au fait qu'elle avait compensé son absence de Chakra par un souffle à tout épreuve, mais la ninja de Kiri semblait à l'aise dans l'élément du stress, de la pression et du combat.

Sans paraître étonné, Chosokabe poursuivit son envolée sur les plantes et la mousse, jusqu'à ce qu'un bruit et un Chakra qu'il ne connaissait pas, ne l'invite à bifurquer violemment entre les arbres.

Le dernier Choso situé à l'arrière permis au premier se savoir se préparer à l'avance au choc de rencontre, quand à celui du milieu, sa main s'était resserrée sur son épaule, de défiance.
C'est alors que le premier chosokabe se mit à dégainer son Encre en hurlant
" - TEMEEEEE!"

Celui derrière se mit devant le groupe, celui du milieu resta à sa place, tandis que le groupe continuait sa progression en laissant le cllone de choso emplafonner le premier membre d'akatsuki qu'ils venaient de croiser. (Hidan.)

Lancer de dés:
Réussite critique; Le clone emplafonne Hidan avec son encre et le fait s'envoler jusqu'à l'infini et l'au-delà.
Réussite: Le clone de chosokabe emplafonne Hidan contre cent arbres avec son Encre et le sonne.
Echec: Hidan réussit à parer l'encre, mais s'envole à plusieurs mètres à cause du poids et de la puissance de l'encre.
Echec critique: Chosokabe s'envole avec sa propre arme tant il met sa puissance dans son coups.

Le membre 'Røgette' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Réussir ou échouer' :

Le rythme imposé était telle une balade au coeur de la forêt, dont le lac laissait son empreinte indélébile dans mes oreilles habituées par ces lieux.
Que je ne verrais plus jamais, et je me sens prise tout à coups de nostalgie, parce que je n'étais pas prête à partir de Kiri, alors que j'ai passé toute ma vie à espérer partir de ce cauchemar.

Je suis paradoxale, ma vie est un enfer et j'aurais tout donné pour qu'on en finisse avec moi, mais je sais que les choses sont complexes et ne seront jamais comme je le souhaite.
Dans un premier temps, les dirigeants de Kiri ne me laisseront jamais crever, mon Yukkaï est trop important et puissant pour eux.
Ensuite, mon investigation à Konoha, est pour Kiri un moyen de me rapprocher de l'artillerie militaire, je suis chargée de faire la taupe avec cette bombe au ventre. Quand les dirigeants de Konoha sauront cela, je ne donne pas cher de ma liberté.
Je me vois privée de liberté, pire... J'ai entendu dire des choses concernant leur ANBU qui me glace le sang, car si je n'ai pas peur de mourir, la souffrance mentale elle, est quelque chose qui m'insupporte.

Enfin bref, nous verrons bien ce qu'il se passera, mais ma vie est une intrigue politique, dont chaque questionnements et chaque révélations, détruisent un peu plus, jour après jour, le monde des ninja.

Passé les portes de la ville, le rythme se fait plus effréné, je n'ai aucun mal à accélérer l'allure, passant d'une balade en gondole à quelque chose qui s'apparente à une croisière: Le Sensei de Ràn à beau avoir des grandes jambes, il n'en reste pas moins vigilent.
Cette vigilance est salutaire, moi-même je me mets à observer, sens aiguisés et nerfs tendus, tout ce qui se passe devant nous.

Ràn est devant moi, je suis aux cotés de Umi et de Lyo, je sens leur énergie tendue, elles sont stressées, énervée, tendues... serait-ce leur première mission?
Et on les envoie comme ça au casse-pipe? Mon dieu... Je lève les yeux au plafond de cette forêt luxuriante et targue un regard amusé, au travers de mon masque noir, vers le dit Sensei.
Il n'a pas froid aux yeux et ne semble pas être affilié à Konoha: Je n'ai pas non plus entendu parlé d'un pirate nommé Chosokabe, il va falloir que je fasse mes recherches une fois sur le navire.

Soudain nous bifurquons vers la gauche, je fronce les sourcils, il y a quelque chose droit devant nous! Et Chosokabe le sent, c'est la raison pour laquelle il troque le clone qui ferme la marche pour avec celui devant nous.
Permettant de combler la position.
Cela est judicieux, je prends note: En changeant ses clones, il reste ainsi au milieu pour nous protéger et nous diriger, en revanche, si quelqu'un arrive par derrière, il pourra nous saisir.

Je réfléchis, je ne suis pas découverte, j'ai mon masque, l'ennemi ne sait pas qui je suis, alors je ralentis l'allure et me mets volontairement derrière, la main gauche braquée sur la manche de mon katana, le droit prêt à toucher l'humain.
Choso devant mois, Umi et Lyo à mes cotés, j'ajoute dans un murmure à peine audible:
" - Ok, je couvre la marche."

Je suis celle qui a le plus d'expérience, mais je suis aussi celle qu'on est supposé sauver, alors même en courant, le lève un doigt d'honneur vers le sensei de l'équipe pour lui dire ma façon de penser. Il va pas laisser Lyo crever alors qu'elle est tellement morte de trouille qu'elle ralentit l'équipe, non?
Soudain, on bifurque brutalement et je peux voir le Chosokabe dégainer son encre et sauter en avant pour affronter quelque chose.
J'ai pas le temps de voir, nous allons assez vite, ma priorité n'est pas de savoir ce qu'il se passe devant, mais de faire attention à l'arrière.

Mais en glissant un oeil par-dessus mon épaule, je peux voir une longue toge noir aux nuages rouge et une sorte d'arme, je dirais une faux?
Je ne connais pas assez les membres d'Akatsuki, on m'a tellement dis que j'étais un danger pour les autres, que finalement, tous les humains sont pour moi des dangers.
Tous sont akatsuki.
Sans demander mon reste, ma poigne s'accrochant toujours à la garde de mon katana, mes genoux prêts au combat, j'avance derrière Choso et les filles pour fermer la marche.
...
Et là c'est le drame: J'entends le hurlement de rage du Sensei suivit par la suite d'un hurlement de détresse et d'un mec d'akatsuki volant.
Soudain, je me mets à rire, à RIRE! MAIS merde, j'ai mal au ventre tellement je ris! C'est pas du tout discret mais j'en peux plus!

Le duo était présent. Ils avaient repérés le groupe de nonjas de Konoha depuis longtemps. Le but était seulement de les suivre à la trace tout en évitant de se faire repérer. C'était un petit groupe inconnu au bataillon, sans aucun doute des nouvelles. Mais quelque chose tapait dans l’œil de Kakuzu. L'argent. A la tête de ce groupe il y avait l'homme des mers, celui réputé pour faire craindre tous les villages, celui capable de maîtriser un Bijû sans lever le pouce. Un homme puissant et surtout redoutable. C'était étonnant de le voir sur la terre ferme, lui fervent pirate des mers. Et surtout, l'occasion de le trouver était une chance d'une rareté à ne pas sous-estimer. Chosokabe. Il bougeait constamment partout et les personnes accablent de dire où est-ce qu'il se situait exactement n'existait pas. Enfin, maintenant l'Akatsuki l'avait sous les yeux.

« Nous sommes censés surveiller les bijus de Kiri, qu'est-ce qui t'arrive à vouloir partir dans cette direction ? »

Hidan, l'homme sadique du groupe. Réputé immortel, sa faux brillait même sous ce brouillard. Il ne portait que son pantalon sous sa longue veste noir aux nuages rouges. Torse nu, il ne craignait vraiment rien. Celui-ci se tourna vers son acolyte de toujours, Kakuzu. Un être mystérieux qui parlait peu et aux capacités dévastatrices. Il était le trésorier de l'Akatsuki et ce qui l'intéressait était bien entendu Chosokabe. Enfin, surtout la prime qu'il avait la tête en fait. Il faut dire que Kakuzu avait une légère obsession pour l'argent ... Vraiment légère. D'ailleurs, celui-ci se tourna vers son collègue à la chevelure argentée tout en gardant ce visage neutre, ne montrant aucune émotion.

« Nous allons faire d'une pierre deux coups Hidan. Il y a de l'argent à se faire.
- T'es encore avec cette histoire d'argent ?!
- ... Je suis bien le seul à y penser. Heureusement d'ailleurs.
- On est pas là pour du shopping hein. En plus j'en ai marre d'être dans les airs là, ça va me donner la nausée à la longue.
- Reste calme. Regarde en bas. Chosokabe est présent.
- Oh je vois, sa prime t'intéresse.
- Il a une des plus grosses primes. On va ferrer un gros poisson là. »

Hidan ne chercha pas forcément à répliquer. Faut dire qu'il ne connaissait strictement rien en terme d'économies. Mais il était excité à l'idée de voir Chosokabe. Non pas qu'il ai des penchants, mais il connaissait la réputation du pirate. Et il voulait bien l'affronter, voir sa puissance, de quoi il était capable. Oh un combat contre lui pouvait être épique ! Et cette perspective séduit Hidan qui fit un sourire sadique à Kakuzu, montrant clairement qu'il était totalement d'accord pour ça. Puis il faut avouer que ça pouvait lui dégourdir un peu les jambes. Faire de la surveillance ce n'était pas vraiment son fort. Homme impatient qu'il était.

Il fut tellement impatient qu'il descendit de l'oiseau et Kakuzu le suivit. Ils allaient profiter du brouillard environnant pour se cacher. Sauf que Hidan n'était pas un élément simple à gérer ... Vraiment pas. Il réussit à rapidement se faire repérer et une encre apparut. Ce pirate n'était pas aussi réputé pour rien ! Hidan s'envola donc vers l'infini et l'au-delà, même s'il est rappelons le immortel. Kakuzu soupira. A cause de Hidan qui avait jeté sa faux au sol, le bruit se fit entendre. L'affrontement allait donc débuter. L'ennemi savait sans aucun doute où était le membre de l'Akatsuki. Plus besoin de se cacher. Kakuzu se montra, fixant Chosokabe, ignorant royalement les gamines qui étaient en train de courir à ses côtés. Il repéré très rapidement qu'elles n'allaient pas se mêler au combat. Ainsi il pouvait rester concentré sur son objectif. Mais il retenu néanmoins un petit détail : La jeune Uzumaki faisait partie de l'équipage du pirate. Et même si elle n'avait pas de biju en elle, l'attraper pour attirer son frère possédant Kyûbi était une idée envisageable. Ce fut une information qu'il gardait en tête. Pour l'instant il n'avait pas besoin de ce pantin.

« Chosokabe ... »

Kakuzu était un homme stratégique et prévenant. N'étant pas du genre à dévoiler ses capacités dès le début. Toujours se méfier de son ennemi. Ainsi il décida de créer à son tour des clones aqueux qui se mirent à foncer sur Chosokabe et surtout effrayer son équipe.

« Mizu Bunshin no Jutsu ! »

Le combat allait désormais débuter. Et Kakuzu ne comptait clairement pas lâcher l'affaire. Cet homme représentait bien trop d'argent, ça serait complètement dingue de le laisser filer. Néanmoins il ne valait pas autant pour rien. Il était puissant et il fallait qu'il se méfie de lui. Car mine de rien il n'avait pas toutes les informations concernant ses capacités et il ne fallait pas que ce manque d'informations se retournent contre lui.

Clonage Aqueux - Mizu Bunshin no Jutsu:

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Elles étaient là, à courir dans le brouillard. Il fallait à tout prix éviter de se faire repérer. Lyo avait l'air d'avoir du mal alors qu'Umi et l'autre handicapée étaient à fond. Ran tenait bien le rythme, surveillant constamment autour d'elle. Tentant de détecter un éventuel ennemi. Mais leur maître y arriva bien plus tôt. Sans comprendre pourquoi ni comment, sans avoir le temps de détecter qui que ce soit, il envoya son encre valser. Et un cri se fit entendre. Un ennemi venait tout juste de voler ou est-ce que c'était une blague ? Il était puissant. Et cela changea légèrement la vision de Ran sur son maître qu'elle trouvait juste trop autoritaire et irresponsable. Il savait ce qu'il faisait, il avait une maîtrise dans son domaine. Cela poussa la jeune fille à commencer à croire en lui. Peut-être qu'ils allaient pas mourir finalement. Peut-être qu'elle allait réellement apprendre des choses avec lui, s'améliorer et survivre. Peut-être qu'il était une perle que tous les élèves rêvaient d'avoir. Les idées se bousculaient dans la tête de l'adolescente qui continuait de suivre le plan : Courir jusqu'au bateau.

Le second membre de l'Akatsuki se montra à son tour. Ils étaient effectivement deux. L'ennemi faisait froid dans le dos. Elle vu qu'il lui avait jeté un regard. Savait-il qui elle était ? Savait-il qu'une partie de Kyûbi était en elle ? Est-ce qu'il en avait après elle ? Néanmoins il bougeait pas dans sa direction. Il les laissa même partir. Il était donc là pour leur maître ? Pas pour l'autre handicapée ? Qu'est-ce que ces fous avaient en tête ? Pas le temps de réellement réfléchir à la question. Pas le temps de décider quoi que ce soit. Elle devait juste suivre les ordres : Emmener l'autre débile au bateau. Son kunai toujours en main, elle était prête à combattre si nécessaire. Ran ralentit la cadence, se posant aux côtés de Lyo qui avait l'air totalement effrayée. Celle-ci tomba même par terre tellement la peur prenait le dessus. Bien sûr que cet ennemi faisait peur à Ran, son aspect pouvait glacer le sang de n'importe qui. Mais il fallait continuer la course et compter sur leur maître. Se laisse prendre comme ça n'avait aucun intérêt. Ran fit signe à Umi de continuer et elle tira très fortement Lyo pour la relever. Continuant de tenir son bras pour reprendre la course, Lyo ne savait pas où donner de la tête.

« Avance si tu veux continuer à vivre bordel ! Lyo !! »

Cette fille était vraiment un boulet dans cette équipe. Ran fronça les sourcils et elle la tira encore plus fort, allant jusqu'à faire mal au bras de la demoiselle effrayée. Lyo finit par reprendre la course, essoufflée et perdue. Elle disait que cette mission était folle, qu'elle ne voulait pas la continuer. Encore à se plaindre. Faut dire qu'elles n'avaient pas le temps pour ça. Heureusement que l'ennemi restait concentré sur leur maître, sinon Lyo était tout simplement morte avec ce genre d'attitude.

Kyûbi observait la scène de son côté. Cette fois il ne rigolait plus. Fronçant les sourcils, voir l'Akatsuki ne lui plaisait pas du tout. Il décida de laisser Ran tranquille. Il fallait pas que l'ennemi puisse le repérer avec son chakra. Surtout que la petite Kamé le perturbait aussi. Ils disaient tous qu'elle n'avait pas de chakra. Mais sans chakra cette gamine serait morte depuis bien longtemps. Il sentait que quelque chose se passait dans le corps de cette gamine. Et ça il l'avait sentit lors de l'infirmerie déjà. Comme si ... Son propre corps aspirait son chakra. Il fallait rester aux aguets concernant cette gamine aussi. Qui sait de ce quoi est-ce qu'elle est capable. Il fallait qu'il médite sur la question.

Le clone sur Hidan ayant terminé son offensive d'un coups de bélier, écartant le plus possible le sujet le plus dangereux pour l'équipe - et non pour lui- Le clone actif de Chosokabe revint sur ses pas, encre en main, refermer de nouveau la marche, derrière une Kamékaze des plus vigilentes et affûtes.
Le vieux loups de mer esquissa un rictus de dédain, car s'il n'avait pour lui, que les clones pour empêcher l'ennemi de s'attaquer à ses élèves, en revanche, lui avait déjà bien assez puisé dans son chakra depuis le début de cette aventure.
Il avait envoyé une attaque puissante pour faire avancer le navire, une capacité faible de brouillard, puis un coups blanc depuis son encre.
Le bougre n'était pas fatigué cependant, véritable pirate acharné, il lui en fallait beaucoup plus pour entamer la cime de son endurance.

Les quatre clones courraient donc au niveau du groupe quand enfin, le binome du premier membre d'akatsuki qui s'était présenté, daigna le remarquer et lui lancer ses propres clones.
Au moins aussi nombreux que lui.
Chosokabe n'avait pas le choix, il devait abandonner l'équipage.
«  - Abandonner le capitaine !
Ràn, Ne vous retournez pas, courrez! ... TEMEEEEE !  »

Jurait-il entre ses dents, en chacun de ses clones en refermant la marche avec sa présence devenant mystérieusement bordé d'une aura de terreur.
Si Kakusu avait pour lui l'immortalité à la solde d'un charisme raisonnant comme la peur, Chosokabe avait cette puissance et cette confiance, dont l'aura défiait impunément n'importe quel homme, à perdre les moyens.
Une puissance colossale qui raisonnait en chacun de ses muscles, mais là était la moindres de ces maux.
Le vrai malaise du Daimyo résidait dans son regard, celui de son œil unique, dont le reflet aiguisé telle le tranchant d'une lame, transcendait l'homme jusqu'à son âme.
Chosokabe jugeait Kakusu, et tandis que ses clones attaquaient déjà ceux de son adversaire dans une danse de puissance où chaque clones s'explosait la gueule avec violence, il posa, lui, tranquillement son encre d'un beau poids sur le sol.
La terre à ses pieds se fissura, sous l'impact de sa tonne.

Chosokabe entendit siffler, et le regard emplit de vénalité et de convoitise de son adversaire ne lui permit pas le moindres doute concernant son adversaire.

«  - Ola olaa... Voyez-vous cela... Un chasseur de prime. »

ajoutait-il en ronronnant, abaissant sa tête en claquant ses crocs incisifs dans sa bouche, dont les lèvres s'étiraient lentement et sadiquement depuis la commissure de ses lèvres en un sourire maléfique.
Le Pirate démoniaque toisait encore une fois le regard de son ennemi avant de croiser les bras sur la manche de son encre et de poser son coude dessus, prolongeant le geste jusqu'à tenir sa mâchoire par un poing bien serré.
Il tapait royalement la pause, avant d’émettre une plainte moqueuse :
«  - Je te donne même pas dix secondes pour dégager, vieux débrit! »

Il commença le décompte, son regard d'acier scintillait d'une lueur maligne, le Pirate avait des iris dont la soif de sang en était intarissable. Et même si le Chunin de l'équipe soixante-neuf n'aimait pas vraiment combattre, faute à favoriser sa liberté plutôt qu'à se prendre la tête pour des détails par le poing – non il laissait cela aux plus faibles et démunis- s'il y a une chose qui le faisait sortir de ses gonds, qu'importe en fut-ce la raison : c'était bien l'argent.
Un pirate tue, pille, viole et conquiert les océans pour l'or.
Kakusu était donc un pirate, qui pour l'optique de Chosokabe, le défiait impunément sur son territoire, allant jusqu'à le menacer de le priver de sa liberté et de ses droits, par ces actions inconsidérés.

«  - Retourne dans ta résidence de ptit vieux, l'ami.
T'as pas une t'ite infirmière qui t'attend ? »

Le bougre n'avait pas l'air de lâcher l'affaire : Chosokabe s'en sentit gonflé de fierté, et c'est avec lenteur qu'il se permit de se redresser de toute sa stature.
Petit à petit, centimètres par centimètres, il dépassa droitement la taille de Kakusu, jusqu'à le dépasser d'une tête et de son cou : Le Géant s'imposa naturellement par son charisme, enveloppant le chasseur dans l'écrin de son ombre malfaisante.
Enlevant les poings de son encre, il fit craquer ses phalanges avant de faire littéralement péter son chakra : La terre explosa, La brume se fit plus dense, il était quasiment impossible de repérer le pirate-montagne, même à dix mètres de distance malgré l'abondance de son chakra éparpillé.

«  - Tsssk va te chercher un déambulateur ailleurs, vieux. »

Chosokabe ne bougeait pas, laissant à Kakusu l'opportunité d'attaquer en premier.
Il avait son plan en tête et avait déjà posé ses propres stratégie pour ce « petit » combat qui ne durerait jamais assez longtemps pour laisser les gosses seuls sur le navire.
Dès le moment où Kakusu se serait lancé au corps à corps, la brume le pétrifierait en le gelant avec le justsu du sel marin, un Jutsu qu'il avait lui-même développé avec les trésors des océans.
Et s'il attaquait à distance, Il aurait juste à lever son encre pour parer n'importe quelle attaque.
Chosokabe avait alors laissé exprès L'ouverture pour les capacités génétiques imblocable, tel que le Sharingan par exemple : Ne connaissant pas Kakusu, il s'était paré à toutes éventualités.
Et avait retiré son bandeau, de façon à prendre le contrôle d'une tierce illusion où Sharingan avec son œil de verre.

Depuis son deux mètres de haut pour cent kilos de muscles, Chosokabe attendit, dans le silence que l'ennemi attaque. Cela pouvait bien prendre des heures voir des jours et des semaines, mais il n'en avait rien à faire : Après tout, il s'était imposé tel le rempart pour ses élèves : Ils l'attendraient sur son bateau, de toute manière, le chef ne perdait jamais un seul combat, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait en perdre un.
Bon, il allait certainement en chier, c'était Akatsuki, mais il allait le battre, comme tous les autres chasseurs d'or.

«  - Tssss... Même les gonzesses se dégonflent pas autant que toi, rat des cales.
Si t'attends le retour de ton binôme, cherche pas, il va devoir retrouver ses membres et se les raccommoder un à un avant de revenir te trouver, la queue entre les jambes.
Parce que ça ... »

Jurait il entre ses dents en faisant grincer l'acier de son encre sous sa poigne, prête à accueillir une autre jambe...

«  - Tu peux pas l'test! »

C'est contre ma volonté : J'étais en train de mourir de rire à l'arrière du groupe, il fallait dire que la manière de congédier de notre chef d'équipage était unique ! Alors que je continue de courir derrière les filles, Chosokabe nous aillant abandonné pour aller s'occuper du binome d'Akatsuki, je me tenais les côtes.
Je me souviens du «  Aaaahhh... » Du type qui volait à des lieux de nous, franchement ! Si j'avais su qu'il existait un type capable d'une telle prouesse, je veux dire, repousser Akatsuki sans se salir les mains, j'aurais signé direct pour qu'il m'embauche !
Mais voilà, pour le moment je me tiens les cotes avec ma main blanc,e dont l'épaule déboîtée me lance, je grimace et je ris en même temps, c'est à ne rien y comprendre.

Jusqu'à ce que la fille qui s’appelait Lyo je crois ? Ne vienne à tomber par terre.
Mais mon diiieeu ?! C'est quoi cette équipe de bras cassés ?
Je m'arrête net pour pas lui marcher dessus et voit Ràn lui porter secours, sans lâcher la garde de mon katana, je jette un coups d'oeil derrière nous, histoire de vérifier qu'il n'y avait pas eut de subterfuge.
Genre on retient mieux le chunin pour coincer les gosses derrière : un grand classique.
Cependant rien, pas de Chakra ni rien n'émane derrière nous, alors je me mets à réfléchir derrière mon masque et relâche mon arme pour aider Ràn à mettre Lyo sur pied et la pousser pour lui donner de l'élan.
Je remarque que la Rouquemoute n'a plus de courbatures, ni n'a mal nulle part, même suite à nos échanges sportifs, elle fait genre qu'elle n'a rien.
A moins qu'elle n'aie réellement rien ? Tandis que nous reprenons notre course, j'entends ChosoTaré crier d'abandonner le capitaine.

Je m'arrête instantanément et fronce les sourcils avant de tourner mon visage vers la source du conflit, toisant l'équipe par la même.
«  - Il est sérieux lui ? »

Finis-je par lâcher avec flegme en étant déçue de ne pas pouvoir utiliser mon katana.
Genre, il se donne pour nous ? Nan mais c'est trop d'honneur fallait pas ! Je voulais casser du Gars moi !

«  - Dites, vous écoutez toujours ce que disent les adultes vous... ? »

Finis-je pas sortir malgré moi, tandis que j'étais totalement happée par la puissance étonnante, branlante et terrifiante qui venait d'exploser au loin.
J'écarquille les yeux …

«  - Putain de merde ! C'est quoi ça ?! »

Et là je prends conscience qu'en fait, on est sacrément bien protéger : Je n'ai jamais sentis aussi grosse puissance d'arme de chakra : Même mon bras droit, le noir, en est légèrement engourdis.
Si j'hésitais à aller l'aider, là c'est clair qu'avec la suée glaciale dans le dos, il peut très bien se débrouiller : On ne ferait que l'handicaper.

«  - Ok, allons rapidement au bateau, Y a des armes à distances là-bas ? Qu'on lui tende une opportunité pour gagner du temps en faisant reculer ce putain de fils de p.... »

Ne jamais sous-estimer son ennemi. Kakuzu, homme intelligent le savait très bien. Chosokabe était bien connu pour être un homme fort que personne n'avait jamais réussi à arrêter jusqu'à maintenant. Est-ce qu'il y arriverait, lui ? Déjà, sans Hidan pour hurler dans ses pattes ça pouvait aider. Et même si les capacités de son comparse auraient pu l'aider, l'idée d'un combat seul contre lui ne pouvait qu'exciter le membre de l'Akatsuki qui se contentait de rester de marbre. Ses clones valaient les siens, ils se battaient pour tous finir par disparaître. Il ne restait plus que les originaux désormais. C'était aussi une façon de tester son ennemi. Ennemi qui parlait bien trop aux yeux de Kakuzu ... Une vraie pipelette. Il ne pouvait pas juste combattre et se taire ? Quel intérêt à donner un aspect théâtrale à tout cela ? Les gamines étaient parties et le membre de l'Akatsuki s'en fichait bien. Il avait tout de même eut une information très importante juste en les observant. Désormais il devait se concentrer sur le combat et ne pas céder aux vulgaires provocations du Damyo qu'il pétait plus haut que son cul.

"Je n'ai pas de temps à perdre avec tes bêtises ou tes provocations. Parle autant que tu veux, ça ne changera rien à ton sort. Car je ne compte pas t'épargner. Et je pourrais même faire mieux après ta mort ..."

Il menaçait clairement d'attaquer son équipage et d'aller récupérer les gamines de son équipage. Il pourrait en utiliser une pour attirer Kyûbi à lui le moment venu et les autres ? Peut-être les vendre ... Peut-être les tuer ... Il n'avait pas encore décidé. Faut dire que Kakuzu n'était pas au courant de l'existence de Kamékaze. Cachée sous son masque, elle était passée comme étant une gamine de Konoha de Chosokabe. Et même si Kakuzu se demandait pourquoi est-ce qu'il était présent avec ce groupe, le fait de l'avoir trouvé lui suffisait amplement. Sa prime valait tellement.

"Je ne suis pas un chasseur de prime. Penses ce que tu veux, tu ne sais pas qui je suis."

Le ton grave qu'utilisait le membre de l'Akatsuki montrait clairement qu'il n'était pas là pour papoter. Il ne réagit même pas quand celui-ci s'amusait à se moquer d'Hidan. Qu'il se moque autant qu'il veut, ça ne changerait rien. Brutalement, il déploya son chakra, créant de la brume autour de lui alors que son encre était posée au sol. Le membre de l'Akatsuki recula dans un premier temps. Non pas que le Damyo lui faisait peur, loin de là, c'était surtout pour analyser les choses autour de lui afin de savoir si le pirate attaquerait le premier ou non. Et il attendait une offensive apparemment. Se cacher était son moyen de défense ? Déçu, Kakuzu s'attendait à tellement mieux de sa part ... Se cacher pour se protéger. Finalement il avait une langue bien pendue mais quand il fallait passer à l'action il n'y avait plus personne.




Ran continuait de courir alors que Chosokabe hurlait de l'abandonner. C'était le plan de base. Mais ça faisait tout de même mal au coeur de Ran de le laisser là, seul contre l'ennemi. Et s'il ne s'en sortait pas ? La jeune Uzumaki secoua sa tête. Elle ne devait pas penser ainsi. Elle devait lui faire confiance, elle devait faire confiance au Hokage qui avait décidé qu'il était apte à réaliser cette mission tout en protégeant le groupe. Elle tira Lyo avec Kamékaze pour qu'elle cour. Quelle boulet ! Serrant les dents, elle évita tout commentaire pour continuer la course. Umi était courageuse. Même si Ran sentait qu'elle avait peur, au moins elle suivait les ordres, elle ne tombait pas par terre. Mine de rien cette attitude lui permettait de marquer des points dans l'estime de la demoiselle. Kamékaze avait l'air à fond aussi et arrêta enfin de rire pour finir par ne pas être d'accord avec les ordres du capitaine.

"Je ne suis pas d'accord avec sa façon de faire non plus mais on est là pour te sauver la peau et vu la dangerosité de la mission on a pas vraiment le choix que de croire en notre capitaine.
- On va mourir ...
- Mais non Lyo, avance et retire toi ça de la tête. On a notre capitaine, il sait ce qu'il fait.
- Il va mourir puis ils vont venir nous chercher !!
- Arrête de paniquer !"

Ran s'arrêta net dans sa course et finit par lui mettre une énorme gifle. Lyo tomba à nouveau par terre. Sans la ménager, Ran attrapa son bras et la releva brusquement pour la forcer à recommencer sa course.

"Avance, tu nous ralentis."

C'était un ordre. Prenant un air sévère, Ran n'en pouvait plus de cette pleureuse. Umi fut surprise et prit délicatement la main de Lyo pour qu'elle puisse courir à ses côtés. Fronçant les sourcils, Ran se tourna vers Kamékaze afin de lui répondre.

"On devrait trouver de quoi faire pour l'aider je pense. Et le bateau n'est plus très loin."

Lyo avait bien agacée Ran. Et la jeune Uzumaki reprit la course, passant devant. Les jeunes filles finirent par arriver au navire et monter sur le bateau. Tout l'équipage était prêt à saluer la force de leur capitaine mais celui-ci était absent à l'appel.

"Il est où le capitaine ?
- En train de se battre contre l'ennemi."

Un silence s'installa. Tout le monde croyait dans les capacités du capitaine. Sauf Lyo qui tomba en pleurant au sol. Personne ne s'approcha pour tenter de la consoler. C'était une honte à leurs yeux que la demoiselle ne croit pas dans la force de leur capitaine. Certains avaient même l'air déçus de sa réaction. Elle qui passait son temps à tout critiquer, à se plaindre et à faire la femme forte, elle était finalement qu'une gamine impuissante parmis les autres. Rien d'extraordinaire. Seule Umi lui tendit un mouchoir et tenta de la calmer. Mais elles n'avaient pas de temps à perdre.

"Vous avez des boulets ?"

Autre que Lyo pensa-t-elle. Mais ce n'était pas vraiment le moment de faire de l'humour ... Les membres de l'équipage se mirent tous à s'activer, préparant les canons ainsi que les boulets. Jamais ils ne lâcheraient leur capitaine. Ils étaient prêts à mourir pour lui et cette dévotion réchauffa le coeur de Ran qui se dit qu'elle aussi, un jour, elle serait finalement une pirate avec un équipage aussi exceptionnel que celui qu'elle avait sous les yeux.

Le combat s'annonçait tendu, entre nos deux Shinobi vétérans.

De sangs et de flammes, les deux hommes se toisaient d'un regard acéré tel le tranchant d'un rasoir, cependant, aucun ne semblait bouger de sa position, jouant la joute de la persuasion et de l'effroi par leurs iris affamés.
Cependant, plus le temps passait, et plus la brume épaisse posée par Chosokabe au premier tour, semblait gâcher la vue de Kakuzu, ne lui permettant ainsi, pas d'attaquer comme à son bon vouloir, l'handicapant même dans sa vision et faussant ses sens aiguisés : il pesta intérieurement en optant pour la patience : Sachant tel le vile crotale vénal qu'il était, que le Chunin viendrait à l'attaquer, puisque Kakuzu pouvait disposer d'un large panel d'action pour récupérer la marmaille fuyante derrière lui.

De longues minutes vinrent à s'écouler : Qui allait donc lancer l'offensive?
Ce n'était certainement pas le choix premier de Chosokabe Motochiha, dont la renommée de pirate, voulût qu'il mette ses méthodes défensives en avant, de façon à comprendre et apprendre les capacité de son ennemi provenant d'Akatsuki.
Cependant, il en était de même concernant la stratégie de Kakuzu, nettement moins avancé sur le terrain que le pirate, étant donné que celui-ci avait déjà placé sa stratégie de brume en combat, en nimbant la forêt de sa brume.

Après une très longue attente, où il n'y eut aucun échange, et dont les seuls bruits cassant ce silence acerbe n'en fut que le gisement stressant des gouttes de pluies, ce fut Chosokabe qui prit l'initiative, favorisant dans un premier temps, l'attaque au corps à corps dans le but premier de faire perdre l'équilibre à son ennemi et briser ses défenses, par des techniques factice physiques afin de le stun et l'enchaîner.
les coups finirent par pleuvoir, et si Kakuzu fut surpris par le premier poing puissant de Chosokabe, bien que déçu par la non-réalisation d'attaque de Ninjutsu dont il avait entendu la monstruosité, Il n'en fut pas moins surpris par son agressivité.
Souriant dans l'écrin sadique de sa contemplation devant un si gros paquet de fric, le membre d'Akatsuki prit disposition de quelques secondes de répit pour établir sa défense de côte de fer, afin de rendre son intérieur de files, aussi lourds et imbrisable que l'acier.

Impatient de voir ce dont le pirate était capable, Kakusu en connaissance de cause, lança son premier pantin de Raiton hors brume, dans le but de dévaster son adversaire, le sachant sensible à cet élément électrique par les bruits qui courraient à l'égard du Damyo des mers.
Au bout d'un long échange, durant lequel Kakusu s'était armé de sa plus puissante défense de côte de fer, Choso créa un clone doté d'un bouclier d'eau, afin de lui tendre une opportunité.
Cela se fit dans une cycle parfait, l'opportunité du siècle pour chosokabe !

Kakusu à l'extérieur de la brume, Chosokabe profita d'être derrière un arbre, dans la brume, pour créer un clone et l'envoyer sur son ennemi. Il fenta le lien d'encre en direction de son clone, afin de servir de subterfuge : Ainsi, Kakuzu ne pouvait que comprendre qu'il avait le vrai chosokabe qui l'attaquait... Puisque les clones ne pouvaient pas porter l'encre.
La feinte marcha : Et tandis que le clone de foudre fonçait sur le pentin de Kakuzu avec l'encre, de façon à feinter une véritable attaque, le pentin en lui-même balança une charge de foudre dévastatrice qui aurait pu tuer le véritable pirate.

Mais il n'en fut rien, L'encre lancée à plein régime par le clone, ne put être stoppé dans la lancé puissante de l'ôte de Chosokabe.
Sous le poids et l'élan de l'encre redouté, le clone de foudre explosa, rendant alors l'arme gorgée d'électricité, mais impossible à utiliser pour Chosokabe.
" - C'est le coups de foudre entre nous, dis-moi..."

Ajoutait le Damyo dans un grincement de dents alors qu'il se lançait à corps perdu sur Kakuzu à bras le combat: C'était le moment où il dû temporiser afin de pouvoir remporter ce combat.
Les coups de poings et de pieds s'enchaînaient, mais étaient facilement parable et esquivable par le terrible membre d'Akatsuki, qui, grâce à ses files d'aciers, avait même aisément rendu un coups si puissant, par le métal de son corps, il encastra le Pirate-Chunin dans pas moins de 79 Arbres !
Le sortant ainsi de sa zone de brume et lui occasionnant des saignements désagréable.
Cependant loin de se laisser faire, Chosokabe s'était réceptionné rapidement en revenant aussi vite que l'éclair vers son ennemi : Il n'avait pas de temps à perdre : Il avait un équipage à protéger ! Et cet éloignement pouvait coûter la vie de ses enfants !

Une aubaine pour Kakuzu, qui cependant favorisa largement la stratégie de tuer le Chunin avant d'opérer pour la capture de son équipage : et le fait d'avoir envoyé Chosokabe rouler aussi loin lui permis d'obtenir assez de temps pour composer deux pantins.
Énervé d'avoir utilisé son meilleur pantin de raiton sans succès, Kakuzu utilisa deux pantins dans un même temps: de Katon, le feu et de Futon, le vent, dans le but d'épuiser et de blesser Chosokabe, le plus rapidement possible, car le temps pour lui pouvait se retourner en sa défaveur : L'optique était donc d'agir rapidement, mais sans précipitation.
A coups de clones, de suiton, de futon, de coudes, de poings, de genou... et en râlant et pestant comme un rat-mort :

«  - TEMEEE Bliiii... ULIIAAAa !!! »

Chosokabe prit cher, temporisant et essayant de mesurer son futon à celui du pantin, sans grand intérêt, plus pour s'amuser et montrer à Kakusu qu'il était à bout... Alors qu'il n'en était rien.
Encore une grande feinte du pirate, qui savait également à force de combat, la stratégie perfide de Kakuzu, qui était de l'épuiser en terme de puissance en frappant fort avec des doublures, afin de le cueillir comme une fleur par la suite.
De con coté, le membre d'Akatsuki observait le combat afin de saisir la moindre opportunité pour se saisir de Chosokabe et le tuer.

Fatigué par son échange avec le pantin de futon, qui semblait obtenir la même puissance d'attaque que la sienne, et surtout, la brume annulée face à ces échanges puissants, Choso profita d'une attaque dévastatrice de Katon pur esquiver par quelques agiles sauts périlleux arrière, se présentant au milieu du terrain herbeux, aussi calme qu'il en était réfléchit.
Au milieu de la clairière, il profita de quelques secondes pour s'agrandir du haut de ses deux mètres de hauteur, tel le fervent colosse de chair qu'il était, cela lui permis de respirer et reprendre son souffle, gardant ainsi la tête froide.
Ses muscles craquèrent, ses poings se lièrent dans des bruits sinistres, et chacun de ses os et de ses tendus se mirent à craquer sous l'oeil luisant de convoitises de Kakuzu.

Ca y est, pensait-il... Il va enfin passer aux choses sérieuses.
«  - Ca y est ? Tu as finis de jouer ? »
«  - Huummpf ! Teme.... »

Kakuzu envoya cette fois simultanément ses pantin attaquer Chosokabe, une tempête de flammes vinrent à s'élancer vers lui.
Cependant, ce n'était pas sans compter sur l'incroyable résistance physique et mental de notre colosse de chair et montagne de muscles.
Il ne bougea pas et ne broncha pas quand les flammes puissantes et dévastatrices vinrent à lui léger les cheveux et lui mordre la chair, lui bouffant les coudes et les bras énormes, derrière lesquels il s'était protégé.

L'attaque dura un temps, quand elle cessa, le colosse était agenouillé, ses bras couverts de croûtes, d'ecchymoses, de coupures et surtout, résorbés et fondues par la puissances des flammes.
Cependant, cela n'avait en rien entamé le courage, la persévérance et la détermination de Chosokabe, qui connaissait, en tant que chef d'équipe, le véritable sens d'être un chef.
Le chef étant un être qui se donne, se sacrifie et donne tout pour protéger les siens en tant de guerre et, en ce combat, il devait tout donner et tout calculer afin de finir victorieux contre ce membre dangereux d'Akatsuki.

Se remettant debout en faisant entonner un soupire de raz-le-bol, le Chunin de l'équipe 69 se hissa de nouveau du haut de ses deux énormes mètres de hauteur et Kakuzu su, dans ce regard, cette prestance, ce charisme naturellement monstrueux et cette inspiration de puissance, que Chosokabe venait enfin de quitter sa zone de confort.
Un léger sourire, mêlant convoitise, perversion et sadismes barra les lèvres cousues du membre de l'Akatsuki, qui, par respect où adoration, continua d'Observer Chosokabe, comprenant enfin après tous ces longs échanges, pourquoi Chosokabe avait La troisième prime la plus élevée de tous les territoires : Sa réputation était à l'effigie de sa puissance : Le bougre en tremblait d'excitation !

Son regard était aussi tranchant que le rasoir de la plus aiguisée des épées, et si de son corps, seul ses coudes et l'arirère de son bras avaient étés grièvement blessés, Ce qui me marqua le plus, fut la sensation et l'odeur de brûlé derrière lui.
Son manteau adoré brûlait à même son dos, alors, Chosokabe s'en saisissa par la cime de ses doigts enchevêtrés, la glissant depuis ses épaules jusqu'au sol avec dédain.
Le tranchant de son regardant d'argent transcenda l'âme de Kakusu, par une soif de combattre qu'il n'avait pas ressentit depuis longtemps.

" - C'est vraiment chaud... entre nous..."
Ajoutait-il dans une moue, un rictus de rage.

A ce stade, la douleur n'était qu'un détail insignifiant, Chosokabe n'avait qu'un seul mot d'ordre provenant de son propre credo : protéger son équipage, au prix affable de sa liberté, et de sa vie.
Il Créa un clone, doté d'un bouclier aqueux, qu'il envoya sur Kakuzu, pour la deuxième fois, le gardant de ce fait à distance, l'occupant par une feinte judicieuse : Choso avait besoin de temps et il bloqua ainsi Kakuzu, qui dur faire face à un cruel dilemme... Se prendre l'encre en pleine poire et retracer le voyage de Hidan, où se débarrasser du clone pour mieux prendre Chosokabe par surprise.

Tandis que Chosokabe attrapa avec son lien spirituel, son encre, dont enfin la foudre venait à s'évanouir le long de la terre humidifiée par cette pluie piquante,
Il fit prendre un élan de dingue à son arme de métal, avant de l'envoyer à toutes berzingue exploser les deux Pantin.
Cependant seul le pantin de Katon explosa en premier sous le choc, alors que Choso avait fait en sorte de créer des dommages collatéraux dans un angle parfait : A croire que Kakuzu avait voulu sauver son propre pantin en le faisant esquiver à la dernière seconde...
Cependant, tandis que l'encre s'envoyait au loin, Chosokabe en profita pour se ruer de toute sa stature colossale de chair et d'os vers ce dernier pantin.
Armant son bras de futon, telle une arme de poing, le colosse sauta dans un geste épique, sur le dernier pantin, le tranchant de son poing en pourfendant l'être de files, qui explosa au contact puissant du pirate.

Se réceptionnant tel un maître de Taikutsu, tandis que Kakusu explosait enfin le clone ainsi que son bouclier, venu pour le bloquer, Choso ne perdit pas de temps et foncit tête baissé vers Kakusu, son mode rage et Monstruosité lui ayant fait perdre les moyens.
En courant, il exerça ses mudras génétique si spéciaux du Shio (sel), et immédiatement, de la neige salée se mit à tomber en fine pluie, ce qui fit ralentir tout le monde.

C'est à ce moment précis que Kakusu compris qu'il avait enfin l'opportunité qu'il convoitait tant : le loups de sejtait dans sa gueule béante de files ! Il créa tout aussi rapidement deux clones qui immobilisèrent le pirate dans sa charge et le plantèrent au sol, sans aucune grâce.
Cependant, entrant dans une rage folle, du à ses nombreuses coupures et blessures, dans lesquelles le sel s'infiltrait, le pirate réussit plusieurs fois à se déjouer des techniques des clones pour se défendre un maximum, jusqu'à ce que l'épuisement viennent à bout de ses coups et que les clones eurent la décence d'esprit de l'attaquer de flan.
L'un à sa droite et l'autre à sa gauche envoyèrent un même coups de poing armé du métal de leur fil pour frapper la tête du Chunin, qui sonné, finit par tomber, à genoux, sur le sol, l'esprit légèrement embrumé par ce coups, voué à le tuer.
Mais dont le sel commençait à faire perdre la rapidité et la puissance des techniques de Taijutsu : Il ne put ainsi, qu'être légèrement sonné.

Le bougre avait prit très cher, et tandis qu'il s'était agenouillé au sol, pour reprendre rapidement connaissance entre les deux clones d'Akatsuki, ces deux derniers finirent par lui saisir les bras, l'immobilisant en tenant fermement les bras, permettant et assurant ainsi la victoire de Kakusu.
Un Kakusu jubilant, heureux, hilare, dont les files passait en dehors de sa bouche cousues, comme s'il s'en léchait les babines.
Pour lui, le combat était clos, et ce n'était pas cette neige qui allait changer quoi que ce soit : Chosokabe avait-il finit son baroud d'honneur en lâchant des confettis ?
Soit... Si tel avait été sa dernière volonté, la neige était toujours mieux que des paillettes et des Confétis.
Savourant sa victoire, il s'approchait petit à petit du colosse blessé agenouillé, gravant dans sa mémoire, les derniers moments de celui qui fut, un puisant et vaillant adversaire.

Debout, arrivé devant Chosokabe, il fit sign eà ses clones de le mettre à son échelle, c'est alors que la cime de ses doigts tendues par l'espoir et l'envie, percèrent la chair, la cage thoracique en effleurant le muscle palpitant du Damyo des mers... Au sourire sournois dissimulé.
A la dernière seconde, tel un troll, le Colosse composa les derniers mudras de substitution : Troquant alors sa place avec celle d'un morceau d'arbre contre lequel il avait été expulsé plus tôt.
Kakusu se retrouvant alors totalement con, avec une morceau de bois dans la main, et immobilisé par le sel de Chosokabe : Seul ses yeux irrités par le sel purent jeter l'étonnement, la rage et la haine vers le maître incontesté des océans.

Un énorme trou dans la poitrine, le colosse au torse nu et aux muscles mutilés, agenouillé dans la forêt blanche, se mit debout non sans tituber, et se mit à péniblement marcher vers son encre, qu'il arracha du sol avec un air à la fois de dédain et de fatigue : Il la hissa sur son épaule, tandis que ses pieds s'enfonçait dans cette neige spéciale.
Laissant ce sol immaculé, se faire salir par l'effusion de son sang, Chosokabe tourna sa tête, serein, vers Kakuzu, un sourire triomphant barrait ses lèvres légèrement gonflées par les coups qu'il s'était pris.
Levant son autre bras en pointant son torse et le trou béant que son adversaire avait créer, il lâcha avec amusement :

«  tu as fais battre mon coeur, Kakusu... »

Laissant sa main en poing sur le trou pour stopper l'hémorragie, avec autant de classe que de provocation, fier pirate qu'il était, il tourna son œil unique vers sa veste pourpre, presque totalement dévorée par les flammes, au sol.
Il soupira, tourna le dos de cette scène, puis se mit à marcher, péniblement vers SON équipage pour lequel il avait tout donné.
Arrivé à portée de vue de ces cinquante hommes, voulant démontrer à son équipe 69, qu'il n'y avait pas de honte à arborer des blessures, il se redressa cependant, tandis que le sang coulait à flot depuis le trou de son torse.
Il marcha sur cent mètres, comme s'il ne s'était rien passé, alors qu'il avait les deux bras totalement brûlés et croûtés, le visage bouffis de bleus au niveau de ses tempes, et des coupures multiples au niveau de son corps, dont le sel avait finit par en sortir le rougissement salé et amer de la douleur.
Torse nu, le dos légèrement voûté, il s'arrêta devant le ponton de son navire, qui avait dérivé vers la baie de terre, devant une Kamékaze totalement bleue de peur.

Etait-ce le combat où la vue des cinquante hommes qui l'effrayait ? Les deux sans aucun doute, tant son teint en était blanc : Les yeux de l'enfant même au travers le masque s'écarquillèrent sur le trou béant du Damyo et Chosokabe se mit à rire, lui fichant une main rougie par son propre sang sur l'épaule de la gamine :

«  - T'inquiète gamine, soit sereine, ils te feront rien. »

Même au bout de sa vie et mortellement blessé, il prit le temps d'être paternel et de pousser chaleureusement la fille appeurée dans l'écrin de son énorme main jusqu'à son navire.
Il accueillit à tour de bras Ràn, Umi, qu'il serra dans l'étroitesse de ses mains blessées et saignante, puisqu'elles lui arrivaient aux hanches.
Il fermait quelques secondes ses paupières de bienfaisances en s'autorisant un soupire d'aise, avant de les lâcher et avancer vers ce qui devait être, l'opposé des escaliers menant aux dortoirs et qui s'avérait être sa capitainerie.

«  - Larguez les amarres, tas de moules incestueuses, sortez les rames et frappez ferme ! »
«  - OUI CAPITAINE ! »

Il n'y eut pas de hourras escomptés, seulement de la compréhension et de la fascination dans les yeux des cinquantes hommes sous les ordres du Damyo, et chacun alla chercher une longue rame de bois sous leurs hamacs, pour se mettre à ramer dans les dessous du navire pour faire avancer le navire qui se mit à grincer.
Chosokabe ouvrit la porte de sa capitainerie, dont on pouvait entendre une centaines de piaillements, dont un « RAAAAAH ? Milles culs de tendues méritent leurs dû, RAAAH » d'un perroquets certainement caché dans la capitainerie.
Choso se retourna vers les quatre gonzesse, son œil d'argent se mit de nouveau à recouvrer son éclat :

«  - Dans une heure sur le pont, on va bosser vos démons les filles ! »

Il accorda ainsi une heure de repos à son équipe, surtout, Ràn et Kamé à en croire ce qu'il avait dit, claquant sa porte derrière lui, sans leur permettre d'avoir plus d'explication.

«  - Démons ? Il veut dire quoi par là, ràn ? »
S'exprima Umi en se tournant vers la principale concernée, en ayant peur de comprendre ce que le Chunin venait de dire.
Umi descendit donc se reposer dans son hamac durant cette heure, Lyo s'était mise en Pls dans son hamac et se refusa à se présenter sur le pont, quand s'en fut l'heure.

( RP plus tard de Choso/Ràn/Kamé et des démons contre l'encre.)

Mais c'est quoi ce monstre de chakra ? Ca devrait être interdit d'avoir autant d'énergie !
Je sens la sueur dévaler lentement le long de mes tempes et mon dos avoir cette sensation glacée : C'est clair, nous sommes toutes les quatre impuissante face à ce combat de titans.
Alors j’ai beau me dire, que j'ai l'expérience, oui...
Mais sincèrement, je sais que je ne suis pas capable d'aider ce capitaine, je ne ferais moi-même que le gêner.
Je ne le connais pas, mais je souhaite de tout cœur qu'il réussisse à survivre et battre ce membre d'Akatsuki... même si je sais que le combat risque de pencher en sa défaveur.

Je serre les dents, renifle de rage à l'idée, encore, d'être impuissante et de ne servir à rien.
Puis je regard Lyo tomber une seconde fois à terre et monte les yeux au ciel : finalement ouais y a vraiment pire que moi, et Ràn qui la bouscule et l'insulte pour la faire avancer... Elle est trop soft, moi je l'aurais tranché sur le champs : Un boulet pareil c'est pas vraiment permis, surtout dans une situation aussi urgente.
Cependant, les lois qui régissent à Konoha ne sont pas les mêmes qu'à Kiri, alors je laisse les filles s'entre-aider, après tout, j'ai pas à me mêler de leur combat : Ce n'est pas le mien : je fais partie de l'équipage de Chosokabe, et non pas leur équipe de ninja : Ca concerne leur intimité de sœur de lame.

Ràn se met à gifler soudainement Lyo : ENFIN !
Elle lui donne l'ordre d'avancer, j'abaisse les épaules et ma tête masquée tombe doucement vers la droite : Tiens ? Intéressant comme principe, c'est pas surprenant venant de la part de Ràn, mais surprenant venant de la part d'une consœur ninja.
Je reste à leur coté, vigilante, mes sens sont à l’affût, je donne un coups d'oeil à Umi et lui montre mes mains en les montant devant ses yeux que, je ne peux rien faire.
Elle se facepalm, que dois-je comprendre ? Je ne fais pas dans le romantique ni dans le sociale moi !

Umi se met alors à râler et récupérer la chose au sol.
«  - Au moins ta gifle lui donne une vraie raison de tomber et de chialer. »
glissais-je à Ràn, tandis qu'elle s'approche et me lance à son tour :
"On devrait trouver de quoi faire pour l'aider je pense. Et le bateau n'est plus très loin."
«  - Ca marche. »

Je la regarde courir au large, au travers de la forêt, me retourne et vois Umi se démener pour garder Lyo debout, je soupire.
«  - T'as pas intérêt à être un boulet pour moi. Mon Katana me démange. »

Je choppe son bras droit, je mets dessous, Umi sous le gauche et on cours toutes les deux en la soutenant jusqu'au bateau, où je finis par les lâcher, tant je suis abasourdie.
Un navire ? Nan mais il est énorme ! C'est un monstre ! Mais euh... il fait comment pour naviguer ? Il est troué et grince contre la terre, en plus il ne semble pas être attaché.
OH PUTAIN DES HOMMES!!!

J'ai les yeux figés et rétrécis, je ne peux résolument pas monter sur ce bateau.
Je les vois se précipiter sur les canons et les boulets, mais je n'arrive pas à faire le premier pas.
Je me mets à trembler, mes poings se lient et se ressèrent, je me mets à pleurer silencieusement de peur et d'effroi sous mon masque... putain...
Allez, t'es pas aussi inutile et impuissante que cette Lyo enfin...
Puis, un bruit assourdissant, telle une explosion me fait me retourner : il y a de la fumée en l'air, je me retourne et observe malgré moi, au travers de cette forêt, les animations du combat du Chunin de l'équipe 69.

Je retiens parfois mon souffle tant la puissance ressentie est vraiment abusive ! Je vois des fils noirs dans les airs, mais aussi des zébrures de Raiton... putain ! DU RAITON !
Puis des hurlements, des explosions, et du vent, futon ? Et du feu ah ouais Katon ! Merde quoi il connaît tous les éléments ? Je suis jalouse ! Merde ! merde !

Je dois monter sur ce bateau... mais il y a pas moins de 50 hommes... J'ai l'impression d'être un chat qui a dû mal à se décider, entre rentrer ou sortir... Ma tête va de l'avant à l'arrière.
J'entends qu'on m'appelle et qu'on me dis de me grouiller...

«  - C'est vraiment pas si facile que ça... En fait... »

De quoi j'ai peur ? Putain.... Je peux pas le dire... Je peux pas le dévoiler !
Je vois Umi, baisser les bras, désespérée et me lancer le même regard qu'elle a lancé à Lyo, encore au sol... Mais moi je suis debout... MERDE
«  - PUTAIN  DE MERDE ! IL POUVAIT PAS FAIRE UN BATEAU DE GONZESSES ? NAAAAAAAN ? CA AURAIT ETE TROP FACIIIIIIIIIIIIIIIIIILE ! »

Hurlais-je en mimant ce qui pourrait être un tirage de cheveux de ma tignasse, et je me mets à me frapper et me donner des coups de poings dans le visage, putain mais bouge !
Attends wait... Il neige ?
J'arrête de me taper, je vois les filles toutes les trois pâlies... Et je ne sens plus le chakra de choso, serait-il possible que... ?

Je ne suis pas certaine, je me retourne, prête à fuir en courant pour éviter ce membre d'Akatsuki.
Sauf que je vois le chef d'équipage venir à nous comme s'il ne s'était rien passé.
C’est une blague ?

Le gars il est explosé de partout, il a même une main sur son torse, dont le sang n'arrête pas de couler : J'imagine une énorme plaie ouverte au niveau du cœur, il a pas l'air d'aller bien... Et il fait comme si de rien n'était.
Putain mais c'est quoi ce colosse ?

Je lui arrive en dessous de la taille, j'ai des grands yeux ouverts donnant une expression rare et bien étrange, entre l'étonnement et l'admiration.
Quand il arrive et me met une main sur l'épaule, il me fout du sang partout ce con ! … Il a vraiment une putain de classe !
Il me dit que tout va bien se passer et vu son charisme et comme il a l'air d'avoir buté le type d'Akatsuki... Je me dis qu'il a raison, en plus il à l'air serein et sur de lui : il est victorieux. 

Bon, je le précède sur le bateau, mais dès que je suis à portée, je me hisse en haut d'un mat, comme un petit singe et me met en position de chat terrorisé sur ce dernier : je ne crains pas le vide ni de tomber.
Et à cette hauteur, je suis sur qu'aucun mec viendra me chercher.

Je suis perchée là-haut sur ma rame, je m'assoie dessus et écoute ce que ça dit, je vois les élans de tendresse des filles pour leur chunin.
Je me demande à quoi ça sert et hausse les épaules jusqu'à ce qu'on me dise que dans une heure, faudra que je descende bosser avec mon démon ?

« - eh... C'est quoi ce merdier ? T'as un démon toi, la rouquine ? »

Finis-je par lâcher du haut de mon mât en fixant la gonzesse avec qui je m'étais battue plus tôt...
Une heure de repos ??? Et on va bosser ensemble... Il a le temps de se remettre de son combat en une heure le vieux ? Mais mais...
C'EST QUOI CE MONSTRE WESH ?!

RP cloturé.

• Bonus de mentalité:
Esprit d'équipe découvert dans la Team 7 entre Ràn, Umi et Lyo.
Choso accepté et respecté comme chunin grâce à son combat de 2V1 contre akatsuki (Hidan et Kakusu).

• Mission validée:
La recrue de Kiri a bien été sauvée et amenée à Konoha en chair et en os.
Bonus de réputation pour Chosokabe, grâce à son combat contre Akatsuki.

Malus de Combat:
Chosokabe est brûlé, deux coudes, les bras, il a un trou béant dans la poitrine qui effleure son coeur.
Ràn, Umi et Lyo ont a des courbatures dû à l'entraînement intensif.
Lyo est couverte de coupures et de blessures dû à ses nombreuses chûtes.
Kamé est angoissée d'avoir 50hommes autours d'elle.